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Video d'une remise de gaz d'un A320 de Swiss à Heathrow après le touché des roues (donc techniquement "touch and go" ) lors de la tempête Imogen il y a deux ans.
C'est assez rare à LHR car l'approche est dégagée et les pistes sont longues mais même si le touché était "brutal" sur la 27L il avait largement de la piste pour freiner mais il semblerait qu'il ait subi un cisaillement de vent qui a poussé le pilote à remettre les gaz. Les passagers ont certainement eu droit à de belles sensations quand on voit comment les ailes bougent en finale.
Montez le son, le bruit du moteur et la gestion des FADEC fait partie de l'expérience... à tester avec le 320 FSL et Active Sky en condition de vent fort
Dernière modification par ydelta (15-08-2018 02:50:36)
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Ca a bien tapé !
Techniquement, ce n'est pas un touch and go mais un atterrissage interrompu (rejected landing ou balked landing) Les différences sont nombreuses:
- un touch and go est un exercice d'entrainement uniquement: les spoilers ne sont pas armés, pas d'autobrake, les volets sont remis en position décollage, le trim profondeur est réglé pour le décollage, on met les manettes moteurs verticales puis on les pousse.
- balked landing est un atterrissage interrompu: spoilers armés, ils sortiront au toucher des roues, la remise en poussée des moteurs les fera rentrer, les volets restent en position atterrissage, il y aura l'alarme sonore de configuration décollage, on ne touche pas au trim (pour les avions qui en ont) et surtout on limite la prise d'assiette pour éviter le tail strike. Certaines Cies ont inclus l'annonce "TOGA 10" pour réactiver la mémoire et limiter initialement l'assiette à 10 °. Le fonctionnement de l'automanette est particulier quand l'avion a déjà touché le sol (voir accident B 777 Emirates)
Document Airbus
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Merci de ces précisions Brice, en effet c’est évidemment un touch and go involontaire c’est la raison pour laquelle j’avais mis les guillemets même si le passager lambda lui n’aura pas vu toutes les différences que tu énumères
C’est beaucoup plus fréquent à EGLC (London City airport) d’avoir des atterrissages interrompus avec touché des roues en cas de vent de travers. J’ai eu l’occasion de le vivre trois fois en tant que passager et la sensation est assez similaire à essayer d’apporter sur un porte-avions...
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