ça s'appel jouer à la roulette russe. A en croire les utilisateurs " si tu entends trop de bruit liée au vent c'est que ça va vite.... si le bruit relatif du vent est faible c'est que ça va pas tarder à décrocher  ...
Et je serai tenté de demander et pour la  symétrie du vol on fait quoi ?   on sort peut être la langue pour une estimation ?

Bonsoir,

J'ai le même avis que Thomas, sur le pilotage de cet engin.

Et également la même envie d'essayer un tour!

n666eo a écrit:

Un planeur de 30 mètres d'envergure tout en fibre se pilote sans soucis au "bruit" et aux "fesses". Alors une machine aussi légère, ça doit être un régal. Rien de plus efficace que le bruit et les commandes directes pour estimer la vitesse, "sentir" l'incidence et l'approche du décrochage.

D'ailleurs, l'arrondi est d'une précision magnifique !

Pour ma part, sujet au vertige, je ne m'y risquerais pas... ;-)

Sinon une belle vidéo pour les amoureux du genre.

Dernière modification par VonDerWoodesen (15-04-2012 03:40:08)

Bee Gee a écrit:

curieusement le vertige n'existe pas sur une machine volante, perso je ne monte pas sur une échelle de 4

Je ne serais pas aussi catégorique, tout dépend de la situation, le vertige étant une vue de l'esprit. Je n'ai non plus jamais eu de vertige sur un télésiège, mais j'ai beaucoup de peine à regarder en bas d'un barrage ou d'un pont sans me cramponner à la barrière.
On dit qu'à partir du moment où l'on est assis, on ne ressent pas le vertige, ce qui expliquerait que c'est une sensation rare en avion. Cependant, je l'ai ressenti lors de mes premiers vols solo en Robin au-dessus du Léman (rigolez pas). Je n'ai jamais rien eu de tel en survolant la terre ferme, même en montagne, mais au-dessus d'une étendue d'eau, pourtant à relativement basse hauteur (genre 3'500ft AGL), j'ai clairement eu une sensation de vertige, ce vent glacé du vide qui veut m'aspirer dans l'abyme.
Je suis montagnard, j'ai l'habitude dès que ça me prend de ne pas regarder en bas et de me raisonner, j'y arrive en général si ce n'est pas trop extrême. Là, en avion, c'était assez facile : regarder les montagnes devant soi, rester concentré sur son vol et mettre le cap sur la rive la plus proche. C'est passé aussi subitement que c'est venu.
De solo en solo, ce sentiment s'est estompé et j'ai bientôt pu regarder en bas au-dessus d'un surface d'eau sombre sans éprouver de vertige. Mais je sais que cela peut arriver...

A+

Catilina a écrit:

Bee Gee a écrit:

curieusement le vertige n'existe pas sur une machine volante, perso je ne monte pas sur une échelle de 4

Je ne serais pas aussi catégorique, tout dépend de la situation, le vertige étant une vue de l'esprit. Je n'ai non plus jamais eu de vertige sur un télésiège, mais j'ai beaucoup de peine à regarder en bas d'un barrage ou d'un pont sans me cramponner à la barrière.
On dit qu'à partir du moment où l'on est assis, on ne ressent pas le vertige, ce qui expliquerait que c'est une sensation rare en avion. Cependant, je l'ai ressenti lors de mes premiers vols solo en Robin au-dessus du Léman (rigolez pas). Je n'ai jamais rien eu de tel en survolant la terre ferme, même en montagne, mais au-dessus d'une étendue d'eau, pourtant à relativement basse hauteur (genre 3'500ft AGL), j'ai clairement eu une sensation de vertige, ce vent glacé du vide qui veut m'aspirer dans l'abyme.
Je suis montagnard, j'ai l'habitude dès que ça me prend de ne pas regarder en bas et de me raisonner, j'y arrive en général si ce n'est pas trop extrême. Là, en avion, c'était assez facile : regarder les montagnes devant soi, rester concentré sur son vol et mettre le cap sur la rive la plus proche. C'est passé aussi subitement que c'est venu.
De solo en solo, ce sentiment s'est estompé et j'ai bientôt pu regarder en bas au-dessus d'un surface d'eau sombre sans éprouver de vertige. Mais je sais que cela peut arriver...

A+

Tu as tout à fait raison, le vertige, ou plutôt une forme de vertige existe en avion lorsque les références visuelles ne sont plus suffisantes, le vol en IMC en est un exemple, c'est d'ailleurs une des grande difficulté de l'apprentissage du vol sans visibilité qui génère de fausses sensations, lorsque le centre de l'équilibre de l'oreille interne n'est plus en accord avec la vision, il faut alors apprendre à faire une confiance totale aux instuments (horizon artificiel) et oublier les fausses sensations physiques qu'on ressent,  la même chose par temps brumeux sur survol de l'eau lorsque l'horizon naturel n'est plus franchement établi, ça fait parti des dangers de l'aviation, ceux qui n'ont jamais volé dans de telles conditions n'ont aucune idée des troubles que ça représente, cela explique nombre d'accident en VFR par perte de référence visuelle, et que l'entrainement régulier au VSV avec un instructeur compétant est important..

Ok ça change de vos cockpits cosys, bardés d'instruments de toutes sortes. On vole au fesses, pour les sensations fortes y a pas mieux ... etc Vous avez tout bon.
   
     Soyons objectif messieurs, passer ce moment d'euphorie que crée la découverte d'une nouvelle attraction .... si c'est tout aussi "SAFE" que vous le dites .... et que les meilleurs ont été formés la dessus .... pourquoi ne vous débarrasser vous pas de vos instruments ... tiens de la verrière aussi pour avoir les maïs à l'air ? Là est la vrai question ...

Dernière modification par Jaures (15-04-2012 15:07:18)

Jaures a écrit:

Ok ça change de vos cockpits cosys, bardés d'instruments de toutes sortes. On vole au fesses, pour les sensations fortes y a pas mieux ... etc Vous avez tout bon.
   
     Soyons objectif messieurs, passer ce moment d'euphorie que crée la découverte d'une nouvelle attraction .... si c'est tout aussi "SAFE" que vous le dites .... et que les meilleurs ont été formés la dessus .... pourquoi ne vous débarrasser vous pas de vos instruments ... tiens de la verrière aussi pour avoir les maïs à l'air ? Là est la vrai question ...

Cette remarque a été défendu par de vieilles badernes issus de la guerre de 14-18 et qui pensaient qu'un avion de chasse ne pouvait être que biplan et sans cockpit afin que le pilote "sente" la machine, heureusement (ou malheureusement) qu'on en est pas resté là on n'aurait jamais eu de Spitfire, ni de Me 109, ni de Rafale..

Un bon pilote doit savoir voler sans instrument en VMC, mais en IMC c'est impossible, il faut bien des instruments pour suppléer nos manques....   et piloter au instrument en IMC est bien plus difficile qu'en VMC sans instrument ..

...le plus difficile restant de devenir un bon pilote...

n666eo a écrit:

Quant à la verrière, encore une histoire de confort en hiver... Dans mon club on a deux verrières différentes pour certains planeurs, afin de les mettre en "torpedo" en été... Bon je t'accorde que sur les machine moderne il y a aussi un soucis de performance...

J'allais le dire, et d'ailleurs je teste ça cet été.



Une des choses qui m'ont le plus aidé dans mon apprentissage : une panne de vario. Je n'avais clairement pas envie de stopper mon vol à cause de ça. J'ai poursuivi quand même et : ça marche ! Bon, j'étais dans une machine légère et la journée était bonne. Ce n'était pas de la petite pompe à 0,5 m/s.
Maintenant soyons clair : avec un planeur sans verrière et sans instruments, on ne sera jamais aussi performant qu'un ASH25 pour du vol en campagne. Mais on sait tout à fait voler quand même.

Dernière modification par Prodiax (15-04-2012 18:54:00)