#1 [↑][↓]  21-04-2008 17:49:50

Yann
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Lieu: Lausanne, Suisse
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Encore un acte de piratage

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#2 [↑][↓]  21-04-2008 17:53:50

VansFoxy
Elève Pilote
Lieu: Troyes
Date d'inscription: 15-03-2008
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Re: Encore un acte de piratage

Allez c'est reparti... Mais ça ne cessera jamais :G:G:G


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#3 [↑][↓]  21-04-2008 18:26:49

Bleu-ciel
Pilote confirmé
Lieu: Cavaillon
Date d'inscription: 25-03-2008

Re: Encore un acte de piratage

il y a pas mal de coups de pied au "cul" qui se perdent  :b:b:b

Bleu-ciel

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#4 [↑][↓]  21-04-2008 18:57:16

Jean-Paul
Copilote
Lieu: Villeneuve d'Ascq - Nord
Date d'inscription: 15-03-2008

Re: Encore un acte de piratage

Il faut vraiment être c.. :b

JP

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#5 [↑][↓]  21-04-2008 19:02:02

Ti Loup
Copilote
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Re: Encore un acte de piratage

Faut dire que les "autorités" se démènent pour dissuader ces crétins (c'était de l'humour second degré, vu que les autorités en question ne savent même pas par quel bout on tient une souris)...
Bonne soirée !


"Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve."  St Ex.

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#6 [↑][↓]  21-04-2008 19:02:23

YQB30
Pilote confirmé
Lieu: Québec
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Re: Encore un acte de piratage

Peut être qu'ils aiment pas le foot !

bande de cret....

le pire c'est que ca ne leur donne rien ! C'est comme faire des grafitis ou casser la voiture de je sais pas trop qui, ce WE. le president du PSG ou quelque chose comme ca, j'ai cru comprendre. Mais on est loin de tout cela ici nous.

bref, un acte de barbarie débile.

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#7 [↑][↓]  21-04-2008 20:14:06

Yann
Modérateur
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Lieu: Lausanne, Suisse
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Renommée :   37 

Re: Encore un acte de piratage

En plus un tel site rends service aux gens, si vous n'avez pas compris le principe, il sagit d'acceuillir chez sois ou dans son jardin pour un prix dérisoire (ou pas) des supporters de foot de l'Euro 2008.

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#8 [↑][↓]  21-04-2008 20:44:02

Ludo21
Elève Pilote
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Re: Encore un acte de piratage

Du grand n'importe quoi :b Encore une illustration de la bêtise humaine...

YQB30 a écrit:

le pire c'est que ca ne leur donne rien ! C'est comme faire des grafitis ou casser la voiture de je sais pas trop qui, ce WE. le president du PSG ou quelque chose comme ca, j'ai cru comprendre. Mais on est loin de tout cela ici nous.

C'est une des raisons pour laquelle je souhaite retourner au Québec pour y vivre... le respect d'autrui. On peut vous citer comme exemple à suivre, et c'est une valeur qui devient de plus en plus rare.


"Keep your eyes on the stars, and your feet on the ground" T. Roosevelt
http://eos-aerospace.blogspot.fr/

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#9 [↑][↓]  21-04-2008 23:00:26

YQB30
Pilote confirmé
Lieu: Québec
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Re: Encore un acte de piratage

Ludo21 a écrit:

Du grand n'importe quoi :b Encore une illustration de la bêtise humaine...

YQB30 a écrit:

le pire c'est que ca ne leur donne rien ! C'est comme faire des grafitis ou casser la voiture de je sais pas trop qui, ce WE. le president du PSG ou quelque chose comme ca, j'ai cru comprendre. Mais on est loin de tout cela ici nous.

C'est une des raisons pour laquelle je souhaite retourner au Québec pour y vivre... le respect d'autrui. On peut vous citer comme exemple à suivre, et c'est une valeur qui devient de plus en plus rare.

on a autre chose qui n'est pas forcement mieux. on pourra s'en parler longuement. Mais en 2 mots, en France ou en Europe, quand on est pas content, on le dit, on le fait savoir. Ca change pas forcement, ca fait chier bien du monde quand il y a des grèves, mais ca fini par bouger.
Ici au Québec, les gens ne disent rien, mais râlent entre eux. On ne construit pas un pays en ne disant jamais rien.
La mémoire ici est un faculté qui oublit plus vite qu'ailleur on dirait..

Mais bref, ceci est un autre débat.

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#10 [↑][↓]  21-04-2008 23:46:57

Zangdaarr
Pilote Virtuel
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Re: Encore un acte de piratage

YQB30 a écrit:

on a autre chose qui n'est pas forcement mieux. on pourra s'en parler longuement.

Ne rien dire en face et tout dans le dos, on a ça aussi en France rassure toi ^^


https://www.ivao.aero/data/images/awardsdiv/DD.gif https://www.ivao.aero/data/images/awardsdiv/DI.gif

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#11 [↑][↓]  22-04-2008 06:00:58

flighty
Pilote Virtuel
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Lieu: Edmonton CYEG, Alberta, Canada
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Re: Encore un acte de piratage

On ne construit pas un pays en ne disant jamais rien

A la lecture ton message YQB30, je ne peux m'empecher d'intervenir par ceci:

De toute facon en ayant vecu au Qc, je suis persuadé que le projet de créer un pays est plus qu'un projet folklorique puisqu'au fond tout est emotionnel et vide d'objectivité. C'est l'emotion des années 70. Surtout quand on sait que économiquement le Qc vit pratiquement par la péréquation (ou desequlibre fiscal), un transfert federal en provenance des autres canadiens en dehors du Qc qu'ils ne cessent de repprocher et parfois insulter.

Comme tu dis, au Qc, on n'aime pas trop les debats et on evite les regards des autres. Mais dans le dos c'est autre chose. J'ai tellement à raconter la-dessus pour remplir 200 pages. On en a tellement vu lors des debats de l'accomodement raisonnable à tel point que cette société est fermée. Cela me rappelle une dame qui dit qu'il faut faire passer un test de francais à tous les immigrants qui debarquent au Qc. Alors qu'elle meme (comme beaucoup sur place) ne passe pas ce test. 3 fautes à chaque phrase. et c''était en live smile. Ironie des choses, il faut aussi rappeler que mis à part des gens non-francophones comme des colombiens, la plupart des gens qui arrivent au Qc sont des immigrants venant des pays comme la France, Suisse, Belgique, etc. assez instruits et moyennement fortunés.

A vouloir reclamer cette " société distincte", finallement tout est distincte la-bas: parmi les plus mauvaise route au Canada, population la plus taxée en amérique du nord, l'État le plus endetté en amerique du nord, taux de suicide sans concurent, mentalité revendicatrice par rapport aux autres candiens (1/13 états), y parler un bon francais peut etre un handicap, Montreal est la capital de chomage au Canada. 80% des chauffeurs de taxi sont immigrants et diplomés. Sondage effectué par télémarketing (parmi les meilleurs au Qc) où plus de 50% des québecois ont dit être racistes.

Voilà ce que j'ai trouvé sur un site forum pour resumer, un recit d'un francais qui s'appelle Yann et en bas la reponse d'un certain André Paquet (assez mechant):

Après une décennie au Québec, j’ai décidé de rentrer en France, pour mon bien et celui de mon premier fils. J’ai pourtant fait deux longues tentatives pour faire du Québec mon chez-moi. La première qui a duré 7 ans, la seconde 4 ans. J’ai payé des centaines de millier de dollars en taxes, j’ai fait des enfants que les Québécois ne font plus, je suis tombé en amour pour une belle québécoise et j’ai même tenté de créer une compagnie alors que c’est souvent peine perdue quand on n’est pas du pays. Mais rien n’y a fait. Le Québec n’a été pour moi qu’une longue déception.

Il y a 10 ans, le Québec n’était pas dans cet état de délabrement d’aujourd’hui. Il n’y avait pas ce racisme anti-immigré qui fait le quotidien des nouvelles depuis quelques années. Il n’y avait pas ces problèmes économiques qui annoncent des vaches maigres pour plusieurs générations à venir. Il y a 10 ans, le Québec avait quelques atouts, même si le corporatisme sectaire, frileux et xénophobe de la province faisait déjà passer la DGQ pour de fieffés affabulateurs. Sept ans plus tard, à ma deuxième tentative, je n’ai plus rien trouvé de valable. J’ai constaté que la société québécoise s’était contractée dans un repli identitaire face à sa propre dévolution. Un marasme qu’il est impossible de dénoncer, en tant qu’ancien immigré, même si on le subit tous les jours. Critiquer le Québec n’est réservé qu’aux locaux qui se font même traiter alors de colonisés par les pure-laines.

Je suis donc rentré en Provence où je me sens finalement chez moi et ou je me sens aussi plus « homme » (moins qu’en Israël certes mais assez pour ne plus baisser la tête comme avant, devant ces matrones misandres qui conduisent cette province).

Je vais donc ici dresser la liste de tout ce qui m’est apparu cruel au Québec (les points positifs sont maigres et tous repris par Tourisme Québec. Sauf que, un immigrant n’est pas un touriste, détail d’importance qu’il comprendra avec les années).

Si vous êtes un futur immigrant au Québec, prenez la peine de lire ceci est ne croyez pas que vous serez plus fort que les autres (si c’était le cas, vous n’en seriez pas à chercher à immigrer, au Québec en plus!)

- La xénophobie. On a beau dire et entendre que les Québécois sont nos cousins, la réalité du terrain n’est pas facile à vivre. Pour reprendre une juste expression lue sur le site immigrer-contact, les Québécois vous accueilleront à bras ouverts, mais ne les refermeront jamais. Les Québécois sont généralement soit hostiles à l’étranger, soit indifférents, comme partout ailleurs. Le coté multiculturel mis en avant par le gouvernement à l’étranger, pour attirer le chaland, n’est que pure fantasme. On se rend vite compte, au Québec, que l’étranger est mauvais. L’anglophone d’abord, parce qu’il est Canadien; l’Américain aussi, parce qu’il est capitaliste; l’immigrant ensuite, parce qu’il vient voler « la job »; le Français surtout, parce qu’il vient de France; l’Indien, parce qu’il chiale malgré ses avantages; le BS, parce qu’il y en a trop… À vivre au Québec, on apprend le sens de l’exclusion, et il est marqué du sceau du « nouzot » qui rassemble les « pure-laine » sous une même bannière et exclut de facto les impies, les importés, les minorités (…) sous le vocable de « euzot ». Mais c’est un peu ma faute aussi. J’aurais du savoir qu’une province qui clame son indépendance depuis des années a développé un sentiment nationaliste fort. Et ce nationalisme s’organise autour d’un concept identitaire : « le Québec aux Québécois! ». Ainsi, la Province a rapatrié tout un tas de prérogatives gouvernementales, qui font double-emploi avec Ottawa, mais donnent l’impression que le Québec ne peut être administré… que par des Québécois. Alors, l’étranger ou l’allophone est accueilli avec la même réserve que le continental en Corse. En dépit du mythe entretenu à l’étranger, le Québec n’est plus vraiment accueillant pour les immigrés, moins encore s’ils sont visibles, audibles ou trop croyants.

- Le féminisme. Ne croyez pas ceux qui vous diront que c’est partout pareil! Le féminisme au Québec est institutionnalisé. Ce n’est pas l’affaire de quelques lobbies qui braillent de temps à autre sur des plateaux télé, comme en France. Le féminisme québécois est une marque de commerce autant que de fabrique. Les lobbies sont surpuissants et bien représentés au Ministère de la Condition Féminine qui a droit de véto sur tous les autres Ministères! Ajoutez à cela le Conseil du Statut de la Femme et les Fédérations des Femmes du Québec et vous comprendrez pourquoi les associations féminines recueillent des centaines de millions de dollars en subventions chaque année alors que les quelques regroupements d’hommes n’obtiennent que des miettes. Le féminisme au Québec est radical en ce sens qu’il est mysandrique. La femme est représentée à tous les niveaux (chansons, films, téléséries, médias, publicités…) comme une déesse victime de la dégénérescence humaine incarnée par l’homme, le mâle (qui au Québec, ne prend ni E ni accent). Ainsi, petit à petit, le système, insidieusement, castre ses mâles et en fait des hommes-roses, sortes d’androgynes résignés à leur condition. Au Québec, l’homme sera toujours représenté comme le démon, le coupable, le fautif. Les journaux, la radio, la télévision (…) se font le relais des campagnes de dénigrements sexistes orchestrés par les lobbies féministes. La désinformation se justifie par le besoin d’aller chercher des subventions toujours plus importantes. On nous parle de pédophiles et de prédateurs sexuels à tous les repas. Ainsi, au Québec, tous les ans, on commémore la tuerie de polytechnique qui a fait 15 victimes, par un psychopathe qui disait haïr les féministes. Depuis plus d’une décennie, la Machine célèbre ce drame pour bien faire comprendre aux hommes qu’ils ne sont que tolérés dans cette société. D’ailleurs, leurs maux n’intéressent personne. Cinq fois plus d’hommes que de femmes se suicident chaque année au Québec (plus de 1000 par années). La première cause de mortalité au Québec chez les hommes de moins de 40 ans est le suicide. Le Québec a le plus haut taux de suicide chez les jeunes garçons de 19 à 25 ans. Mais cela, les féministes n’en ont cure. Il est impossible d’en parler. Les quelques associations qui tentent de défendre les hommes et les pères bafoués par le système sont vilipendés par des matrones bien installées dans la sphère publique et politique. Au Québec règne une loi du silence qui étouffe et amoindrit. En tant qu’homme, on finit par se révolter d’être constamment déconsidéré, humilié et accusé par anticipation de tous les vices. On a l’impression de vivre dans un film d’Hitchcock. Une fois qu’on a pris conscience de la machination, on la voit partout. Au bout de quelques années, soit on capitule et on s’avilit, soit on se rebiffe et on s’enfuit sauver sa « virilité » ailleurs.

- La fiscalité. J’ai tendance à dire qu’en France, on paie beaucoup d’impôts mais qu’on en a pour son argent. Au États-Unis, on paie très peu d’impôts et donc, on n’a pas grand chose en retour. Au Québec, on paie beaucoup d’impôts en plus de ne pas avoir grand chose en retour! Au début, on est sidéré, puis on finit par comprendre : le Québec s’est doté d’une politique d’assistanat social appelé « modèle québécois » et empruntant tout un tas de concepts beatnik venant des pays Nordiques. Dans les années 70, il était facile d’être généreux avec l’argent des autres (Ottawa d’abord, les générations suivantes ensuite) et de vivre à crédit. Ce que fit l’État durant les 30 glorieuses. Le Québec s’est construit en pleine révolution sexuelle, dans la mouvance gauchiste de Che-Guevara et avec la noble intention de développer la distinction québécoise de manière à s’affranchir du reste du Canada. S’est donc développé un modèle social terriblement onéreux et passablement étouffant. Au Québec, tout est géré par l’État et sa cohorte de fonctionnaires. Si vous pensez que la France est un mammouth, c’est un rat en comparaison! Pensez qu’une province dix fois moins peuplée compte davantage de Ministères! Que ce soit l’aide sociale, les syndicats, les fonctionnaires, les subventions, les études, les lobbies (…) ca coute cher. Or, au Québec, plus de la moitié des actifs ne paient pas d’impôts. Les entreprises non plus parce qu’elles s’installeraient en Ontario autrement. Reste donc la classe moyenne qui supporte le plus gros de l’assiette fiscale de la Province. Une classe moyenne ténue qui s’amenuise d’année en année avec la fuite des cerveaux vers les USA et l’Alberta. Une fuite qui n’est d’ailleurs pas compensée par l’immigration, elle-même de plus en plus paupérisée. Bref, au Québec, la fiscalité égorge l’honnête travailleur et rend ahuri l’immigrant Français qui découvre que le Québec ne partage avec l’Amérique que quelques longitudes seulement. Et ce n’est pas près de changer en considérant la dette colossale de la Province et le délabrement croissant de toutes ses infrastructures.

- Le système de Santé. La Délégation Générale du Québec, à Paris comme à Bruxelles, est prompte à dire que le Canada a un des meilleurs systèmes de Santé au monde. Or, il se trouve que l’accès aux soins est tellement difficile que l’on fait face à une situation digne du tiers monde. Le sous-financement chronique du système de Santé tient à deux facteurs difficilement conciliables : la gratuité obligatoire des soins, excluant donc le privé de la sphère médicale; le vieillissement de la population, une conséquence de l’après-guerre aggravée par un quart de siècle de féminisme. Il n’est donc pas rare, au Québec, d’attendre 6 à 8 heure, assis sur des chaises de cantine, dans une ambiance de dispensaire d’Afrique, pour voir un médecin en devoir, en coup de vent, parce que le médecin de famille est indisponible pour les deux mois qui viennent. Il est normal, au Québec, d’attendre plusieurs mois pour voir un spécialiste et d’attendre plusieurs années pour une chirurgie non-urgente. La visite d’un hôpital en dissuadera plus d’un d’être malade. Les couloirs débordent de patients, les visiteurs passent et repassent devant des malades laissés des jours et des jours à la vue de tous, les bâtiments sont vieillots, l’équipement est vétuste et l’attente, pour toute chose, est interminable. Quand on vient d’Europe, le choc est brutal! Je connais plusieurs Marocains qui n’ont pas hésité à rentrer au pays pour se faire soigner! Quant à l’option du privé, elle est interdite par la loi. Le sujet est débattu depuis des années, sauf que le Canada est avec la Corée du Nord, le seul pays qui interdit les hôpitaux privés.

- Le corporatisme. Le Québec va chercher en Europe des diplômés pour les jeter en pâture aux Ordres et aux Associations professionnelles. Je l’ai dénoncé dans un article paru sur le Québécois Libre (vers un gâchis de compétences, http://www.quebecoislibre.org/07/071007-3.htm). Ingénieur en France comme dans plusieurs autres pays où j’ai travaillé, il n’y a qu’au Québec où je n’ai pas pu l’être, alors que j’avais été « sélectionné » sur ce critère. Cela pourrait être risible si cela n’était pas dramatique pour bien des immigrés, arrivés en famille et se rendant compte une fois sur place que leurs diplômes ne valent rien, leur expérience déconsidérée et qu’ils n’ont d’autre choix que de reprendre leurs études dans un parcours du combattant digne des douze travaux d’Astérix! Certains renoncent et rentrent ou repartent ailleurs. Nombreux restent, parce qu’ils n’ont pas le choix. Quand on vient d’Afrique du Nord et que l’on est parti pour « l’Amérique », on n’a pas le droit de rentrer plus pauvre qu’au départ. J’ai rencontré ainsi des pharmaciens, des dentistes, des chirurgiens (…) végéter dans des emplois sous-qualifiés, dans des pizzérias, dans des taxis, dans des centres d’appels, à prétendre au téléphone, à la famille restée au pays, qu’ils vivaient ici une vie extraordinaire. Le corporatisme québécois est frileux, xénophobe et protège ses membres de la manne étrangère. Comme les Cadres n’ont pas le droit de se syndiquer au Québec, ils ont choisit une autre voie qui assure le protectionnisme, mais l’immigré en paie le prix en sacrifiant sa carrière, son expérience et ses acquis.

- Le nombrilisme ethnocentriste. Au Québec, on ne parle que du Québec et quand on le compare au reste du monde, c’est seulement pour l’encenser. Ce nombrilisme s’inclut dans une politique étatiste de rassurement populaire : « l’État s’occupe de tout et le Québec est un leader mondial dans tout un tas de domaines ». Pour tous ceux qui viennent d’ailleurs, ce leitmotiv en boucle dans l’inconscient populaire amuse au début puis agace et exaspère très vite puisqu’il justifie la frilosité du corporatisme local : « puisque le Québec est en avance sur le Monde, il est normal que les diplômés d’ailleurs soient forcément sous-qualifiés! ». Pourtant, une fois sur place, baigné dans le monde du travail, force est de constater que le niveau n’a rien d’extraordinaire. Le Québec n’échappe pas à la mode nord-américaine de l’auto-gratification. Par contre, quand l’incompétence est en cause, elle sera toujours camouflée sous le tapis des impondérables. Ainsi, l’état désastreux des routes est imputé au climat « terrible et unique sur la planète », aucunement au travail cochonné du MTQ. Ainsi dit, les payeurs de taxes auront l’impression d’être surhumains pour vivre dans des conditions planétaires extrêmes. Cet exemple se dérive en milliers d’autres. Alors, quand un immigré (comble de crime de lèse-majesté, s’il vient de France) à l’outrecuidance de critiquer la Belle-Province, la porte lui est montrée au premier timbre de son accent pointu. S’il utilise un parlé trop châtié avec l’accent de Paris, c’est tout juste si on ne le raccompagnera pas à Dorval pour le premier vol sur Air-France. Au Québec, même en tant que citoyen, le profil bas est obligatoire pour l’immigré. Ca donne, après quelques temps, l’impression de ne pas être « chez soi ». Vivre au Québec, avec cette obligation de réserve induite par son rang d’importé, force au repli identitaire. J’ai pourtant vécu dans une dizaine de pays et jamais je ne me suis senti aussi étranger qu’au Québec, alors même que je suis Canadien. En cela, la province est une société distincte. Au Québec, je devais taire que je venais de France; dans le Canada anglais, je devais taire que je venais du Québec, il n’y avait qu’aux USA que je me sentais un peu plus libre. Le Québec a une volonté d’accueil assez limitée; il voit dans l’immigration, à tort ou à raison, la noyade de son identité. Dans le reste du pays, l’identité s’organisme autour de la citoyenneté. Pas au Québec! Tout y est épidermique. Un immigrant n’a pas le droit de ne pas aimer, on lui demandera alors de « retourner chez lui ».

- L’immobilisme. Quand je suis arrivé au Québec, il y a une douzaine d’années, j’ai été émerveillé. J’ai aimé la ville, ses lumières, son coté nord-américain des films, la propreté de ses rues, les murs immaculés des villes (…) Je me suis dit : on est en Amérique, dans la folie furieuse du mouvement permanent. Grosse erreur! Le film rapide s’est vite figé. Arrêt sur image et décoloration en sépia. Le Québec a connu un grand boom lors de sa Révolution Tranquille et sous la gouverne de René Levesque. Mais depuis, il dort sur ses lauriers. La lourde machine ralentit d’années en années et s’endette pour payer l’épicerie. La population vieillit. L’immigration s’amenuise d’elle-même. Les villes ferment en région. Les entreprises délocalisent. Les jeunes diplômés partent à l’Ouest et au Sud, les ghettos s’organisent, la violence juvénile s’installe dans les quartiers (…) C’est vraiment la seule dynamique qui se mesure au quotidien. Le reste n’est que projets, promesses et prétention. Les autoroutes finissent dans les champs. Les projets prennent des années d’études avant d’être abandonnés faute de moyens financiers. Les nombreux travaux que l’on voit tournent autour du replâtrage et du rafistolage de ce qui tombe en ruine. Quant aux grands projets, quand ils ne sont pas combattus avec férocité par les bien-pensants, ils finissent par crever les budgets par un facteur outrancier. Le Québec a la faculté d’endormir par son inertie. Le Montréal d’aujourd’hui ressemble à celui d’il y a 20 ans, en dégradé noir et blanc. Un ami me le confirmait encore : « rien n’a changé! ». Je suis retourné en France, dans plusieurs villes de province et j’ai été stupéfié des changements! J’ai eu l’impression de sortir de la glace. Vivre au Québec, s’est faire un arrêt sur l’image, c’est vieillir sans avancer, sans progresser et sans apprendre. C’est s’anesthésier dans un petit confort routinier que bercent les quatre saisons, qu’on finit par ne plus compter.

- Le système d’éducation. Je suis comme nombreux, j’ai lu ca et la les résultats étonnants mettant les élèves québécois à la tête des nations pour la lecture et les mathématiques. Je dis étonnant parce que la réalité sur le terrain est à l’opposé du résultat. La connaissance du fonctionnement du système rend improbable de tels chiffres. Le MEQ impose depuis une dizaine d’années une réforme de l’enseignement, copiée de quelques pays qui l’ont abandonnée en voyant le désastre provoqué. Cette réforme est agrémentée d’une approche féministe et d’un concept de nivellement par le bas teinté de mièvrerie. La pédagogie est amicale, tous les enfants sont des amis, les jeux un peu trop rapides sont interdits, les cacahuètes aussi, et les garçons un peu trop turbulents sont obligatoirement drogués au Ritalin. L’enseignement au Québec ne reconnaît qu’un sexe : la fille. Le programme est conçu pour elle. Les cours, les méthodes, les jeux, les enseignantes (…) tout est féminisé. La seule réponse donnée aux garçons qui étouffent dans cet univers rose est le Ritalin, une drogue distribuée comme des bonbons qui les endort de fortes migraines. Les chiffres sont édifiants : 40% de décrochage scolaire au Québec au secondaire, 90% d’entre-eux par des garçons. Les écoles privées sont hors de prix et offrent finalement un niveau d’école publique en France. Comme cela m’a été confirmé par des enseignants ici, les élèves québécois du primaire qui viennent en France ont en moyenne 2 ans de retard sur le programme de l’Éducation Nationale. Quant au niveau universitaire, il n’est guère fameux. Au Québec comme en Amérique du Nord, l’usage est au par-cœur. L’important, c’est de répondre au QCM. Jamais de question piège, jamais de raisonnement, jamais de mise à l’épreuve. L’important n’est pas d’avoir compris, juste de savoir réciter pour avoir ses crédits.

- L’économie en déclin. J’aime bien les bonnes nouvelles. J’aime bien savoir que je ne travaille pas pour rien et que l’avenir est radieux. J’aime bien avoir confiance en demain. J’aime bien payer des taxes pour quelque-chose. Je n’ai jamais ressenti cela au Québec. Je n’ai jamais réussi à faire confiance aux politiques. Les lobbies et les syndicats tirent chacun la couverture à eux. Le statu-quo est la seule réponse que savent donner les politiques plus occupés à leur carrière qu’à attaquer les vrais dossiers. Au Québec, j’ai surtout vu du pelletage de nuage et de grandes dépenses dans des études toujours contestées. Alors qu’elle ne compte que 7 millions d’habitant, la Province à l’inertie de la Commission Européenne. Toronto s’est développé de façon magistrale. Vancouver aussi. L’Alberta a le vent en poupe avec ses sables bitumineux. Le Québec a de bonnes ressources hydro-électriques mais semble incapable de les transformer en revenus. Les cafouillages séparatistes découragent les investisseurs. Les syndicats font fuir les entrepreneurs. Le vieillissement de la population est un fléau que personne ne veut aborder. Le niveau de taxation est une entrave à tout développement. Le cercle est vicieux parce que les choses ont trop trainé. Il aurait fallu s’y prendre bien plus tôt. Aujourd’hui, l’effort demandé est colossal et personne ne veut payer les dettes des autres, ce qui est normal. Le Canada étant grand, le monde étant vaste, le Québec se retrouve de plus en plus isolé dans ses contradictions. Il suffit de regarder le film « l’illusion tranquille » pour se rendre compte que le pire est à venir.

Le Québec n’est pas fait pour les Européens et moins encore pour les Français. Je comprends encore les réfugiés politiques ou économiques qui n’ont pas d’autres choix. Mais pour un Européen, choisir le Québec pour y faire sa vie est un aveu de naïveté. Un miroir aux alouettes. Quand me prend le temps de regarder les nouvelles du Québec, par Internet, je me sens apaisé de ne plus y être. Tout semble tellement plus clair vu d’ailleurs.

Une semaine après notre arrivée à Montréal, j’étais dans mon appartement meublé et j’ai cru voir passer un tapis devant ma fenêtre. Je me suis approché de la rampe et j’ai regardé en bas. J’ai vu un homme, en bedaine, tressautant encore. Il avait sauté du dixième étage. Une histoire de couple, un ras-le-bol de la vie. Douze ans plus tard, j’ai toujours cette image dans la tête. Je sais qu’entre temps, des milliers d’autres ont fait comme lui.

Je retourne à mon soleil et à la vraie vie de la Provence, qui se conjugue ici en Être et en plaisirs et non pas comme là-bas, en maigres Avoirs et en long jours de tristesse.

Bye.

Réponse...

Cher monsieur Takvorian,

C’est avec regret et lucidité (oh! le vilain mot. A bannir de notre vocabulaire avec "élite") que je me dois d’approuver vos réflexions envers les Québécois. Bien que je sois de cette « race » (mes ancêtres sont arrivés en Nouvelle-France en 1643, de Vendée), race qui, dans un avenir plus ou moins lointain, ne se résumera plus qu’à une « trace », tellement la population vieillit à une vitesse fulgurante, le tout couplé à une natalité insuffisante, je suis contraint, par honnêteté intellectuelle, de confirmer la véracité de vos dires en matière d’appréciation (ou de non appréciation, devrais-je plutôt dire!) des habitants de cette province canadienne dont la caractéristique première est, plus que l’étroitesse d’esprit, l’ignorance voulue et volontaire qui alimente, en continu, cette dernière. Après tout, il est sans doute normal que les Québécois soient obtus puisque le mot Québec, amérindien d’origine, signifie plus ou moins « là où le fleuve rétrécit ». Or, ce rétrécissement, jadis géographique dans sa définition, nous avons réussi à en faire une prédominance biologique institutionnalisée, sorte de tare qui contribue, avec force et conviction, à nous appauvrir intellectuellement, comportementalement et socialement et ce, de façon irréversible.

Je travaille dans une université québécoise. Je suis à même de vous dire et d’affirmer à qui veut l’entendre que le système d’éducation, avec la bénédiction tacite des parents, a réussi à créer une nation d’illettrés et d’ignorants convaincus d’être si « distincts » et exceptionnels que le reste de l’Humanité ne pourrait vivre sans eux! Nos étudiants universitaires sont si exceptionnels qu’ils sont sans doute tous « nobellisables »! En fait, le Québec a érigé l’ignorance en système en ayant bien soin de donner l’illusion que ce non savoir, qui nous caractérise et dont nous nous enorgueillissons, est en fait la connaissance. Dans mon milieu de travail, pourtant supposé être le haut lieu de cette même connaissance et de l’ouverture d’esprit, je ne trouve jamais personne avec qui échanger de façon enrichissante, intelligente, cohérente et structurée, si ce n’est qu’avec les étudiants et les professeurs étrangers. Avec et grâce à eux, je peux m’instruire et profiter de leur générosité; ensemble, nous pouvons discuter avec passion, argumentation et respect d’autre chose que du Québec, sorte de Mû ou d’Atlantide dont nous connaissons tous la fin de l’histoire. Je ne remercierai jamais assez ces étrangers de me maintenir en vie presque artificiellement : sans eux, je mourrais cérébralement et, à court terme, physiquement, j’en suis convaincu.

Les Québécois n’ont RIEN A DIRE. Exception faite du hockey et, plus largement, du sport, ainsi que de la météo, ce peuple méprise l’intellect, la connaissance (universelle) et la discussion authentique et constructive, en l’occurrence celle ne se terminant pas par un « Mange d’la marde » lorsqu’il n’a plus d’arguments à apporter pour l’alimenter. De plus, lorsqu’ils sont coincés dans un débat qu’ils ne peuvent plus soutenir par manque de connaissance sur le sujet, les Québécois ont pris l’habitude de pousser l’interlocuteur dans un cul-de-sac digressif, démontrant ainsi aux plus ignorants qu’eux, encore faut-il en trouver, leur supériorité intellectuelle!

Les Québécois PARLENT CRÉOLE. Pour s’exprimer, ne serait-ce qu’intelligemment, il faut, me semble-t-il, posséder un vocabulaire minimum et une compréhension tout aussi minimale de la syntaxe. Or, ce vocabulaire, au Québec, se limite de plus en plus à une gamme de jurons, que l’on transforme à volonté en verbe, en adverbe, en adjectif, en nom commun, et que l’on mélange afin de former un ersatz de phrase compréhensible uniquement par une poignée d’individus qui prétendent, avec conviction et larmes aux yeux, parler français! Quant à la syntaxe, elle se résume à bien peu de chose, si ce n’est à quelques mots lancés en l’air en espérant que, naturellement et d’eux-mêmes, ils forment une phrase. A l’époque de Staline vivait Lysenko, Ministre des Sciences de l’URSS. Or ce dernier prétendait qu’il existait une biologie communiste, évidemment distincte de celle capitaliste, et donc assurément supérieure. Au Québec, nous sommes des adeptes inconscients d’une forme de lysenkoïsme linguistique : nous sommes ainsi tellement convaincus de la supériorité de notre langue (le français!) sur celle des Français (le français?) que nous l’avons transformée et la modifions encore, notamment en la féminisant à outrance (menuisière, plombière, pompière, facteure (au lieu de factrice), etc.) et en changeant le pluriel des mots (de plus en plus j’entends chevals au lieu de chevaux). De plus, nous sommes convaincus que les Français parlent une langue, certes latine, mais s’éloignant du français traditionnel (comme si nous le connaissions!) à cause de l’introduction d’anglicismes ou d’expressions anglaises! Mais que faisons-nous depuis 200 ans, si ce n’est évacuer la presque totalité du français de notre langue? En fait, les Québécois parlent pidgin anglais avec une interface franco-créole.

Les Québécois n’ont RIEN A FOUTRE DES AUTRES. Ces premiers représentent, à mes yeux, la quintessence du rejet : celui des autres. Par exemple, les Québécois d’origine française n’aiment personne d’autre qu’eux, détestant ou méprisant les Amérindiens, les Anglais, les Français, les Canadiens-Anglais, les Américains, les Juifs et les Musulmans, pour ne nommer qu’eux. Bref, tous ceux qui sont différents d’eux et qu’ils évitent de côtoyer afin de rester ancrer dans leurs certitudes moyenâgeuses quant à la supériorité de « leur race » (il me semble que j’ai déjà entendu ce discours quelque part…) et de leur culture.

Les Québécois sont des AUTRUCHES. Pourquoi? Parce qu’ils refusent d’admettre et de reconnaître qu’ils vivent en Amérique du Nord (après tout, la propagande d’Etat n’affirme-t-elle pas que le Québec est un coin d’Europe en Amérique, peuplé d’irréductibles Goal-ois, ancêtres des gardiens de but?). Parce qu’ils nient vivre au Canada, pays qu’ils considèrent porter atteinte à leurs droits, leurs libertés et leur bouffe déguelasse. Parce qu’ils rejettent l’idée selon laquelle le Québec partage une frontière commune avec les Etats-Unis, pays qu’ils répudient allègrement, bien qu’il soit leur premier partenaire commercial (on se demande, dès lors, pourquoi les Etats-Unis ont démoli de façon magistrale et exemplaire toute l’industrie du bois d’œuvre). En résumé, les Québécois ignorent où ils se trouvent et vivent dans une contrée mythique « trois fois grande comme la France » (on n’en a rien à fiche!) dont ils n’occupent que 3 ou 4% du territoire, le reste étant inhabitable!.

Les Québécois sont des TROUILLARDS ET DES LÂCHES. Pour eux, seul le discours pacifiste importe, tel celui que les Anglais ont tenu au sortir de la Première Guerre mondiale. On a vu les conséquences désastreuses de cette prise de position. Non pas que je sois militariste, loin de là. Je suis plutôt du genre pragmatique et réaliste. Il est facile de tendre la colombe et la branche d’olivier quand les autres se font tuer à notre place.

Les Québécois sont des HYPOCRITES ET MIELLEUX. Ils n’ont de cesse de vous dire qu’ils vous aiment alors qu’ils sont prêts à vous baiser à la première occasion. Ils sont tout sourire et jovialité alors qu’ils n’hésiteront pas à vous traiter de « maudit français » une fois votre dos tourné. Et lorsqu’ils referment leurs bras tout grands ouverts, c’est pour vous y planter un poignard dans le dos. Ce que j’apprécie de vous, Français, c’est votre capacité à dire les choses ouvertement, directement et sans rancune. Avant d’en arriver à un tel comportement et à une telle attitude, nous avons bien du sirop d’érable à avaler!

Les HOMMES QUÉBÉCOIS SONT DOMINÉES PAR LES FEMMES qui ont pris le contrôle des institutions. Ainsi, dans les réunions, s’opposer ou contester les propos d’une collègue est un acte passible de l’opprobre générale. A la limite, ce geste frôle la trahison et le « harcèlement psychologique ». Dans ce contexte, mieux vaut rester entre hommes et s’amuser entre nous…

J’aurais tellement de choses à raconter pour vous convaincre de ne pas venir perdre votre temps, votre culture, votre identité et votre âme au Québec. Choisissez plutôt les Etats-Unis : vous y apprendrez au moins une langue utile et connue de centaines de millions d’habitants!

Il y a une chose que j’ai omis de vous dire : ma femme est Française. Depuis seize ans qu’elle vit ici, elle espère, chaque jour, retourner vivre dans sa France qu’elle chérit tant. Malheureusement, les circonstances ont fait que son rêve ne s’est pas réalisé et que son cauchemar perdure. Moi aussi j’espère vivre dans votre pays qui a tant à nous apporter par la bouche de ses citoyens et dont, malheureusement, les Québécois n’ont rien à cirer. Après tout, selon la croyance populaire, un Québécois n’est-il pas un Français amélioré?

Vous savez, j’opterais aisément pour un changement d’appellation : pourquoi pas « Québécons » au lieu de Québécois? Il me semble que ce nouveau titre serait beaucoup plus près de la réalité! De plus, pourquoi ne pas changer la devise « Je me souviens » par « Je m’en fiche »!

Et le francais? pas tous mais pas mal se font entendre comme suivant. Lire à haute voix:

à toute ceusse pis selles qui sans von,

Moué men va vou dire, mon esspèriance en dèhar du kébèque sa la été vrèmant de bèste. Asteure je poze dé ti boutte de plastik o boutte des lacets dedan une shop o Tèkzasse. Chu bin contant. Jé pu bezouin de parlé le modit franssais a marde passe que langlaid sé bin myeux tabarnouffe. Maime avèque mon secondère un, je pusse asteure ganié bocou plusse de largent. Pourkoi se forssé au kébèque pour fer une diférance pour lé prochène gènéracions kanton peut allé sangrèssé su un ôte système que le nôte. Lé motadine de kolonizé o Kébèque yon rien compri. Kan sa va malle on na yinke a allé ayeure han! Moua je sus un wineure, pis mé zanfant ma mème pa leux parlé du Kébèque passe seux ki resse là, bon bin sé toutte dé louzeux, ok là? Kan le batto coule y fo dékrissé son quand, tsé veu dire mène! Comme lé rats. Antéka bone chansse a toute lé fefi d\'intélèctuèle snobe pi dartisse ki cré enkare con peu krissé de kossé o kébèque. moué jé ponié mé z\'afère pi jé allé de yousse ke sé de lavenir pis ke ma ètre con-pris, tsé? Non mé tsé ya bin in sti dboutte a sphère niézé. Pouquoi je minplikrès pairesonailement dedan mon sistaime si je sus pa contant de se con me krosse, yé toute pourri a losse le sistaime. Phoque le sistaime dedan le Kébèque!! Gé pu de tant a pardre modit clisse.

En con-clusion, toute le resse du monde y l\'ont laffère, le kébèque sa veau pa la paine, hissé jamès rien passai la anyway tsé, a part Séline Dillon, note première virritable artisse, mès maime aile ait parti à Végeusse avec son nain-préssario, sé pa nimporte koua ostifi!! Séline motadit boutte de viarge. Faque scie Séline a porc, bin moué avec. Sti assé clère??

Chu tanné men va, me sus assé culturé de mègne, pu capabe. Scions peu pa m\'ofrire de kossé a ma oteur de mé capassibilités, kessé je fra o Kébek à porc pèyé des modites taxe pis ouatché ma tivi en manjant mon diné kraffe pis en beuvant ma biére ki an passant son pa male mouin chaire o United-Steaks.

So long Kébèque, sé le méyeur mouve ke jé fète dedan ma vi a porc bien surre de laché lékole.

Robin DeLachance

J'ai toujours gardé ces textes en archives au besoin car c'est tellement bien fait.

Flighty.


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#12 [↑][↓]  22-04-2008 17:47:44

Gérard BERNARD
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Re: Encore un acte de piratage

bachibouzouk a écrit:

En plus un tel site rends service aux gens, si vous n'avez pas compris le principe, il sagit d'acceuillir chez sois ou dans son jardin pour un prix dérisoire (ou pas) des supporters de foot de l'Euro 2008.

Faut alors chercher du côté des hôteliers que ça gêne peut être, de nos jours rien n'est impossible, même si "impossible" est peut être suisse tongue


Il ne faut surtout pas mettre les cons en orbite car on ne verrait plus les étoiles wink
Amicalement Gérard
I9 9900K RAM 32go CG RTX 2080 TI 11 Go.  2 X SSD M2 1To + 2X1To SSD STOCKAGE. W10 Hotas Warthog. MSFS DVD

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#13 [↑][↓]  22-04-2008 18:02:03

Yann
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Re: Encore un acte de piratage

Gérard BERNARD a écrit:

bachibouzouk a écrit:

En plus un tel site rends service aux gens, si vous n'avez pas compris le principe, il sagit d'acceuillir chez sois ou dans son jardin pour un prix dérisoire (ou pas) des supporters de foot de l'Euro 2008.

Faut alors chercher du côté des hôteliers que ça gêne peut être, de nos jours rien n'est impossible, même si "impossible" est peut être suisse tongue

C'est bien probable...

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