C'est un des aspects de l'âge que je n'aime pas, à savoir que les hommes et femmes repères d'une vie, qu'il s'agisse de vedettes, de politiques, de parents, voire meme de son dentiste ou de son notaire,  disparaissent progressivement et il s'établit un certain vide autour de soi.

Mais bon, il reste les vieux avions et le les voitures de collection .....

Un homme d'une gentillesse immense.
Je l'ai connu travaillant à l'Aérospatiale en 1969-1972 sur Concorde.
Il m'a dédicacé un de ses livres.

Reposes en paix Homme des records...

Pierre

Un grand Monsieur nous quitte. Bon vol et merci pour tout. Une pensée et toutes mes condoléances pour sa famille. Ils ont les souvenirs, il nous reste les livres.

Il habitait Léguevin je crois. Ce grand Monsieur s'est envolé pour de bon. Qu'il repose en paix !

Jackpilot a écrit:

C'est un des aspects de l'âge que je n'aime pas, à savoir que les hommes et femmes repères d'une vie, qu'il s'agisse de vedettes, de politiques, de parents, voire meme de son dentiste ou de son notaire,  disparaissent progressivement et il s'établit un certain vide autour de soi.

Mais bon, il reste les vieux avions et le les voitures de collection .....

Que c'est bien dit ! Et surtout, que c'est vrai !

PS: par contre, je ne possède pas de voitures de collection, et mes vieux avions ne sont que virtuels . . . .

RIP Monsieur Turcat . . .

Il n'y a rien que de plus chiant qu'un aviateur de base, l'aviation est un nid de mono-cultivés : à part les avions, rien dans le citron...

André Turcat, lui fait partie de ces êtres exceptionnels, pas le nez dans le guidon, ouverts, doués en aéronautique mais avec le recul suffisant et d'autres passions,

Monsieur Turcat était entre autre professeur d’histoire et spécialiste de l’art chrétien,  poète, (Académie des Jeux floraux) et avait encore bien d'autre cordes à son arc,

Ça calme...

Vous en connaissez beaucoup des mecs en aéro-club ou en compagnie qui sont capables de discuter d'autre chose que d'avion ??

DO28 a écrit:

..... l'aviation est un nid de mono-cultivés : à part les avions, rien dans le citron......

Tu plaisantes bien sur,
            J'ai cru un moment que tu étais sérieux....   

Bien sur que j'en connais des pilotes passionnés qui peuvent aisément parler d'autres choses ,et en plus avec beaucoup de connaissances sur les sujets.
Des pilotes fins ,doués ,avec plein de cordes à leur arc il y en a plein ...tous n'ont pas la chance d'être médiatisés.
Au bon endroit ,au bon moment ....

Cela dit les pilotes c'est comme les toubibs, t'en met 10 ensemble ils ne vont parler que de leur boulot, impossible de leur faire changer de conversation, mais en dehors de ça il y en a qui s'intéressent à d'autres choses, à la pétanque par exemple..

Enfin bon, il ne faut pas non plus faire tout un fromage de ce métier qui ne demande strictement aucun génie particulier, je dirais même au contraire, il ne faut surtout jamais rien inventer, le seul cas il faut essayer d'inventer quelque chose c'est lorsqu'on est face à une situation d'urgence extrême, dans le genre Apollo 13, et qu'on a épuisé toutes les ressources du manuel de procédure. Et là on n'est pas du tout préparé à cela dans la formation d'un pilote.

Fort heureusement ce sont des situations fort rares.. car quand ça arrive, ça se termine souvent plutôt assez mal !

Dernière modification par Bee Gee (16-01-2016 10:30:47)

Bien dis l'ami .
Et pas besoins de tout ça , suffit de rester au bar de l'aéroclub ,écouter quelque vieux raconter leur parcours autour d'une petite mousse et d'un coup bondir hors du hangar parce que  le stearman local a mis en route.

Dernière modification par Gcp18 (16-01-2016 11:27:52)

Ces cas là ne sont pas encore a être classés dans la catégorie Apollo 13, la procédure existe encore dans le manuel, ces machines sont de très bons planeurs et tout à fait manoeuvrable ....  ils ont appliqués ce qu'on apprend lorsqu'on est élève pilote  avec 20 heures au compteur, évidemment eux ont eu un sacré coup de pouce du destin, d'avoir soit un aérodrome soit une zone vachable à portée et surtout dans de bonnes conditions météo,   bien sûr d'autres cas similaires se sont très mal terminés.

Le cas du vol 32 de la Qantas (A380) s'approche davantage de ce que je voulais exprimer..

...

Tous les avions glissent, ....  mais plus ou moins efficacement ..

Les méthodes d'apprentissage du pilotage ont évolué au cours du temps. En France, après guerre, l'avion de référence était le Stampe, qui était tout plein de défauts mais aussi de qualités..... et aussi les qualités de ses défauts. C'est un avion qui dérapait fort bien ce qui rendait la glissade très efficace pour résorber un excès d'énergie en approche. Comme le moteur n'était pas fiable et les pannes fréquentes, une grande partie de la formation était consacrée à cela, vol glissé rectiligne, Prise de terrain en U glissé, etc. La nécessité étant même devenue un véritable dogme !

Avec l'arrivée d'avion plus moderne..... et volant incomparablement mieux..., disposant de moteurs fiables, équipés de volets, et surtout glissant beaucoup moins bien (causes: meilleure stabilité de route, direction moins efficace, portance tranche plus faible, beaucoup moins génératrice de trainée) la méthode à naturellement évoluée, dans les années 80.

Pour quelque chose d'aussi exceptionnelle que le cas Piché, le jeux de continuer à enseigner cette méthode ne vaut plus la chandelle, étant une ultime manouevre de survie du genre "coup de Poker tout ou rien" ou sur ce genre d'avion le résultat peut être pire que la tentative de remède, ces avions ne sont plus fait pour cela, ...  on a vu un Airbus perdre sa dérive sur un coup de tatane incongrue.

.....Cela dit à la place de Piché j'aurai probablement fait comme lui ! mais je suis un trop vieux ex pilote, moulé à l'ancienne méthode !  Et puis il faut aussi un peu de bol car on passe très vite du coté obscure de la force dans ce genre de chose..


A+