Exact, le EZY849N qui a subi un problème lors de la montée. Pas d'informations si ça relève de l'humain ou de la machine pour l'instant.

Merci pour l'info.

J'ai suivi le retour de l'appareil.
Je m'imaginais l'angoisse des passagers qui devaient attendre avec impatience jusqu'à ce que l'avion atterrisse.
Une porte mal fermée sur un petit avion c'est pas grave. ça m'est arrivé au décollage.
Mais sur un avion de ligne c'est pas la même histoire.

ça se termine bien, c'est l'essentiel.

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Pas2bol

salut,

Sauf que ce sont des portes "bouchons" et que donc le risque est très limité qu'elle souvre réellement : la pressu fait qu'elle s'appuie sur le fuselage. Par contre si ouverture des outflow valvle la ca peut être moins drole.
Sur Beech ou ce ne sont pas des portes bouchons y'a eu quelques accidents catastrophiques...

Ça arrive malheureusement de temps en temps, il y a quelques jours un 330 Corsair a fait demi-tour vers le FL200 sur Orly pour cause de porte passager mal fermée également..
Tant qu'ils s'en rendent compte !

Comme l'a dit Antoine, les portes aujourd'hui (et depuis longtemps) sont de type "bouchon" (sur 747 c'est flagrant: la porte est plus grande que le trou!!).
Une fois fermées, elles sont en appui contre des butées sur le fuselage. Pour s'ouvrir, elles doivent donc légèrement reculer vers l'intérieur du fuselage, puis se décalent (vers le haut souvent, sur Airbus, 777-787,...) pour se dégager des butées, avant de pouvoir aller vers l'extérieur.

La première étape, le décollement des butées, reviendrait à essayer de faire rentrer un bouchon de champagne dans ladite bouteille de champagne encore sous pression. Tout bonnement impossible.
Il est déja arrivé que les outflow-valves soient tombées en panne, donc l'avion une fois au sol avait conservé sa DeltaP. Ouverture des portes réellement impossible.

Donc pas de crainte, s'il n'y a pas encore eu de décompression explosive lors de ces alarmes porte mal fermée, c'est probablement un switch de porte qui se fout en l'air.

La bonne annonce pour un Captain  est toujours de dire la vérité aux passagers,

"Mesdames Messieurs, ici votre commandant (ah mais oui !)  nous allons tous mourir dans 7minutes et 35 secondes (l'aviation c'est du précis !)  mais rassurez vous: l'au delà existe et votre correspondance est assurée par la compagnie sans augmentation de tarif, je vous souhaite une excellente fin de vol"

Dire la vérité ou pas, le débat n'est pas tranché. Certains disent qu'il faut toujours raconter la vérité au risque d'affoler tout le monde, même pour une broutille, ou au risque que personne ne comprenne. D'autres affirment qu'il faut toujours dire que tout va bien, au risque de ne pas être cru, et d'avoir tout autant de gens affolés.

Pas de bonne solution globale, on fait donc comme on peut.

Bee Gee a écrit:

" mais rassurez vous: l'au delà existe et votre correspondance est assurée...

OK, mais le souci c'est qu'avant de remonter là haut,...il faut quand même redescendre....et c'est là qu'on voit que le " service " manque un peu d'organisation...
Pourquoi redescendre si c'est pour remonter ?

Du temps de Fernand Raynaud on entendait dans les avions en perte d'altitude non contrôlée....
- "Mon Dieu, j'ai péché,...j'le referai plus,....j'remonterai plus dans un avion!...."

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