La Jupiler au FL360, çà passe super bien et RAS sur le goût...
Bon, le soucis avec les Australiens c'est qu'avec leurs bières à l'eau pour enfants... un rien suffit à leurs hôter le peu qu'elles ont...

Pour le goût j'en sais rien, mais c'est surtout le degré d'alcool qu'il faut baisser en fonction de la pression. Sans jeu de mot!

2100 - 2400m

....  L'altitude cabine dépend de la delta_P  ....  donc yzonka pressuriser à 14 PSI etpivoilà !

"Une bonne bière
ne s'apprécie qu'au niveau de la mer !"

c'était le dicton du jour !

Ce qui déprécie le goûts des aliments c'est surtout la peur panique des passagers qui leur stresse le fond du gosier....

vbazillio a écrit:

Ca doit dépendre des machines, mais un avion au niveau 300 pressurise la cabine à quelle "altitude" ?

WIKI : https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Boyle-Mariotte

Patou

androl2015 a écrit:

Pour Patou

Après le cercueil volant, la bière

https://www.medsyn.fr/perso/g.perrin/ae … sation.htm

Au sol la pression vaut 14.6 PSI, au FL410 elle ne vaut plus que 2.6 PSI,

La question du jour est pourquoi on ne pressurise pas les avions dont le plafond certifié est le 410 à 12 PSI préservant ainsi le goût de la bière ?

top 3 minutes pour répondre.

...

Et pour décapsuler la Betsy (pas d'allusion, hein!) il faudra donc une quoi?...une Cerveuse bien sûr!

Y dos cervesas para Bede40.

Dernière modification par BERJU83 (10-03-2017 17:24:49)

flighty a écrit:

Quelle est la difference de cette bière aux autres qui sont deja servies à bord. A chaque fois que je vole, on m'offre bien de la biere. et cela depuis longtemps avec Alaska Airline, Delt, etc. Comprend pas l'interet de l'article.

Le goût. On part du postula que le goût est altéré par la pressurisation et l'environnement de l'appareil. La bière est faite différemment de telle sorte qu'on se rapproche du goût normal (au sol) d'une bière.

philouplaine a écrit:

Malheureusement, le goût des aliments et des boissons est différent à l’altitude à laquelle la cabine en vol est pressurisée. Pour pallier cela, la compagnie Cathay Pacific a développé une bière spécialement pour qu’elle ait un goût de bière bien nette dans un avion en vol à l’altitude de croisière.

philouplaine a écrit:

Le brassage a été modifié pour qu’au final la bière soit excellente à boire à de hautes altitudes. Par exemple, l’amertume est ressentie plus fortement dans une cabine pressurisée qu’au sol. La bière BETSY est donc significativement moins amère. Il y a eu d’autres modifications.

Dernière modification par vbazillio (10-03-2017 18:19:43)

Coucou tout le monde!
Ah c'est agréable de voir que ce post déclenche une bonne discussion avec pas mal d'humour.
Merci de vos commentaires bien sympas.
Je pense en effet, comme BeeGee, que cette annonce de Cathay Pacific et de sa bière Betsy est ... en partie une histoire de pub!
Mais je pense pas que ce soit une pub "mensongère" parce qu'en effet le goût est altéré par la pressurisation à 2 100 - 2 400 m! C'est une simple question de physiologie!
La pressurisation, même si elle n'est pas brutale dans un avion est quand même rapide - moins d'une heure -. On atteint 2 100 m plus rapidement que dans la réalité d'un voyage en montagne par la route ou par le train. L'organisme est donc plus stressé en avion.
Il en résulte 2-3 réactions physiologiques qui, combinées, réduisent effectivement la sensibilité des passagers aux saveurs et leur perception du goût. C'est médical!
1) L'hygrométrie très basse de l'air conditionné à bord conduit à un fort dessèchement des muqueuses nasales qui, par réflexe, produisent des muquosités, surtout dans la partie arrière des fosses nasales, qui bloquent, par effet barrière, les récepteurs olfactifs;
2) la différence de pression rapide conduit à un gonflement des muqueuses nasales ce qui freine la propagation des odeurs dans le nez ce qui réduit la sensibilité gustative;
3) la différence de pression rapide conduit à un gonflement des muqueuses de l'oreille interne ce qui peut, chez la plupart des gens et outre la désagréable impression des oreilles bouchées, provoquer la compression du nerf gustatif qui passe par là!!! Et du même coup, altérer le ressenti gustatif du cerveau.
Bien sûr, comme toujours, ces effets seront très variables d'un individu à l'autre.
Mais Air France, pour ses repas et surtout ceux servis en classe Affaire et en Première classe, demandent aux grands chefs qui officient de tenir compte du goût altéré des passagers dans les petits plats qu'ils doivent concocter.
D'ailleurs le nouveau Boeing 787 Dreamliner qui est construit en matériel composite plus résistant que l'aluminium vole plus haut que les autres avions de ligne et, surtout, du fait de son fuselage plus résistant, peut pressuriser a cabine moins fortement: à l’équivalent de 6 000 pieds (1 828 m). Les passagers se sentent mieux et, aussi, leur perception des goûts est moins altérée...
Bonne semaine et à très bientôt!
Philippe

philouplaine a écrit:

Coucou tout le monde!
Ah c'est agréable de voir que ce post déclenche une bonne discussion avec pas mal d'humour.
Merci de vos commentaires bien sympas.
Je pense en effet, comme BeeGee, que cette annonce de Cathay Pacific et de sa bière Betsy est ... en partie une histoire de pub!
Mais je pense pas que ce soit une pub "mensongère" parce qu'en effet le goût est altéré par la pressurisation à 2 100 - 2 400 m! C'est une simple question de physiologie!
La pressurisation, même si elle n'est pas brutale dans un avion est quand même rapide - moins d'une heure -. On atteint 2 100 m plus rapidement que dans la réalité d'un voyage en montagne par la route ou par le train. L'organisme est donc plus stressé en avion.
Il en résulte 2-3 réactions physiologiques qui, combinées, réduisent effectivement la sensibilité des passagers aux saveurs et leur perception du goût. C'est médical!
1) L'hygrométrie très basse de l'air conditionné à bord conduit à un fort dessèchement des muqueuses nasales qui, par réflexe, produisent des muquosités, surtout dans la partie arrière des fosses nasales, qui bloquent, par effet barrière, les récepteurs olfactifs;
2) la différence de pression rapide conduit à un gonflement des muqueuses nasales ce qui freine la propagation des odeurs dans le nez ce qui réduit la sensibilité gustative;
3) la différence de pression rapide conduit à un gonflement des muqueuses de l'oreille interne ce qui peut, chez la plupart des gens et outre la désagréable impression des oreilles bouchées, provoquer la compression du nerf gustatif qui passe par là!!! Et du même coup, altérer le ressenti gustatif du cerveau.
Bien sûr, comme toujours, ces effets seront très variables d'un individu à l'autre.
Mais Air France, pour ses repas et surtout ceux servis en classe Affaire et en Première classe, demandent aux grands chefs qui officient de tenir compte du goût altéré des passagers dans les petits plats qu'ils doivent concocter.
D'ailleurs le nouveau Boeing 787 Dreamliner qui est construit en matériel composite plus résistant que l'aluminium vole plus haut que les autres avions de ligne et, surtout, du fait de son fuselage plus résistant, peut pressuriser a cabine moins fortement: à l’équivalent de 6 000 pieds (1 828 m). Les passagers se sentent mieux et, aussi, leur perception des goûts est moins altérée...
Bonne semaine et à très bientôt!
Philippe

Salut Philippe,

N'ayant aucune connaissance scientifique en gastronomie, j'accorde ce que tu es en train de dire. Toutefois, à mon sens, un cerveau humain ne peut pas anticiper le gout d'une bière qu'on n'a jamais bu au sol ou en altitude. D'autant plus qu'il y a des bières plus amere que d'autres, plus alcoolisées que d'autres. En fin de compte tout ce que l'on distingue à FL330 c'est qu'il s'agit tout simplement d'une bière...froide ou tiède. Une Guiness sera toujours amère et appréciée où que l'on soit.

Bonne journée