bon dodo !

Quelle passion ! merci de nous la faire partager !

Oui j'ai installé Chile X v1.2 qui contient 70 aéroports, ainsi que le mesh que tu avais conseillé.

Mercredi 15 Avril  11h30  -  Privé de désert  ( La Serena - Atacama )

Au menu aujourd'hui le survol du désert d'Atacama, un des endroits les plus secs du globe.  Départ de La Serena, passage à l'aéroport de Vallenar SCLL et arrivée à Desierto de Atacama SCAT, un petit vol d'une heure et des brouettes. Un peu de relief sur la route, beaucoup de sable et une arrivée proche de la côte.



Le temps de tout mettre en route, de chauffer la bête et demander l'autorisation à la tour, il est près de 11h45 quand je décolle de La Serena avec un ciel quasiment dégagé et une excellente visibilité.



Je dois grimper assez rapidement pour passer au dessus du relief juste au nord de La Serena, avec en toile de fond l'océan Pacifique.



Au bout d'une grosse demi heure de vol au cap, je trouve sans trop de difficultés mon point de passage à Vallenar. J'ai dû descendre un peu pour passer sous un front de nuages, mais la visibilité est bonne et je décide de continuer vers Atacama.



Alors que j'attaque le survol du désert, le plan est simple, il me suffit de laisser le relief à ma gauche tout en le longeant pour arriver à destination. Je m'en réjouis d'avance, j'ai un faible pour le désert depuis le Sahara... à part la brume de mer !



Malheureusement l'histoire se récapépète...  cette fois ci ce n'est pas la brume de mer, mais une couche de nuages qui s'installe à 2500 ft. Elle est compacte (pas de trous) mais pas très épaisse car je devine vaguement le sol à travers.



Je m'approche de ma destination sans que çà s'arrange...  Je sais d'après la carte qu'il y a un peu de relief à proximité du terrain et je ne me sens pas d'aller risquer de me manger la sierra... Je file donc cap à l'Ouest pour traverser la couche nuageuse au dessus de l'océan et revenir vers la terre ensuite.



Une fois la manoeuvre accomplie, je n'ai aucun mal à trouver le terrain dans le décor vide.



Y'a plus qu'à s'aligner et à se poser en douceur ( exercice connu )



A peine au parking et déjà le suivant se pointe pour atterrir... le coin doit attirer les touristes.



Toujours est il que je n'aurai malheureusement pas vu grand chose de cette partie du désert d'Atacama. J'espère que ce sera mieux vers le nord pour le reste du désert et pour ma prochaine cible touristique : le grand Salar d'Uyuni.



Le désert d'Atacama est un désert hyperaride situé au Chili. C'est un désert d'abri coincé entre la fosse océanique d'Atacama et la Cordillère des Andes.  L'Atacama offre une ligne volcanique, marquant la frontière entre le Chili, la Bolivie et l'Argentine. Tout au long de cette barrière naturelle, il y a des volcans frôlant les 6 000 mètres, entourés par des lagunes turquoise, des geysers et des vallées encaissées. Plusieurs observatoires astronomiques internationaux sont établis dans ce désert « extraterrestre » où la NASA a testé de petits véhicules avant qu'ils aillent explorer Mars.

Le désert d'Atacama est cité comme étant le désert le plus aride, le plus sec au monde bien que certains endroits du Sahara notamment le sud de l'Égypte et le sud de la Libye reçoivent une quantité de précipitations comparable à celle du désert d'Atacama. Il abriterait les endroits recevant le moins de précipitations au monde, on a relevé seulement 0,8 mm de pluie à Arica.

La rivalité engendrée pour l'Atacama entre, d'une part le Chili soutenu par la Grande-Bretagne, relayant en partie les intérêts des grandes puissances européennes, et d'autre part, le Pérou et la Bolivie, républiques solidaires par un traité de défense à l'origine, est la cause de la guerre du Pacifique, encore dénommée guerre du salpêtre ou du nitrate, qui dura de 1879 à 1884. La guerre du désert en 1880 mit aux prises l'armée chilienne et l'armée bolivienne, avec les batailles incertaines de Pisagua, Tacna, Tarapaca et Arica. La prise de Morro de Arica amène la victoire définitive du Chili et le retrait précipité de la Bolivie.

Dernière modification par Corsaire31 (24-04-2015 02:28:00)

Jeudi 16 Avril  10h30  -  Quand çà veut pas rigoler...  ( Atacama - Antofagasta)

Deuxième partie du désert d'Atacama, le vol d'aujourd'hui se passe à proximité de la côte et nous emmène de Desierto de Atacama SCAT à Cerro Moreno International SCFA à Antofagasta, après passage par Chanaral SCRA et Las Breas SCTT près de la ville côtière de Taltal. Une heure et demie de vol prévue au dessus d'une zone désertique.



Peu de vent au départ, un beau temps avec quelques nuages à 2300ft et une bonne visibilité, çà se présente pas mal !



Les nuages ont rapidement disparu,  je suis monté à 9500 ft pour avoir de la marge par rapport au relief, et je passe ma première marque de parcours, jusque là tout va bien... (comme disait le gars qui tombait du 20e étage en passant devant chaque fenêtre...)



Peu de temps après je vois devant moi un front nuageux qui m'oblige à descendre à 7500 ft pour passer en dessous.



Plus j'avance et plus çà se gâte, il faudrait encore descendre un peu...  Une fois encore je ne souhaite pas finir éparpillé sur les flancs de la sierra et je me décide pour ma bonne vieille tactique de partir à la côte au dessus de l'eau.



Et en lieu et place de désert, je me retrouve à suivre à vue la côte à basse altitude, avec une visibilité qui n'ira pas en s'arrangeant !



Alors que j'approche de l'arrivée, guidé par la tour d'Antofagasta, j'arrive à repérer les feux de piste.



Il ne reste plus qu'à intégrer en vent arrière pour revenir se poser sur la piste 19 suivant les instructions du contrôle.





Encore une étape qui ne s'est pas déroulée comme prévu pour cause de nuages et de visibilité !  Les déserts ne m'aiment pas...



Antofagasta a donné son nom à la province et à la région d'Antofagasta, dont elle est la capitale.

La ville fut fondée par ordre exprès du président bolivien Mariano Melgarejo Valencia le 27 août 1868. Le 2 octobre 1868, le nom de Chimba est donné à la ville mais peu après, le président le change pour Antofagasta. Cette ville fait partie du Chili depuis le 14 février 1879, à la suite de l'occupation par les troupes chiliennes de la ville. Ce fut le lancement de la guerre du Pacifique.

La ville ne dispose pas d'eau potable par l'apport de rivière. Pour subvenir aux besoins de la ville, l'eau est cherchée directement depuis la Cordillière des Andes. C'est le grand port du Nord du Chili par où part la majeure partie de l'extraction de cuivre de la mine de Chuquicamata sur le plateau central.

La ville bénéficie d'un climat sec, il pleut en moyenne 2mm par an. La température hivernale ne descend pas au-dessous de 12°C et l'été elle ne monte pas au-dessus de 25°C du fait du courant de Humboldt venant de l'Antarctique.

Dernière modification par Corsaire31 (22-04-2015 16:55:07)

avé,  merci des ces partages éducatifs !
j'apprends beaucoup de choses. Je n'ai jamais volé en simu dans ces régions. Je crois que je vais m'y intéresser.

Tu es sur la bonne page, il suffit de cliquer sur " flightsim.com " en face de "Chile airports" et tu arrives à :

http://www.flightsim.com/vbfs/fslib.php … d=36193579

Bon rétablissement, un petit grog moitié rhum moitié eau avec un zeste de citron

Merci
Corsaire31 je suis donc la piste!! côté grog, moitié rhum pas étonnant pour un corsaire !!
Patou: merci, je n'ai rien compris mais merci ami !   non ok je suis le lien merci.

Dernière modification par DANIELSOUFFLET (27-04-2015 14:35:03)

OK merci j'y suis allé
Il y a des airports Chili (je reste sur le Chili pour l'instant) qui sont en plus de la liste scenery de CHILIv1.2: SCAT,SCVS
il y a SCNT qui existe sur la liste
J'y ai trouvé le IA58 PUCARA !!!!!!
Sur la page de chargement de CHILI1.2 dans http://www.freewarescenery.com/fsx/chile.html  il y a des airports en plus.
SCAR,SCBA,SCPE,SCQP,
Mais il y a aussi des airports de la liste de scenery: certains sont ils à changer si vous avez essayé ?
SCIP avec une island, SCCH,SCPQ,SCCI,SCEL,SCVM

bisous

Bon çà y est les deux dernières étapes ont été parcourues, reste plus qu'à éditer les captures d'écran et raconter tout çà...  A première vue il pleut demain, c'est bon signe !

Je savais que j'aurais dû finir pendant l'hiver, mais malgré les retards dus aux contraintes de la vie réelle, je suis quand même arrivé au bout du projet initial !   La descente de l'Amazone, ce sera du gâteau...

Lundi 27 Avril  14h00  -  Déjà vu ...  ( Iquique - Arica )

** NB Etant donné mes soucis actuels d'emploi du temps avec le soleil revenu, j'ai décidé de ne pas faire l'escapade touristique au Salar d'Uyuni, pour rester sur le parcours de l'Aéropostale et faire les deux dernières étapes.

Aujourd'hui on continue à remonter vers le Nord le long de la côte Pacifique du Chili. Ce sera la dernière étape du désert d'Atacama et la dernière cent pour cent chilienne, puisque la suivante nous emmènera au terminal de l'aventure, La Paz en Bolivie. Un vol d'une heure d'Iquique à Arica, sans rien au milieu autre que de la sierra et du désert ...



Le ciel est clair, le vent de 10 noeuds au 210°. Température 23°, haute pression à 1009 Hpa. Par contre comme bien souvent la brume de mer réduit la visibilité qui est annoncée à 20 km. Il n'y a pas beaucoup de trafic à Iquique et je peux décoller sans attendre de la piste 19 après clearance de la tour.



Après avoir fait demi tour pour prendre mon cap au Nord, je passe devant la ville d'Iquique.



Puis comme d'hab' c'est à longer la côte pour l'avoir en repère dans cette visibilité très moyenne.



Alors qu'on se rapproche d'Arica, la visibilité a le bon goût de s'améliorer quelque peu...



Peu avant l'arrivée sur Arica, alors que je longe de hautes falaises, la lune vient me faire un petit clin d'oeil.



Bientôt j'aperçois l'agglomération et le port d'Arica. L'aéroport est au nord de la ville.



Les instructions de la tour me font approcher en vent arrière pour un atterrissage sur la piste 20, il n'y a personne d'autre en attente dans le circuit. Un avion de ligne s'est posé juste avant moi et vient de libérer la piste.



Et hop ! après un petit roulage nous voilà au parking près de la pompe...  une étape qui comme d'autres ne restera pas dans ma mémoire !



Au programme de la prochaine, on quitte la côte et on grimpe vers La Paz dont l'aéroport est au dessus de 13.000 ft.



Arica est une ville portuaire, capitale de la province d'Arica, dans la région d'Arica et Parinacota. Elle a une population d'environ 200 000 habitants, et elle est surnommée la « ville de l’éternel printemps ».

Arica est aussi connue comme l'endroit habité le plus aride au monde, selon les mesures de pluviométrie : les précipitations moyennes annuelles sont de 0,8 mm. Entre 1903 et 1916, il n'y a pas eu une goutte de pluie durant 173 mois.

Près de la ville se trouve la vallée d’Azapa, une oasis où des légumes et olives d’Azapa sont cultivés. Économiquement, c’est un port important, tandis que son climat doux et très sec ainsi que ses plages ont fait d’Arica une destination touristique populaire. C’est également un centre ferroviaire de communications avec la Bolivie.

Dernière modification par Corsaire31 (01-05-2015 16:47:45)

Mardi 28 Avril  10h45  -  Au bout du bout...  ( Arica - La Paz )

On y est, la der des ders...  Arica - La Paz avec un petit crochet pour voir le lac Titicaca.  Plan G annonce 70 mns de vol, mais je sais déjà que çà va être plus !  Départ au quasi niveau de la mer et grimpette à 17.500 ft pour passer tous les sommets en route et atterrissage à El Alto International où la piste est à 13.300 ft, çà va ramer un peu ! On passera du Chili au Pérou, puis retour au Chili avant l'arrivée en Bolivie. J'ai prévu un point de passage au dessus de Charana SLCN au cas où...



Au départ d'Arica il y a une légère couche nuageuse à 2500ft, mais comme de toute façon je vais rapidement devoir passer au dessus, on y va... Peu de vent et une température agréable, de plus le contrôle me fait décoller de la piste 2 ce qui m'arrange puisque mon premier cap à suivre est au Nord Est. Très vite je suis au dessus, montée calée à 1000ft/mn au trim.



On grimpe toujours jusqu'à passer les premiers sommets en travers de la route qui sont à 16.000 ft avant de survoler les hauts plateaux. Il y a rien de trop...



Sur la droite de l'appareil, on retrouve la neige. Les réchauffes carbu et pitot sont déjà enclenchées, et le chauffage de la cabine aussi, la température extérieure est autour de 5° C !



Malgré la visibilité moyenne, je trouve sans trop de soucis mon point de passage, le terrain de Charana. On dirait bien que c'est plutôt sec aussi dans le secteur !



De là je vire au cap 30°, plus de relief à craindre...  Je trouve aussi bientôt la petite ville de Santiago de Machaca à mi-route du lac Titicaca que je ne tarderai pas à voir au loin.



Puis c'est le survol de la partie orientale de l'immense plan d'eau avec une visibilité qui s'est bien améliorée, avant de virer à droite vers La Paz.



Comme c'est mon jour de chance, le contrôle de La Paz me donne clearance pour une approche directe sur la piste 10, quasi dans l'axe de ma route.



A l'approche de la piste, le seul mauvais réflexe à ne pas avoir serait de mettre la richesse au max. A cette altitude, je ne pense pas que le moteur apprécierait...  Sur cet appareil la commande est tirée à 75% passé 15.000 ft ! Heureusement tout se passe bien pour ce dernier atterrissage du Staggerwing...



Et nous voilà au bout du bout de cette aventure Aéropostale, moteur coupé pour la dernière fois sur le parking aviation légère de La Paz...



Il ne reste plus qu'à attendre l'arrivée du DC3 d'assistance avec mes deux compères à bord pour se faire une synthèse de ces nombreuses heures de vol depuis Septembre dernier !



Fondée le 20 octobre 1548 par le capitaine Alonso de Mendoza sous le nom de Ciudad de Nuestra Señora de La Paz (la Ville de Notre Dame de la Paix), la ville a prospéré grâce à sa situation stratégique sur les routes commerciales coloniales. À la suite de la guerre d’indépendance (1809 – 1825) la ville changea de nom pour devenir La Paz de Ayacucho en hommage à la victoire d’Ayacucho. La Paz devient le siège du gouvernement bolivien en 1898.

La ville de La Paz s’est développée dans la vallée de Chuquiago Marka entourée par les montagnes Huayna Potosí (6 088 m) et Nevado Illimani (6 460 m), non loin du lac Titicaca. Sa topographie atypique en fait la capitale la plus haute du monde. La ville, dont le centre se situe à 3 600 m d’altitude, s’étend sur un dénivelé de plus de 1 000 m entre les quartiers aisés de la zone sud : Florida, la Rinconada, Achumani, ou Aranjuez (3 020 m) et le haut plateau d’El Alto (4 000 m), refuge des classes défavorisées.

Actuellement, l'aire métropolitaine compte environ 2 millions d'habitants. El Alto, anciennement la banlieue de la ville de La Paz, est depuis 1985 une ville à part entière, devenant la troisième ville la plus peuplée du pays. Elle occupe les hauts plateaux surplombant la capitale.

Dernière modification par Corsaire31 (06-05-2015 01:11:17)