Je l'ai reçu ce matin, le temps de finir celui commencé et je m'y attèle aussi. Il mérite un peu de publicité ici pour augmenter sa diffusion.

Cordialement,
Olivier

Débuté la lecture, intéressant à lire.  Perso j'aime bien les histoires d'humain au delà de leur propre activité.

On comprend mieux le passage de l'ancien monde au nouveau, le coût faramineux de la formation des pilotes à son époque, avec des méthodes d'enseignement en France complètement à la ramasse, époque de la bible selon St Yan  (or il se trouve que j'ai connu cette époque quand je formais dans mon coin des pilote pro IFR en essayant d'introduire des méthodes franchement décalées par rapport à ce qui se faisait à cette époque en France, étant en partie passé par l'Ecole des Ailes à Genève à la vision bien plus pragmatique des choses),  le bordel incroyable mais sympa pour les pilotes qu'était la postale de nuit,  etc...

On comprend la difficulté de faire évoluer les mentalités dans une grosse boite comme AF, l'esprit des anciens de l'Atlantique étant désormais révolu ....  à juste titre..

On comprend facilement qu'il est bien plus facile d'imposer un style fort de méthode et de sécurité lorsqu'on démarre une boite de zéro, plutôt que redresser un vieux navire un peu bancale.

A lire...

Dernière modification par Bee Gee (28-01-2016 10:03:09)

Hé, hé !

On comprend facilement qu'il est bien plus facile d'imposer un style fort de méthode et de sécurité lorsqu'on démarre une boite de zéro, plutôt que redresser un vieux navire un peu bancale

démarrer de zéro ou redresser un navire bancal...Le choix va s'imposer de lui-même, l'ubérisation est en marche forcée, le tsunami frappera l'aéronautique comme d'autres domaines. 

Clamon a écrit:

l'ubérisation est en marche forcée, le tsunami frappera l'aéronautique comme d'autres domaines. 

pour l'instant, il n'y a pas beaucoup de pilotes propriétaires de leur 777 ou A380...

on confond pas "ubérisation" et "libéralisation" ?

des affairistes qui investissent des secteurs d'activité où il y a une clientèle, donc qq chose à vendre et du profit à faire, en engageant des pros qui doivent se dépatouiller pour ce qui est de leur domaine technique propre, en leur fournissant le matériel, éventuellement, ça n'a rien de nouveau

ça se voit même pour des professions dites "libérales" comme la médecine, où c'est  pourtant censé être contraire à la déontologie, c'est le principe des cliniques privées...

c'est aussi le principe du "plus vieux métier du monde"...
c'est dire s'il n'y a rien de nouveau sous le soleil...

.
Fin de lecture...

Conclusion:

.            Ne pas lire ce bouquin, c'est passer à coté de quelque chose ..

a+!

Les fan d'Airbus vont prendre un petit coup sur la tronche.. Il ne va sûrement pas se faire que des amis.

A part ça c'est vraiment du vécu, même si je n'ai pas fait l'aviation de ligne qui ne m'a jamais attiré il faut bien le dire, je m'y suis retrouvé sur quasi tous les points,  tout les vieux bourlingueurs ont connu ou approché un jour ou un autre ces fameuses 6 minutes 23 ...

Les non pilotes "réels" vont vite voir que le métier ce n'est pas simplement que de la technique, la technique s'apprend, on s'entraine, on se qualifie, on en apprend toute sa vie. C'est facile. C'est le coté sympa.

Mais le métier de CDB c'est bien davantage que ça, c'est surtout du facteur humain et de sa gestion.

Et puis la poésie du vol qu'il décrit pas mal du tout.

Et puis que dans ce métier on a beau faire le tour de la Terre, sans curiosité aux escales on n'a en fait rien vu du tout. On n'a fait que brasser de l'air.

Et puis se référant de temps à autre à St Ex, je parle du philosophe, pas du pilote, cela ne peut que me parler aussi.

A+!