Courage Jean-Marie.
A ce stade et au vue du rendu, c'est déjà une très belle création.
Michel

Ah...mais je vais faire un effort..jusqu'à novembre où je pense marquer une pause et publier une V1. La V2 comprendra l'ascenseur et les feux car il faut que je me documente. Il semblerait que le code ne soit pas identique à la convention actuelle à part les feux blancs de hune et de poupe, rouge babord et vert tibord. J'ai deviné leur emplacement sous réserve...
Je profiterais de cette pause pour essayer de trouver des documents me permettant de peindre certains accessoires (projecteurs, cabestans etc.).

Je vais terminer le bumping, peut être l'auto illumination et ce sera bon pour la v1.
En attendant, il navigue bien et j'ai compris le pourquoi de ce plan incliné à l'arrière et des marquages !


La référence :







Bof, toujours ce même passage du Martlet  !

JMC

Bonjour,

Je pense que c'est lié au type d'approche de l'époque qui devait se faire en vol quasi horizontal, plan incliné repère de niveau, le cut se faisant au niveau de ce plan. Les pointillés sont vus si on est un peu au dessus de la bonne hauteur d'approche, bon, c'est une ligne continue ou rien si trop bas. En plus, ce qui est incompréhensible de nos jours, les appontages et décollages pouvaient se faire dans les deux sens du pont car, au début, il n'y avait pas de câbles d'arrêt ni (durant toute sa vie) de catapultes et barrières. Ce fait est confirmé par la documentation du Béarn 1927 qui le précise ( 2 mires d'appontage,une pour chaque sens). Je suppose qu'en 1927, les avions embarqués n'exigeaient pas beaucoup de longueur de pont  pour décoller ou se poser.
Quand je dis que c'est de l’archéologie aéronavale, je suis pas trop loin de la vérité !

JMC

Incroyable à l'époque du CDG :



!

Je crois que c'est l'exemple même "du bateau de recherche", qui a malheureusement conduit les militaires de l'époque à penser qu'ils pouvaient s'en passer et lui confier le rôle utile de transport d'avions, tâche à laquelle il s'y est attelé de nombreuses années. Ils ne pensaient en terme de PA qu'à l'escorte des navires de ligne et il n'était pas assez rapide pour ça.

JMC

Bonsoir

Superbe travail, vraiment!!!

A l'époque, les pilotes étaient plus que des "casse-cou"! Les brins d'arrêt du Béarn, tenus par des sacs de sable..
Cela me fait penser à Mermoz: "L'accident, pour nous, ce serait de mourir dans notre lit".

Pour ce qui est du Béarn post 1943, il n'est plus utilisable comme porte-avions. Il est en configuration de transports d'avions tout simplement, avec notamment une grosse grue sur bâbord, au niveau de l'ex pont d'envol.
Les FFL avaient demandé aux américains s'ils ne pouvaient pas le moderniser en porte-avions d'escorte, mais ceux-ci, pas fous, avaient refusé arguant que trop de travaux étaient nécessaires, à juste titre d'ailleurs.
Déjà, il avait fallu négocier pour sa remise en état : il avait passé presque 3 ans à Fort-De-France, sans entretien, et en 1943, il était périmé, délavé, infesté par les moustiques, et ses chaudières hors d'usage. Si je me souviens bien, il avait même été échoué volontairement.

D'après la monographie sur le bâtiment, les travaux de remise en état aux USA furent très longs car n'y étaient employés que des ouvriers qui se trouvaient entre deux chantiers.