Ce vidéo n'est pas disponible dans votre pays ça dit, nous mais tu parle d'ingras

Il vaut mieux que vous ne puissiez pas y accéder car on y explique clairement toutes les misères que les blancs ont faites à ces pauvres Inuits.

EDIT: Vous savez pas utiliser de VPN chez vous ?

Dernière modification par bede40 (21-12-2016 17:48:00)

Bonsoir,
Est ce que j'ai déjà cassé du sucre sur votre dos? Je vous aime trop et je suis, rappelez vous, je suis français de deuxième génération. Mes grands parents (paternel) étaient flamands. Deux raisons, France et Flandres Belges, de ne pas être fier du traitement des minorités.
Le sort des premiers Amérindiens est tragique et inhumain, j'oserais défendre l'idée que vos ancêtres, sans être des anges, ont été infiniment plus humains que les immigrés du sud de la "Belle province". Et n'oubliez surtout pas, que même si un pardon ne soigne pas tous les maux, vous avez été une des seules nations d'Amérique à demander officiellement à "votre" minorité ethnique. Tout n'est pas perdu pour vous autres.
amitiés, Pascal.

Merci Greenhopper pour ce partage !

Un bref résumé de l'affaire pour nos amis canadiens interdits de connexion:

Disons que ces pauvres canadiens toutes origines et confessions confondues ne portaient aucune attention hostile aux Inuits. Ce sont les militaires US qui ont déclaré auprès des autorités d’Ottawa le malaise ressenti par les troupes au contact de ces peuplades vivant en été sous la tente et en hiver dans des igloos. En grands précurseurs de l'inculcation des libertés individuelles et de la pensée universelle, ne pas oublier que, chez eux, les peuples autochtones ont finis derrière des barbelés dans le meilleur des cas ou lestés de plomb dans le pire afin de leur couper toute envie de circuler en dehors des zones assignées, ils ont réussis à émouvoir le gouvernement. A l'écoute du grand-frère, Ottawa a donc fourni des préfabriqués en remplacement de l'habitat traditionnel et interdit le mode de vie inuit en fixant les populations. Anecdote: en raison du sol gelé, toute conduite souterraine est impossible, donc l'alimentation en eau potable et l'évacuation des eaux usées se fait par camion ... les russes en Sibérie, ils font comment eux?

Mais ces incultes d'indigènes maintenaient malgré tout certaines de leurs coutumes ancestrales dont le déplacement en traineau tirés par des chiens pour la chasse ou la pêche, la belle affaire, un massacre général des chiens a été décidé et organisé, curieusement miss BB ne s'en est jamais offusquée. Rappel: tout ça s'est passé lors de la deuxième moitié du XXème siècle, pas en 1700 et des.

Comme disent les Inuits, la chute du pilote de traineau n'occasionnait souvent qu'une blessure d'amour propre suite à la rigolade des copains. Ces traineaux remplacés par des motos-neige au grand plaisir d’Exon ou assimilés occasionne des blessures autrement plus graves, voire des décès, qui, au vu du développement des moyens sanitaires locaux, ont nécessité la mise en place d'un service d'évacuation sanitaire important.

Bref, tout à l'avenant ou comment transformer une situation stable et autogérée en problème national.

Ces pauvres Inuits ont enfin réussi à imposer leur langue tout récemment, là on ne jette la pierre à personne puisque, chez nous,  le français a été imposé à grands coups de taloches distribuées par des instituteurs (rices) républicains et les langues régionales reconnues que très récemment. De fait, dans le reportage tous les Inuits parlent l'inuit et ne s'expriment jamais dans d'autres langues.

On fait l'impasse sur le devenir de la jeunesse inculte qui est le même que chez-nous, passer sa journée entre le bar du coin et le canapé amène aux mêmes considérations existentielles et abouti souvent au mieux à la délinquance et au pire au suicide.

C'est donc l'histoire du premier pilote inuit. Pilote qui a créé et développé sa boîte de transports aériens, histoire racontée au travers des mutations imposées aux inuits. Compagnie vendue à la confrérie inuit lors de sa prise de retraite et qui vole actuellement sous les couleurs d'Air Inuit.

Le plus remarquable du personnage est que tout au long du reportage, et de sa vie dans les archives, le gaillard porte toujours sa doudoune, son jean, ses godasses de montagne et sa casquette même lorsqu'il siège au conseil d'administration d'Air Inuit (là, il enlève la casquette!) ou se promène dans les rues d'Ottawa. Comme quoi l'habit ne fait vraiment pas le moine quand on est un grand bonhomme.

On remerciera une fois de plus ces braves gens qui, une main sur la Bible, l'autre sur le cœur, fixent avec fierté leur bannière étoilée sans avoir jamais rien appris et retenu de l'Histoire.