Seule solution: prendre une rue
Je ne sais pas comment sont les rues à Quiberon, mais lorsque j'y étais, un Cessna était venu se poser en panne moteur à Montréal... bon, faut dire que, Sherbrooke Street, c'est un peu comme une autoroute française...

Si l'avion a tapé avec la même inclinaison qu'il a sur la photo, il devait plus avoir bcp de portance et a du tomber comme une pierre.

Vu les caractèristiques de l'AD sur la VAC SIA.
un décollage en piste 29, avec en face, la ville et les maisons, ne laissent qu'une très faible probabilité de survie pour une panne moteur aprés décollage.

Quelles actions à entreprendre dans une situation aussi critique avec cette configuration ?
Tout se passe trés vite : et au risque de sauver sa peau, de blesser les riverains en façe, le pilote a t-il aussi tenter d'essayer de sauver l'appareil du club, en évitant un amérissage.

:b

Le QFU de la piste de Quiberon permet aux pilotes de choisir le sens de décollage ou d'atterrissage en fonction du vent. Si le vent d'Ouest est fort, il faut décoller face au vent donc face à la mer. Dans ce cas, on utilise la piste 11. Par contre, si le vent est d'Est, on utilise la piste dans l'autre sens, c'est la piste 29.

Il y a une lettre ou des chiffres qui sont mal placés ... Soit le pro s'est trompé, soit le journaliste a cru bon de changer les propos du pro.

Le nouvel article de Ouest France d'aujourd'hui, un peu plus détaillé

Ici

Et des témoignages de témoins:

Ici

Dernière modification par Minicho (25-04-2008 15:08:36)

Le journaliste n'a pas compris qu'une piste ça a 2 bouts donc 2 sens et que ce n'est pas une spécificité.
Et que donc c'est sans rapport avec le sujet !

Comme a Arcachon cet été, même avion, nombre identique de victime, et même réaction du pilote.

Quand tu as le moteur qui te lâche, que tu ai le droit ou pas tu t'en fou. Tu veux surtout sauver ta peau.

Ensuite il faut prendre la bonne décision, et c'est la que c'est très difficile. On voit ici que le pilote a cédé à la tentation de faire demi-tour.

On ne saura jamais vraiment quoi faire dans cette situation pour être sûr à 100% de s'en sortir.

Et si tu as déja pris quelques centaines de pieds, tu peux élargir à +/- 60°. En fait il faut surtout adopter la vitesse de finesse max et choisir vite.
Dans la procédure, après la check décollage au point d'arrêt, tu es sensé faire un briefing panne au décollage qui consiste à énoncer à voix haute les actions à entreprendre en cas de survenue d'une panne au décollage ou en montée initiale: depuis l'interruption du roulage si tu as la place jusqu'au tour de piste si la panne le permet. Entre les deux, c'est le vachage que tu as normalement du anticiper en te renseignant sur les meilleures zones "de dégagement" en fonction du vent si possible.

C172 a écrit:

En fait il faut surtout adopter la vitesse de finesse max et choisir vite.

Je pense plutôt que c'est la Vz Min qu'il faut afficher lorsque l'on se trouve au ras des pâquerettes...

Hi,

je présume que les sensibilisations sur les pannes après décollage sont variables d'un club à un autre mais il est vrai que de lire ce genre d'article fait réellement prendre conscience de la gravité de la chose. En ce qui me concerne, ça s'est plutôt bien passé jusqu'à maintenant mais si la chose m'arrivait, je serais bien incapable d'annoncer ma réaction face à cette situation et cela malgré le briefing départ...
Très franchement, au briefing on parle de la panne mais on l'envisage nettement moins, je trouve (aviation privé j'entends). La formation, le vécu, le degré de débilité du pilote y sont probablement pour quelque chose.

@+

Skyline a écrit:

Cirrus parachute

Parfois ça peut aider

Il faut avoir une certaine hauteur pour que le parachute fonctionne, ou bien compléter avec un système de ballons comme pour la sonde martienne mais la gravité sur Mars est plus faible. Sinon, il faut faire confiance à sa bonne étoile, le risque zéro n'existe pas.

Dernière modification par lepingouin (29-04-2008 10:33:17)