Bah visiblement, le calcul du local ce n'est pas son fort... En vol à voile, on doit s'assurer de TOUJOURS pouvoir rejoindre une zone posable, c'est une règle de base... Et en montagne ou en terrain hostile, ça passe par les maths...

kOOk a écrit:

Il est possible aussi qu'il soit passé dans une bonne dégueulante lui ayant coupé l'herbe sous le pied. Même si plus que probablement il a foiré ses "cônes de rentrée" je lui laisse le bénéfice du doute, allez

Je suis vache, mais moi pas ! Le local se calcule avec une finesse de sécurité, permettant de "rentrer" même si l'aérologie s'en mêle... Ou alors il a effacé 10km de pente sous le vent... Auquel cas, avant de savoir calculer un local, il faut qu'il apprenne à faire du vol à voile...

Oui je suis méchant...

Dernière modification par n666eo (13-07-2012 12:20:17)

Respect pour la vache plutôt réussie dans cet endroit malgré la casse !

SeaFurry a écrit:

+ 1 Prodiax.

Vous me faites peur avec vos maths la, moi qui ai toujours été une quille (moyenne quille ) en cette matière !

Oui enfin il ne s'agit pas de faire des dérivées partielles non plus... Mais il faut savoir manier la règle de trois et le calcul mental. "je suis à telle distance du champ le plus proche, mon planeur a telle finesse, donc il me faut telle altitude pour y aller". Sachant que pour un planeur de finesse 40 on va travailler en finesse 20 ou 25, ça laisse LARGEMENT de quoi se bouffer une dégueulante...

Si les gars qui volent dans les Pyrénées ou dans les Alpes assuraient aussi bien le local que dans la vidéo, il y aurait 200 morts par ans minimum rien qu'en France...

Il n'en reste pas moins que mon meilleurs élève campagne du moment est en CAP patisserie... Les maths ne sont pas compliquées, il seulement calculer presqu'en permanence, et surtout ne jamais croire qu'on peut impunément sortir du local...

Dernière modification par n666eo (13-07-2012 14:14:37)

Comment connais tu cette distance ? Carte ? (un DME dans chaque champs ? *blague* )

Affirm, avec la carte. En plaine le problème est différent. Des champs il y en a beaucoup, beaucoup sont posables. Il s'agit donc seulement de rester en local d'une zone de champs. Au Sud de la région parisienne il est même presqu'inutile de se préoccuper de ce genre de chose, il n'y a QUE des champs et ils font tous 4km de long...

Par contre en montagne, ça devient beaucoup plus critique. Mais les champs vachables sont connus (il y a recueil édité tous les ans pour les Alpes du Sud par exemple). Il n'y plus qu'à les repérer sur sa carte (d'où l'intérêt de voler avec des cartes routières ou de rando plutôt qu'avec une carte aéro).

Sur une zone aussi mal pavée que celle de la vidéo, il me semble vital de s'assurer pouvoir rejoindre une zone posable à n'importe quel moment, ce qui n'a visiblement pas fait parti des préoccupations du pilote. Mais il l'explique lui même :

"See if you can spot how the differences between a power pilot's training and a glider pilot's training could have contributed to this outcome."

Bons vols !

Dernière modification par n666eo (13-07-2012 14:23:02)

Quand il a entamé son virage pour la route, j'étais persuadé que ça ne passerait pas avec l'envergure !!!

Donc, faut apprendre à calculer ou faire des cercles sur sa carte autour de son terrain et des autres avec pour chaque cercle l'altitude de sécurité à avoir à cet endroit :)
Normalement tous les planeurs de débutant ont une telle carte pour aider le bleu à gérer son local

Pourquoi de débutant ? Je suis farouchement contre le GPS en vol à voile, ça fait perdre les bons réflexes... Donc je vole toujours avec mes bonnes vieilles cartes de rando mises à jour tous les ans par mes soins, avec les jolis cercles dessinés dessus... Et ce depuis 13 ou 14 ans... Ca tombe jamais en panne, ça se lit très bien au soleil, ça prend pas de place, il y a toujours des piles, et il n'y a aucun champ qui n'est pas dans la base de donnée...

Le progrès et l'électronique, c'est bien, il faut s'y adapter, mais il ne faut pas en abuser ni se laisser déborder... J'en ai marre d'aller "chercher" des jeunes qui peuvent plus rentrer parce que 'ce c** de GPS a pas aimé le froid en altitude et je suis paumé !'.

Fly safe !

En tant que pilote motorisé, le premier truc qui choque outre son 90° coupé-décalé super tardif (et super risqué aussi, mais chut ), c'est son arrondi tout aussi tardif.

Comme si il n'avait en fait absolument rien prévu de son vol, et qu'au lieu de prendre ses décisions avant de faire quelque chose, il ne le faisait qu'à l'envers.

Si j'devais m'vacher, avec mes 15 minutes de planeur (l'autre moitié ayant fini dans un petit sac ), et les 350 et quelques en motorisé, je m'éviterais un 90° aussi tardif (en plus de m'interdire un 90° tout court, si possible), vu qu'il était déjà sûr de pas passer la frange de colline en face de lui. À moins qu'il s'attendait à une ascendance de toute dernière minute ? Nous ne le saurons pas ! Mais bon dieu, que c'était tardif ! Que c'était tardif !

Et cet arrondi ?! Un arrondi tardif ! Je ne sais pas si ensuite il freine, mais dans ce cas, c'était aussi un freinage tardif ! Heureusement qu'il a pas taper un rocher, un passant, une voiture, un vélo et son cycliste ...

Chaud et tardif.


Aérocordialement,
Axel

Hillbird a écrit:

En tant que pilote motorisé, le premier truc qui choque outre son 90° coupé-décalé super tardif (et super risqué aussi, mais chut ), c'est son arrondi tout aussi tardif.

Comme si il n'avait en fait absolument rien prévu de son vol, et qu'au lieu de prendre ses décisions avant de faire quelque chose, il ne le faisait qu'à l'envers.

Si j'devais m'vacher, avec mes 15 minutes de planeur (l'autre moitié ayant fini dans un petit sac ), et les 350 et quelques en motorisé, je m'éviterais un 90° aussi tardif (en plus de m'interdire un 90° tout court, si possible), vu qu'il était déjà sûr de pas passer la frange de colline en face de lui. À moins qu'il s'attendait à une ascendance de toute dernière minute ? Nous ne le saurons pas ! Mais bon dieu, que c'était tardif ! Que c'était tardif !

Et cet arrondi ?! Un arrondi tardif ! Je ne sais pas si ensuite il freine, mais dans ce cas, c'était aussi un freinage tardif ! Heureusement qu'il a pas taper un rocher, un passant, une voiture, un vélo et son cycliste ...

Chaud et tardif.


Aérocordialement,
Axel

Un planeur ce n'est pas un avion. Avec habituellement 18 de finesse voir beaucoup plus, en rendant la main on peut faire des virages incliné proche du sol. Lors de mon BPP, en simulant une casse de cable à 300 ft sol, on a du incliné à 70° pour faire un 180 pour se poser en contre QFU. Rien de dangereux quand on sait bien le faire.

Quand au plaquage au sol, toujours la finesse, même AF sortis, ca ne décellère pas aussi bien qu'un avion...