Bonjour,
Cela me rappelle la fin du sketch de Chevalier et Laspales: à 6min 42 sec



Cordialement, Greenhopper

Dernière modification par Greenhopper (05-05-2014 12:30:19)

curtis21 a écrit:

Non ... ensuite le vélo et après ... à pied!

http://www.leprogres.fr/rhone/2014/05/0 … nt-exupery

C'est du slow cost .... on finit en diligence ...

J' ai perso pris un bonne vingtaine de fois Ryanair, tant décriée par certains, je suis tj arrivé pile à l'heure ce qui n'est plus le cas depuis longtemps pour d'autres compagnies!!!!

Dernière modification par Magnum346 (05-05-2014 14:36:38)

c'est la conséquence du "bon marché qui coute cher". Les passagers ont juste oublié que l'économie est la science de l'intérêt. Pas les leur en tout cas!

au Gabon, ils n'ont pas l'air de se plaindre de la qualité du service
On y ramasse les valises à coup de brouettes

Dernière modification par flighty (05-05-2014 19:38:32)

D'autant plus que là, l'avion n'est même pas en rade !!!

J'adore la dégaine des pilotes, la chemise grande ouverte et l'on devine dans la poche le paquet de gitanes à griller pendant le vol 

N'empêche si on organisait des vols en Caravelle en France, beaucoup serait prêt à payer plus cher que le même vol avec Easyjet !

pourquoi 'couillus'?
serait-ce dire que le fait de poster une lettre au lieu d'envoyer un mail serait 'couillu'?

Merci Bee Gee, c'est vrai, on a l'air de dire que les gars pour qui c'était la norme étaient des trompes-la-mort, sans compter qu'en plus, ils volaient peut-être sur des machines neuves, mais souvent aussi fiables que cette caravelle hors d'âge.

Mais non, ils bossaient comme on bossait tous à l'époque, en partie "à la bite et au couteau". Et cette aviation là je l'aime. A une époque, la Russie profonde, au delà de l'Oural était aussi intéressante, un NDB tous les 150 nautique, mais un bon suivi radar ! parfois des contrôleurs difficilement compréhensibles. Des pistes et des taxiway défoncés, on comprend vite pourquoi les TU et les Illioushin sont des avions aussi solides !. En hiver, de vraies patinoires, à se casser une jambe en descendant de l'avion Devant la baraque en bois faisant office de terminal, les vaches qui paissent tranquillement, sur le parking de vieilles Traban fumantes. Dans le terminal des chiottes sans portes. Des hôtels, si on peut appeler ça comme ça, où il vaut mieux ne rien inspecter, ne surtout pas boire l'eau du robinet ni prendre de douche. Dans le sac la bouteille de whisky pour se laver les dents. Retour au terrain le lendemain pour préparer le vol, s'y prendre un bon paquet de temps à l'avance et s'armer de patience, avant tout trouver le gars qui parle un peu anglais pour donner un coup de mains et faire office de handling. Sur un papier la traduction en russe des phrases clefs pour se dépatouiller. Faire le complément de pétrole à l'arrivée, le lendemain  purger et re-purger et purger encore, plusieurs se sont trouvé en flame out après décollage,.... mauvaise limonade.

Au bout de cela et malgré tout des gens de grande gentillesse, l'équipage qui invite à bord dans son TU134 partager la vodka de l'amitié qu'il ne faut refuser ... le tour sur un vieux simu à lampe et carte murale en relief pour la visu d'un yak 40, on sent minable à essayer de comprendre comment ils font pour faire voler ce bidule.. Sacrés foutus pilotes ces russes.

A la fin de la mission, certes un certain soulagement, mais aussi la satisfaction d'avoir accompli un travail qui demande de la démerde et du bon sens, et ça, ça vaut tout autant que le salaire à la fin du mois.. Un petit morceau de vie dans l'aviation d'affaire..

Bref, une autre époque..