Vol par très mauvaise MTO, au dessus du relief, à la tombée de la nuit, en navigant au GPS,et tout ça avec un pilote de 150 heures au compteur... joli cocktail..

Zangdaarr a écrit:

Pour moi ce genre de fait divers pose la question de la responsabilité des aéroclubs qui n'arrivent pas à empêcher leurs membres de voler par temps dégradé, ainsi que celui de l'interdiction pure et simple des décollages sur un aérodrome. Au vu des taf/ métar, même un IFR en avion léger ne passait pas.

On peut aussi se poser des question sur la façon dont sont formés de tels pilotes, mais tout cela ne vaut que si le rapport est réellement représentatif de quelque chose. Si on est dans l'exception, chacun en tire ses conclusions mais y a pas lieu de faire la révolution. La sécurité dans notre société sur-protégée est toujours prélevée sur la liberté.

Bee Gee à écrit:

C'est bien là qu'on voit que le métier de pilote privé est bien plus difficile que celui de pilote de ligne, le pilote privé est bien davantage livré à lui même.

Pour la conduite automobile il en est de même; il est bien plus difficile d'être conducteur lambda que pilote de formule 1.
Il sont une vingtaine à rouler dans le même sens alors que nous on est des millions à rouler dans tous les sens et en plus il faut faire attention aux radars... bon je m'en vais

Zangdaarr a écrit:

Je dirais que si tu fais attention aux radars, c'est que tu as loupé une étape dans l'apprentissage de la conduite.

En fait, tu te méfies du blaireau devant toi, qui pile pour passer à 20 au lieu de 50...

Bonjour,

C'est comme les sorties en mer, bien que la météo soit mauvaise certains skippers ont la certitude et l'orgueil de montrer leurs savoirs, et les invités ont tendance aussi à pousser pour faire tout de même la sortie, ils ne sont pas venus pour "regarder la télé", c'est au skipper de prendre les précautions d'usage, si la météo n'est pas bonne on ne sort pas, quitte à se faire traiter de "marin d'eau douce", c'est mon cas, possédant un voilier, j'ai refusé à plusieurs reprises de prendre la mer quand les conditions météo n'étaient pas favorables ( en mer il y a 20% de soleil et de sable chaud et 80% de moins bonnes conditions pour naviguer en toute sécurité avec des néophites )

Il faut rester humble devant la nature, de toute manière c'est elle qui aura le dernier mot.

Hervé

Je me nourris pas mal de ce genre de rapports émis par le BEA car ils sont instructifs et permettent, selon les situations décrites, d'anticiper un jour par soi même les évènements à venir. Comme l'écrit très justement Bee Gee, tous les rapports que j'ai déjà lu concernent à 99% l'aviation légère, et les causes des accidents tournent toujours des mêmes axes !

Dans le cas présent, je retiendrais une chose qui est malheureusement classique dans ce genre d'accident : "il faut absolument arriver ce soir". Quand un FI vous dit dans les premières heures de votre formation que l'aviation légère est un moyen de transport rapide pour des gens pas pressés, c'est exactement ça dont il s'agit. 

Perdre son sens de l'analyse, aller même jusqu'à fausser mentalement son bilan météo en se persuadant que ça passerait, était vouer son futur vol à l'accident.


Deuxième élément qui m'a beaucoup plus choqué, c'est le départ tardif en fin de journée. Le CDB n'a pas d'habilitation de vol de nuit, alors même que le vol s'effectuera au dessus d'un relief qui ne facilitera par une IVV, sans oublier cette météo que tout un chacun reconnait comme compliquée...  cette partie de l'analyse de l'accident m'a laissé beaucoup plus amère vis à vis de la non responsabilité du commandant de bord envers ses passagers.

Sa témérité tire plus au suicide qu'à un véritable défit lancé aux élements.

ramon99 a écrit:

Bee Gee à écrit:

C'est bien là qu'on voit que le métier de pilote privé est bien plus difficile que celui de pilote de ligne, le pilote privé est bien davantage livré à lui même.

Pour la conduite automobile il en est de même; il est bien plus difficile d'être conducteur lambda que pilote de formule 1.
Il sont une vingtaine à rouler dans le même sens alors que nous on est des millions à rouler dans tous les sens et en plus il faut faire attention aux radars... bon je m'en vais

Tu as parfaitement raison ! j'ai eu l'occasion d'être conduit par un pilote de F1 dans les rues de Barcelone lorsque le GP de F1 se déroulait dans les rues de Montjuich, ce type était un véritable danger public sur la route, mais savait fort bien manier une F1 sur un circuit, ce sont 2 choses totalement différentes.

Bee Gee a écrit:

ramon99 a écrit:

Bee Gee à écrit:

C'est bien là qu'on voit que le métier de pilote privé est bien plus difficile que celui de pilote de ligne, le pilote privé est bien davantage livré à lui même.

Pour la conduite automobile il en est de même; il est bien plus difficile d'être conducteur lambda que pilote de formule 1.
Il sont une vingtaine à rouler dans le même sens alors que nous on est des millions à rouler dans tous les sens et en plus il faut faire attention aux radars... bon je m'en vais

Tu as parfaitement raison ! j'ai eu l'occasion d'être conduit par un pilote de F1 dans les rues de Barcelone lorsque le GP de F1 se déroulait dans les rues de Montjuich, ce type était un véritable danger public sur la route, mais savait fort bien manier une F1 sur un circuit, ce sont 2 choses totalement différentes.

Et sur la route il faut aussi conduire avec la bêtises des autres. Sur un circuit, avec des professionnels, on peut s'attendre aux mêmes réactions des participants face à certaines situations.

Zangdaarr a écrit:

Je dirais que si tu fais attention aux radars, c'est que tu as loupé une étape dans l'apprentissage de la conduite

Quand j'ai appris à conduire les radars n'existaient pas, et comme le compteur de ma voiture est incapable d'être précis, je suis toujours "border line" et les radars en face aussi et à chaque fois ça fait un petit point qui part pour une variante de 5 à 10 kmh, ça fout les boules.
J'ai parcouru dans ma vie 1.200.000 km soit plus de 25 fois le tour de la terre, en roulant lorsque c'était "autorisé" à 150/160, j'étais toujours en concentré et en alerte, maintenant, à 130 je m'endors ... je préfère laisser ma femme ou mon fils conduire sur les long trajets, ce qui était plaisir avant est devenue une vrai corvée.
Dommage car on a vraiment de belles et bonnes voiture ... maintenant.

Tout à fait d'accord alors autant en profiter le plus possible en roulant pépère, ensuite une bonne pipe pour se calmer, les gouttes, et au lit comme tu le dis si justement

Et oui! y a plus que ça à faire, mais j'ai du même arrêter de "fumer"... trop dangereux...à mon âge...

Zangdaarr:
quelques autoroutes allemandes (prévues pour, contrairement aux françaises), sont tes amis.

C'est là qu'on regrette qu'ils aient écourté leurs vacances chez nous de 39 à 45

ramon99 a écrit:

Zangdaarr:
quelques autoroutes allemandes (prévues pour, contrairement aux françaises), sont tes amis.

C'est là qu'on regrette qu'ils aient écourté leurs vacances chez nous de 39 à 45

Ah la la extra celle là