J'avoue m'être fait la même remarque il y a peu de temps... Alors est-ce dû effectivement à un effet de portance et de trainée lorsqu'on rentre le train et les volets?

En fait c'est surtout hors réacteur que j'ai ce soucis surement dû à la force de(s) l'hélice(s) qui va m'entrainer vers la direction de sa rotation...

Amentba: sur réacteur je sais pas, je parle dans la vraie vie, maintenir l'axe dans FS est un jeu d'enfant.

Lamberton: ouais bon ok mais j'ai quand même 200hdv quoi.

Ah et puis dans mes avions, on voit pas derrière en se retournant.

Dernière modification par Zangdaarr (15-03-2010 13:48:57)

Ben le mieux est de se fixer un point à l'horizon ou un nuage au loin et aller dessus, mais ce n'est pas toujours évident en montée avec un gros capot devant (et encore plus si le ciel est tout bleu). J'essaie d'anticiper les effets du vent et du moteur aussi, même si ça reste "à la louche", avec un peu d'habitude ça donne de bon resultat.

Zangdaarr a écrit:

Quand il y a un autre appareil au décollage, aucun soucis pour maintenir le parallèlisme, mais quand je suis tout seul, c'est pas trop ça, alors, vos techniques?

C'est pas dit que l'avion que tu suives soit dans l'axe de piste

lamberton a écrit:

conservateur de cap réglé

Tout les avions n'ont pas un conservateur de cap (ouais je chipote)

Dernière modification par FlyingVomito (15-03-2010 14:13:06)

salut,

Maintenir au conservateur de cap est je trouve pas mal pour une toute première approximation : le vent entre le sol et 1500 / 2000 ft change ... Que ce soit en force ou en direction.

Ce que je fais, c'est que je prend un repère "au loin". Mais il faut aussi ne pas avoir une forte pente de montée (ceux qui volent en Cessna, avec TDB haut ... bonne chance :-) C'est bête mais ca marche bien.

Après, je trouve qu'on ressent le fait qu'on soit en dérapage ... Peut est-ce du à la voltige (ou au planeur), mais sans arriver à l'expliquer je ressent bien mieux les variations (mêmes légères) que fait l'avion.

Comme Antoine... Pas mal au ressenti... Ca marche pas toujours, mais souvent. Ensuite le repère loin, mais pas le nuage : il bouge aussi avec le vent... Après ça dépend où tu voles... A Perpignan on a de bons repères (montagnes tout autour) mais on a beaucoup de vent, donc les nuages faut oublier...

Sur mes 6 premières heures de vol avion, j'ai jamais volé en-dessous de 10 noeuds quasi plein travers, alors la tenue d'axe...
A tel point que pour mon lâcher, l'instructeur m'a dit : "Fais gaffe, aujourd'hui il n'y a pas de vent..."

En planeur, l'autre défi est de maintenir l'axe en treuillée par vent de travers... Là ça devient franchement intéressant ! De temps à autre c'est même le treuillard qui est obligé d'intervenir : "Pied au Nord !!"
Parce-que si l'axe n'est pas un peu maintenu, ça se termine avec le parachute de câble dans le champ d'à côté, voir le champ encore après, et là bonjour la galère pour ramener le matos...

Donc je crois que c'est comme pour l'arrondi, on peut toujours écrire des recettes pour "limiter les dégâts", mais pour être précis... il faut voler souvent !

Bons vols dans l'axe...

FlyingVomito a écrit:

C'est pas dit que l'avion que tu suives soit dans l'axe de piste

En fait dans ce genre de cas je préfère maintenir le parallèlisme que l'axe de piste ^^

vbazillio a écrit:

Sur un Cessna, c'est encore plus efficace.

Les mauvaises langues diront que dans un Cessna, tu ne vois la piste que quand tu es à la verticale du terrain