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Bonsoir à tous,
ENFIN !!!
Ce samedi 12 mai, ce papier m'attendait sur le bureau du chef-pilote. A votre avis, que cela peut-il bien être ?
A bientôt pour le récit,
Emilien
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A priori, une bonne nouvelle !
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SAlut Prodiax
il te manque plus que le certif médical et à toi les airs
félicitations
Neptune
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Félicitations !
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Je pensais que mon énigme tiendrait plus longtemps. Bravo Seafurry !
Effectivement, il s’agit de ma licence planeur. Le médical est en poche depuis quelques temps déjà et je suis tranquille encore quelques annnées.
Voici comment cela s'est passé, en quelques mots. Pas de photos, désolé, vous pensez bien que je n'ai pas pu anticiper
Samedi 14 mai, j’arrive au club dans la matinée. Pour moi, une belle journée s’annonçait. Plein de cumulus, des bonnes pompes prévues, tout allait bien.
Lâché solo, je pensais pouvoir prendre un monoplace. Décision du chef : je volerai avec lui en planeur école. Etonnant pour un si joli temps, mais je me dis qu’un vol de perfectionnement ne fait jamais de mal.
Je prépare ma machine. Papiers, batterie, prévol,… sous l’œil de l’examinateur (et accessoirement instructeur et Président du club). Tout est bon, on met le planeur en piste.
Alignement sur la piste et décollage. Tout va bien, le ciel est calme. Pendant le remorquage, on se fait parfois secoué. Signe que quelques bonnes pompes sont dans le coin. Un bref coup d’œil au sol pour retenir leur position et on continue.
500 mètres : je tire deux fois sur la poignée de largage et enroule la pompe dans laquelle le remorqueur nous a emmenés. A l’arrière, l’examinateur ne dit toujours rien.
On reste en grand local du terrain. La journée n’est pas trop mal mais nous n’avons que 28 de finesses et nous n’avons que du 1,5 mètre/seconde pour monter. De plus, je n’ai pas tellement envie de me vacher avec mon Président/instructeur/examinateur derrière.
Après une heure de vol à enchaîner les pompes, nous décidons de revenir nous poser. Vertical du terrain, l’examinateur prend la parole : « Ok, tourne ton altimètre à -100 mètres. Maintenant que c’est fait : tu vois la bande blanche sur la piste ? Avant tu ne peux pas te poser, c’est un fossé. Tu vois la remorque de mon planeur ? Après tu ne peux pas t’y poser non plus, c’est une clôture avec des vaches. » Ah bah oui, simulation de vache… Pas grave, je m’applique. A l’estime, j’entre en vent arrière. Un peu plus haut qu’il ne le faut mais pas grave, je prolonge la vent arrière. Base, finale, je sors les aérofreins à mi-efficacité. Je suis dans le pinceau d’approche et prends la bande blanche comme point d’aboutissement. Ca descend comme prévu : touché juste un peu loin. Ca roule, puis ça s’arrête.
Je laisse échapper un « bon ben, voilà…. ». A son tour de me répondre : « parfait, examen pratique réussi, tu viendras chercher ta licence au bureau ».
Sourire jusqu’aux oreille, je suis breveté pilote de planeur !
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Bravo !
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Bravo Emilien, voilà ta patience bien récompensée !
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