salut,

Tout est toujours possible. Sauf si cela coince niveau médical ou la y'a souvent pas grand chose à faire.
Après avec de la motivation, de l'argent, de l'aide, des contacts et un peu de réussite, on y arrive. Mais ce n'est pas souvent facile ... Même rarement.

Haaa merci, mais vous m'aidez pas trop ^^

Cela est-il vraiment possible, en passant par l'énac ?

-- Autre intermédiaire ?

A propos du plan B, je profite de l'occasion pour apporter un élément rarement considéré.

Le plan B, souvent un diplôme et peu importe sa nature en réalité, servira d'une part de garantie, de l'autre de porte d'accès. Une garantie qui permettra à son détenteur de gagner sa vie lorsqu'il cherchera du boulot en tant que pilote, mais aussi lorsque, après avoir cherché des années sans rien trouver, il aura renoncé à son "rêve" (triste cas qu'il faut prendre en considération). Une porte d'accès parce que, une fois engagé dans une compagnie, un diplôme supérieur est souvent exigé pour revêtir les fonctions de management traditionnelles telles que "Fleet Manager", "Chief Flight Instructor", 'Training Manager", "Technical Pilot" et on en passe et des meilleures (pas la peine de rêver à la position de D.O., ce poste ne requérant pas de diplôme mais des relations).

Ce qu'un plan B ne vous apportera pas, c'est l'assurance, à vos 45 ou 50 ans lorsque vous n'en pourrez plus des horaires variables et de la fatigue chronique, de retrouver du boulot hors secteur aéro. Car dans la plupart des cas, exception faite - à quelques restrictions près - de ceux qui entretiennent leurs compétences "plan B", aucun employeur ne souhaitera engager un ingénieur qui n'a plus mis ses mains dans le cambouis depuis sa sortie de l'école/unif 20 ans auparavant, sans expérience et aux portes de la retraite (de leur point de vue). 

C'est pour cela que, de mon point de vue, il est non seulement important de penser à un plan B, mais aussi et peut-être surtout à un plan B bis, autrement dit un maintien des compétences B par la pratique ou la mise à jour constante de ses propres connaissances... Bref, garder le contact avec son plan B tout au long de sa carrière aéro.

Dernière modification par kOOk (18-10-2016 10:36:05)

Salut,
Si je peux te donner mon avis, vu que t'es en terminale tu dois avoir aux alentours de 20 ans, tout comme moi, tu as largement le temps. Il t'est tout à fait possible de réaliser ce rêve, seul hic,c'est onéreux, ça prend du temps et il y a le médical a passer.
Je vois tout le monde parler ici de CTC et CAE Oxford qui coûtent un bras, pour te rassurer, pas forcément besoin d'aller payer 110000€ en Angleterre, si tu a des moyens limités il y a des alternatives bien moins chères en France.

Pour te présenter ma situation, qui fût très similaire a la tienne il y a moins de deux ans, j'ai toujours rêvé d'être pilote. J'ai récemment obtenu mon PPL et je suis sorti il y a un an du CFA de l'aérien avec un bac pro de mécano aéro.

Il se trouve que le club où je vole propose également des formations après la PPL, dont le CPL et l'IR/ME, les deux principales qualifs d'un pilote de ligne auxquelles il faut ajouter l'ATPL théorique (3~4000€) et la MCC pour pouvoir prétendre a un poste de pilote. En ab initio, c'est à dire quand t'arrives avec 0h de vol ni rien, t'en as pour environ 45000€ pour être CPL/IR/ME auxquels tu ajoutés l'ATPL (3000€ pour moi) et la MCC dont je ne connais pas très bien le prix, on m'a parlé d'un peu moins de 6000€ chez Air France. C'est donc une formation assez chère tout de même, mais tu peux t'en faire financer une partie par le fongecif etc. Danq mon cas j'ai pris un crédit étudiant de 30000€ pour m'aider a financer tout ça, et que je ne rembourserait que dans 2 ans après son obtention, à hauteur de 550€/mois. Je n'ai pas un salaire mirobolant, je suis aux alentours de 1600€/mois, mais vivant chez mon père (mais pouvant avoir des apparts très peu chers via mon travail de toute façon), je peux largement voler et faire mon mûrissement sans taper dans l'argent de mon crédit qui sera utile pour l'IR/ME où je depenserai deux fois mon salaire tous les mois pendant disons 6 mois.

Il est vrai qu'avec un BAC pro on n'a généralement pas un salaire très élevé, mais ça reste un revenu, et on a un métier, ce qui est très avantageux par rapport a une personne avec juste un BAC S par exemple. Et comme Kook le souligne très bien, le plan B est très important, et ce BAC pro et le métier qu'il te donne est un bon plan B qui te permettra de vivre tout en cherchant un poste de pilote.

Dans le cas dem mon aeroclub, qui est loin de former autant de pilotes pro que CTC et CAE qui sont de véritables usines industrielles, on peut retrouver les anciens élèves chez AF, parfois captain sur 320, il y en avait chez Air Inter, Regional, dans diverses entreprises de travail aerien, chez Air Algérie, Twin-Jet et maintenant ça va plutôt chez Ryanair, beaucoup certains étant également passés par la case instructeur pour avoir plus d'heures. 

Voilà j'espère avoir pu t'informer et peut-être te rassurer, si jamais t'as besoin d'infos n'hésite pas :)

Dernière modification par BucKD4nnY (18-10-2016 15:56:29)

C'est vrai que les compagnies asiatiques cherechent beaucoup de pilotes et proposent des conditions intéressantes, mais après ils cherchent surtout des captains, pas des copis qu'ils fabriquent à la pelle mais qui ne sont souvent pas très bons ou ne parlent même pas anglais.

La première chose c'est une motivation sans faille et à toute épreuve.

Ensuite bien réfléchir aux choix de vie que ça risque d'imposer, c'est pas forcément une vie toujours bien marrante, c'est un métier qui ne demande strictement aucun sens créatif, si on pense avoir un sens créatif par nature mieux vaut peut être faire autre chose.

Pour ce qui est de la technique, ce n'est pas un métier très savant. Si on est apte médical, le reste vient presque tout seul ... mais évidemment avec beaucoup de travail. Et ça, ça fait partie de la motivation.
.

Dernière modification par Bee Gee (18-10-2016 17:54:50)

Sinon il y a aussi l'IAAG (institut aero Amaury de la Grange) qui est franchement pas cher et à l'entrée facile il me semble Il recrute en partie des futurs pilotes ayant déjà leur PPL pour faciliter les choses.  Si je me rappelle bien c'est l'ancienne école des cadets d'AF.

Tout à fait possible, c'est d'ailleurs comme ça que sont formés la majorité des pilotes pro, l'ENAC ça doit être même pas 20 EPL par an, après tu choisis la voie qui te convient le mieux, Intégré, Modulaire, en école privée ou en club souvent moins cher etc, en fonction de tes revenus et du temps que tu peux accorder à ta formation, moi perso je suis ma formation tout en travaillant et souhaitait continuer comme ça, et ayant déjà ma PPL en étant plutôt contre les intégrées, c'était forcément le modulaire et dans mon club vu que j'y étais déjà, que je m'y plait très bien, que c'est à 10 min de mon travail et 20 de ma maison, et que c'est pas cher tout en ayant une bonne formation. Certains vont préférer une intégrée car c'est beaucoup plus rapide, mais faut en avoir les moyens, tout est une question d'envies et de moyens

Salut,

Je suis personnellement à BFS (Belgian Flight School) on se situe à EBCI, une sorte de middle entre une école comme CTC ou CAE et l'aéroclub, on a l'esprit famille d'un aéroclub, ici tout le monde se connaît (on a par exemple une sortie dans 2 semaines pour aller voir Sully tous ensemble en avant première, 1 mois avant le reste de la Belgique :p ) qui forgent encore plus le fait qu'ici même si on ne vole pas aujourd'hui, on va quand même venir à l'école et y passer la journée.
De l'autre coté on a le choix en formation en intégrée (80K €) et le modulaire (55K €) et l'école veut dès le début nous capter dans l'atmosphère professionnelle, en modulaire, lors du PPL seul 2, 3 élèves s'arrêteront au PPL et n'iront pas à l'atpl, le reste de la prom veut aller plus loin et donc on a cette orientation qui tend vers le côté professionnel comme dans une école style FTE, CTC, CAE

Avant de visiter cette école j'hesitais entre Air Richelieu du côté de Montréal ou la CAE à Bruxelles, le meilleur conseil que je puisse te donner c'est de visiter les écoles car c'est en t'y rendant toi même et en sentant l'ambiance que tu trouveras celle qui correspond à tes attentes.

C'est le choix d'une vie, c'est pour cette raison que je n'ai pas eu peur de me rendre à Montréal pour visiter des écoles alors que j'habite Bruxelles.

Si jamais tu te lances dans une filière autodidacte fais en sorte d'avoir un terrain de dégagement !