#2 Re : Vos créations de scènes, textures, avions, missions » [FSX] Projet "Le hardi" » 07-01-2016 19:56:38

Un des grands problèmes de notre flotte de 1939 : un manque criant de standardisation.

Très beau travail encore une fois.

#3 Re : Vos créations de scènes, textures, avions, missions » [FSX] Béarn » 04-01-2016 19:34:27

Bonsoir

Superbe travail, vraiment!!!

A l'époque, les pilotes étaient plus que des "casse-cou"! Les brins d'arrêt du Béarn, tenus par des sacs de sable.. w00t
Cela me fait penser à Mermoz: "L'accident, pour nous, ce serait de mourir dans notre lit".

Pour ce qui est du Béarn post 1943, il n'est plus utilisable comme porte-avions. Il est en configuration de transports d'avions tout simplement, avec notamment une grosse grue sur bâbord, au niveau de l'ex pont d'envol.
Les FFL avaient demandé aux américains s'ils ne pouvaient pas le moderniser en porte-avions d'escorte, mais ceux-ci, pas fous, avaient refusé arguant que trop de travaux étaient nécessaires, à juste titre d'ailleurs.
Déjà, il avait fallu négocier pour sa remise en état : il avait passé presque 3 ans à Fort-De-France, sans entretien, et en 1943, il était périmé, délavé, infesté par les moustiques, et ses chaudières hors d'usage. Si je me souviens bien, il avait même été échoué volontairement.

D'après la monographie sur le bâtiment, les travaux de remise en état aux USA furent très longs car n'y étaient employés que des ouvriers qui se trouvaient entre deux chantiers.

#4 Re : Vos créations de scènes, textures, avions, missions » [FSX] Projet "Le hardi" » 04-01-2016 19:24:21

gastonj a écrit :

PS : je pense réaliser aussi un trois cheminées comme celui ci-dessous mais je me demande ce qu'est ce truc encadré

583273boulonnais.jpg

Bonsoir à tous,

Cet appareil, dont j'ai oublié le nom en français ("concentration dials" en anglais), est un héritage de l'époque de la bataille rangée entre navires.

Ils furent mis au point par les anglais après la 1ère guerre mondiale si je me souviens bien. La bataille du Jutland ayant eu des effets dans tous les domaines, y compris la coordination. Les anglais prirent conscience que les navires, qui comme au temps de la marine à voile combattaient en ligne, étaient souvent gênés par une mauvaise visibilité, à cause du mauvais temps, mais aussi des fumées des cheminées des navires devant eux, ou encore les fumées dégagées par les tirs des grosses pièces. A cela, s'ajoutait la correction nécessaire de la parallaxe.

Ils mirent ainsi au point cette roue afin d'indiquer la portée de l'ennemi : une aiguille indiquait - si je me souviens bien - la portée en milliers de yards, et une autre en centaines : par exemple si les deux se trouvaient sur le 2, cela signifiait "J'estime que la cible est à 2200 yards". Dans le haut du tripode, le directeur de tir pouvait alors ajuster.

Généralement, il y avait un de ces engins visible de l'avant, et un autre de l'arrière, permettant ainsi de transmettre l'information au navire vous précédant comme à celui sur votre arrière. De plus, souvent, ces outils était légèrement orientables.

Leur présence sur nos navires en 1940 s'explique par le fait que le radar n’intéressait pas beaucoup les militaires des trois armes, à quelques exceptions près. Français comme italiens devront attendre un désastre pour comprendre l'intérêt de l'utiliser à grande échelle.

Donc pas de radar, on se devait de partager des informations entre navires de la même escadre naviguant en ligne, et ce de manière la plus automatique. Pour l'anecdote, à ses débuts, il y avait des traits peints sur les tourelles tous les X degrés, afin que le directeur de tir dans la ou les hunes puisse vérifier où en étaient les tourelles de son navire. A la fin des années 30, les bâtiments modernes étaient déjà équipés d'ordinateur pour régler automatiquement tout cela à partir d'informations saisies par les opérateurs.

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