Vous n'êtes pas identifié(e).
Peut-ĂŞtre une trappe sur l'aile droite...
Il manque un truc non ?!
[img align=c]http://img11.hostingpics.net/pics/522166109602248493201451109474624746745594795199o.jpg[/img]
Sympa la déco !
Effectivement :), l'intérieur est sympa aussi .
[img align=c]http://img11.hostingpics.net/pics/962959DSC0726.jpg[/img]
Après une petite journée de sauts...Quelques photos de l’aérodrome des Pujols (LFDJ)
[img align=c]http://img11.hostingpics.net/pics/741423DSC0722.jpg[/img]
[img align=c]http://img11.hostingpics.net/pics/591226DSC0739.jpg[/img]
[img align=c]http://img11.hostingpics.net/pics/361288DSC0742.jpg[/img]
[img align=c]http://img11.hostingpics.net/pics/817967DSC0743.jpg[/img]
[img align=c]http://img11.hostingpics.net/pics/388301DSC0746.jpg[/img]
«L'enquête a été confiée à la Police de l'air et des frontières de Tarbes», déclarait, en fin d'après-midi, Marion de La Lande d'Holce, substitut du procureur qui s'est rendue sur les lieux, ajoutant que le Bureau d'enquêtes et d'analyses était également sur place ainsi que pompiers et policiers. «Tout est sécurisé». Dans les locaux du club, c'est l'abattement. «On est une grande famille», soulignait Jean-Philippe Audhuy, les yeux rougis. Ce moniteur devait monter dans l'avion lors d'une deuxième rotation.
«Je le suivais des yeux. Il a fait un passage à 1 000 mètres pour larguer deux personnes. Puis il est monté à 3 000 m. Au moment où les trois autres sont parties en chute libre, on a entendu un boum. Quand leurs voiles se sont ouvertes, l'avion a piqué.»
Ses amis, qui ont suivi la scène, ont compris qu'au moment du décrochage, Éric Fradin, s'est battu. «Nous, du sol, on a vu qu'il a tout fait, qu'il était au manche pour rattraper l'avion et éviter les habitations». Malheureusement l'appareil est parti en vrille sous leurs regards impuissants.
Le courage du pilote
«Il faut saluer le courage du pilote et son professionnalisme» soulignait, dimanche, Geoffroy Lagarde, le président du Para Club Tarbais. «Le pilote a effectué les procédures pour que l'avion ne prenne pas feu, poursuit-il. Il a coupé les magnétos et tiré sur le manche pour le faire vriller du côté des champs.»
Tous ceux qui, depuis l'aérodrome, ont suivi la scène jusqu'au décrochage, ont discerné un courage et un sang-froid exceptionnels dans son attitude.
«Il aurait pu s'éjecter à 3,000 m mais il a préféré contrôler l'avion jusqu'au bout.» Il semble désormais établi que l'avion a perdu son gouvernail au moment où il se trouvait à proximité de la zone Kennedy.
Cette défaillance technique, aurait rendu l'appareil incontrôlable. Hier matin, le président du club et un moniteur ont été entendus, dans les locaux de la tour de contrôle, par des Toulousains du BEA, Bureau d'enquêtes et d'analyses.
Trois paras éjectés
Rappelons-le, cinq paras sont montés dans l'appareil. Deux personnes ont été larguées à 1,000 m. L'avion a pris ensuite de l'altitude et c'est à 3,000 m que des événements dramatiques se sont enchaînés.
Il apparaîtrait que les trois hommes qui s'apprêtaient à sauter, ont été éjectés au moment où l'avion est parti en vrille. Le premier, suite à un impact dont on ne connaît pas encore l'origine. Il était inconscient quand il est tombé dans le vide. Heureusement, son parachute de secours s'est ouvert. Ce Tarbais a été retrouvé dans la côte de Piétat puis hospitalisé. «Il ne se souvient de rien» et souffre de blessures aux cervicales.
Éjectés en suivant - ce qui leur a sauvé la vie - les deux autres ont pu ouvrir eux-mêmes leurs voiles. L'un d'eux a réalisé une vidéo dont le contenu pourrait faire progresser l'enquête.
La victime : un Toulousain
Geoffroy Lagarde, le président du Para Club tarbais était encore bouleversé, hier, d'autant qu'il s'apprêtait à rencontrer l'épouse et le fils d'Éric Fradin, décédé la veille dans le crash.
Ce dernier, était instructeur mécanicien chez Airbus et domicilié à Toulouse.
«Depuis 3- 4 ans, il venait pour le plaisir de piloter l'avion et de larguer des paras» raconte le responsable du club. «On est en deuil, on veut entourer sa famille.» Et d'expliquer, qu'il y règne une ambiance familiale, «on se soutient au maximum.»
Le crash, qui s'est déroulé aux portes de Tarbes a eu plusieurs témoins. Valérie Abecassis, domiciliée à Horgues est encore sous le choc : «A moment donné j'ai entendu un drôle de bruit juste avant qu'il ne tombe. J'ai vu qu'un parachutiste n'allait pas atterrir sur Laloubère. On s'est dit : c'est bizarre».
Source: Ici
Triste nouvelle...Ă lire ici
Dans les activités à risque, ceux qui font marcher un peu leur cervelle ont des chances de survie bien plus élevées.
Le base jump n'est pas encadré comme le parachutisme, le vol à voile, la voltige, c'est un peu là le problème. Aborder le base jump sans une bonne expérience de la chute libre est un peu suicidaire, et d'un autre coté il y a les experts qui perdent la vie en faisant du rase caillou, on sait le nb de morts qu'a fait le rase caillou en aviation légère,... mêmes causes, mêmes effets...
Après ça, chacun est libre de se tuer comme bon lui semble...
Malheureusement....un de plus...
Un "copier-coller" d'un forum de base-jump :
Un groupe d'amis a vu l'accident en direct.
Ce que je sais:
Le baseux était accompagné d'une amie photographe. Il à appelé un autre basejumper pour savoir s'il était sur le bon exit! (exit où il faut tracker, il me semble dérivator).... Cette même personne par le plus grand des hasards se trouvait justement au posé. Elle lui à répondu qu'il était assez difficile de dire si c'était le cas sans être sur place. Elle lui à indiquer qu'elle allait regarder son saut avec ses amis. Tout le monde n'a pas v la même chose au début, mais il semble que la position du chuteur était fortement instable (salto? tour?).. Mise en dérive probablement tardive et impact sur les dalles. Ce serai l'impact qui aurait sorti la voile. La personne est décédé sur le coup.
La personne présente ce jour là nous a montré ou Julien a touché le mur.
C'est bien sous le départ de Dérivator.
Il a touché (très) haut dans le mur, ce qui montre qu'il n'a pas dérivé, mais aussi qu'il n'a pas couru (assez) ni poussé fort au départ (ou pas comme il faut) !
Avec une simple course d'élan (et il y a de la place à dérivator !) il aurait dû passer facilement ce premier bombé et avoir bien plus de temps pour se mettre en dérive...
Sans compter que le même saut au Magland classique ou au "Qui court" serait probablement passé sans trop de soucis ...
Savoir courir et/ou pousser fort (vers l'avant, pas vers le haut comme on voit trop souvent faire) est essentiel, au même titre que dériver.
Il faut s’entraîner à savoir le faire sur des courses d'élan pourries de spots qui pardonnent avant d'essayer de le faire sur des courses d'élan correctes de spots qui pardonnent moins !
Restez cool sur le choix de vos exits, en cas de doute choisissez le plus facile, l'autre n'aura pas changé de place à la prochaine rotation ...
Un spot comme dérivator était considéré il y a quelques années comme hardcore en lisse ! Maintenant avec une bonne course d'élan et un pantz il semble facile. Mais c'est oublier qu'en cas de soucis au départ, on se retrouve vite dans la configuration d'avant : à raz le mur, ou dans les dalles !
Mais il est toujours facile de pointer les erreurs une fois l'accident arrivé, alors que les déceler avant que cela ne se produise est bien plus difficile.
Alors restez prudents, surveillez vos potes du coin de l’œil et faites leur cette faveur : empêchez les de sauter quand vous voyez que ça risque de coincer, alors qu'eux ne le voient pas forcément. Ils feront peut-être la gueule sur le moment, mais mieux vaut un copain qui tire la tronche qu'un copain mort ! On l'a encore fait ce week-end en disant à un pote de pas nous suivre sur un spot, et bien c'est la meilleure chose qu'on est faite de ce week-end. Il pourra revenir plus tard, détendu et profiter en toute sécurité de cette exit magnifique.
Tout cela est bien dommage pour sa famille, lui et ses amis Indéci
TchĂĽss Julien ...
Salut,quelques réactions sur le forum que je fréquente de temps en temps (à l'analyse que j'ai posté précédemment)...
Il y a 4 ou 5 ans, Ludo et moi faisions quelques sauts ensemble Ă Murren.
Lors du premier saut, je voyais nos ombres cĂ´te Ă cĂ´te sur le mur, puis sur la prairie vers la cascade.
Je le savais très près de moi, mais ne pouvais le voir directement.
J'attendais qu'il tire pour ne pas lui envoyer le chiffon dans la tronche.
Résultat, on a tiré tous les 2 par terre.
Rapide débrieffing, Ludo me signal qu'il ne prête attention qu'au cadrage, et que je dois assurer la sécu pour nous deux.
On s'est mordu les doigts de ne pas avoir fait un brieffing sérieux avant de sauter...
Quid de l'ouverture quand 3 base jumpers (ou plus) volent ensemble à grande proximité? Dan n'a-t-il pas été influencé dans sa décision d'ouvrir sachant que ses deux potes étaient potentiellement dans la zone de collision?
Bonjour Ă tous.
Je ne pratique pas la WS, et n'en ferais jamais.
Je suis dans le même état d'esprit que Jean-Philippe. On voit se multiplier les tableaux à multiple entrées, les listes, les check lists, les bonnes questions à se poser. Si les accidents mortels/très graves étaient rares et n'arrivaient qu'à des Jeb qui essaient de toucher des ballons, je me dirais que oui, ça fonctionne. HLG (connu perso) n'étaient pas de cette trempe là , et d'après les longues discussions, il connaissait les marges, et les erreur fréquentes. Ludo (que je ne connaissais pas) dans ce que j'ai pu lire, voir, ou entendre, ne me semblait pas être une tête cramée, mais plutôt quelqu'un de raisonnable, avec beaucoup de niveau de capacités.
Quand je vois fleurir tous ces avertissements, toutes ces théories, et que malgré ça, les accidents arrivent, ça me déstabilise réellement. J'ai l'impression (je ne suis pas capable d'analyser en profondeur) que dans ces accidents là , c'est surtout une erreur humaine / de perception qui est la cause. Mauvaise ligne, mauvaise analyse, absence de prise de décision....
Les théories, les techniques ultra utiles (comme celle du Druide par exemple) pourront éviter certains types d'accidents, ceux où le problème technique ou humain est identifié. Pour le reste... J'ai très peur que ça ne soit que le début d'une longue liste noire. Je pilote un petit peu, et notamment des planeurs. On peut passer TRES bas en planeur, vraiment jouer avec le relief. Les instruments embarqués permettent de connaître son taux de chute et sa vitesse très précisément, et les finesses max et les capacités de ressources sont différentes, on peut vraiment sortir de la merde, apparemment plus facilement qu'en WS. La sensation que j'ai aujourd'hui, c'est que la technique, l'aéronautique progressent encore, alors que le cerveau humain et son corps ne peuvent pas évoluer aussi vite. Les ailes semblent capable de bien plus que ceux qui les pilotent... Et je ne suis même pas sûr qu'en 1000 ans d'évolution on soit capable de maîtriser ces perceptions, ces analyses, qui sont tout sauf naturelles...
Je ne cherche pas Ă faire admettre que la proxy, c'est mal. Je ne cherche pas non plus Ă ce qu'on me dise "tu as raison". Je m'en fous. Par contre, je pense exactement comme Jean-Philippe, que vous devriez prendre (beaucoup) plus de marge, et remettre en question le principe mĂŞme du vol de proxy.
Je ne suis pas un moraliseur, ni un "interdicteur", je suis juste sidéré par la tournure que prennent les choses. Si même certains des "plus meilleurs", et des plus safes, et des moins trompe la mort finissent par commettre des erreurs aussi impressionnantes, c'est qu'il y a un vrai problème.
Je vous souhaite Ă tous de bons vols, et surtout de pouvoir les raconter Ă vos proches.
2 morts et un très abîmé en Suisse ce WE en l'occurrence...
Dangereux, sûrement quand on cherche les limites d'un peu trop près.
Bonjour,je me permet de poster cette analyse postée sur le forum de paralpinisme..
Salut Ă tous.
J'ai essayé de rester le + factuel possible dans le post en Anglais que certains ont déjà pu lire. Les larmes sèchent et je prend calmement le temps de poursuivre l'analyse de la tragédie qui a conduit 3 amis au tapis, surtout que je devais être présent dans l'hélico si je n'avais pas travaillé...
Point d'accusatoire ici, simplement le besoin de comprendre comment une succession d'erreurs banales a fini en drame. Ce genre d'erreurs nous les commettons tous, mais rarement plusieurs à la suite. Le contexte, la météo, l'euphorie, la fatigue, le nombre de sautants, multiplie les probabilités d'erreur.
- Tout commence par un largage un peu loin de l'entrée de la ligne de vol prévue, pourtant déjà volée par 2 d'entre eux par le passé.
- çà vole pas trés vite, à plat et finesse moyenne pour des ailes de ce type (tête relevée visant l'entrée de ligne? vent Foehn pénalisant? briefing vidéo?).
- 40s de vol très haut, la ligne souhaitée à gauche restant barrée par une immense crête qu'ils ne peuvent franchir. Perte de hauteur régulière par rapport au sol, vitesse faible.
- Arrivée en bout de combe, peu d'échappatoires hormis la crête qui s'efface doucement. Passage sous la hauteur d'ouverture et virage à gauche (sans grosse proxy) dans l'espoir de récupérer + de pente.
- Visuel assez plat, aucune ressource possible car pas assez de vitesse, créneau de 3s pour ouverture très très basse après une brève rupture de pente, puis c'est l'horreur d'être 14s à 5m sol et lift max, avec très très peu d'espoir de passer vu le petit replat final avant la grosse rupture de pente...
Pourquoi les 3 d'un coup? Parce que Brian filme de telle sorte qu'il ne voit que très peut la ligne de vol... c'est çà qui le faisait tripper. Il s'est aperçu de la situation alors qu'il ne pouvait déjà plus tirer, 10s avant impact... atroçe. Ludo était un peu + haut, et s'est rendu compte de la situation très tard et juste à temps, mais il n'a saisi aucune des 2 micro opotunités qui lui était offertes (tirage très bas et mini échapatoire). La vidéo à peut être révélé des aspects impossibles à saisir en vol et en stress, donc aucun jugement, juste les faits tirés des vidéos.
Il a fallu plusieurs erreurs ou "non décision" pour en arriver là , car le largage en lui même n'est pas si grave. Qui ne s'est jamais "vaché" en Base ou en Skydive? En haute montagne, l'évaluation des plans et des distance devient délicats avec les échelles monumentales des grandes montagnes. Parmi ces erreurs:
- Le vol est irréfutablement lent, dès le départ. L'absence totale de ressource dans les dernières secondes de vol en témoigne.
- Le vent est probablement présent, même légèrement, car ils viennent de ne pas sauter sur une autre montagne à cause du Foehn.
- Il y a des posés partout avant le virage à gauche, ce n'est donc pas par peur de l'arbrissage qu'ils ne tirent pas.
- Passage sous la hauteur d'ouverture sans visuel Ă gauche et aucun Ă©chappatoire ailleurs.
Malgré la merde dans laquelle ils sont à ce moment, ils peuvent encore tirer durant quelques instants en espérant s'en sortir blessés mais vivants. Ils ne le feront jamais...., pas même durant les dernières longues secondes à tangenter le sol et où il est clair que çà ne passera pas.
Comme dans la plupart des derniers accidents, c'est un cumul d'erreurs, et une seule en moins aurait pu offrir une fin salutaire. Comment minimiser ces erreurs qui nous arrivent Ă tous, et qui nous arriveront Ă nouveau?
Il y a de nouvelles réponses en permanence, voici celles que j'applique en ce moment pour mes vols du caillou et d'hélico lorsque j'envisage un vol de terrain avec passage sous hauteur d'ouverture (j'insiste sur la hauteur d'ouverture, propre à chacun, qui marque pour moi le début du vol de proximité, qui ne se résume pas à tondre la pelouse)
Le largage et avant:
- Ă©chauffement musculaire (essentiel Ă de bonne perfs et un Ă©ventuel atterrissage difficile)
- connaissance des environs (sommets, villages, lignes Ă©lectriques)
- reconnaissance à pied (ou speed-riding, parapente, avion...) des posés, lignes électriques, et passages délicats du vol.
- connaissance de l'altitude d'entrée de ligne de vol (+ 500m mini pour le largage)
- ne pas penser "argent" (30€ la minute quand même...), la hauteur c'est la sécu! 30m de + et Dan, Brian et Ludo seraient là ...
- visualisation des problèmes éventuels et solutions briefées
Encore trop pensent que nous volons des lignes engagées sans analyses préliminaires. Les largages que nous avons fait la veille de l'accident, ils étaient sur-préparés. Pendant que les copains allaient ouvrir un saut dans la Bourne (si si!!) j'ai passé 2 jours chez moi comme un geek à calculer toutes les finesses alentours, à réfléchir aux erreurs que nous risquions de commettre et comment s'y préparer, utiliser des photos et vidéos pour anticiper chaque difficulté et optimiser les trajectoires en sécurité... 2 jours de travail au sol, sans parler de la préparation en vol. C'est à ce prix uniquement que nous avons voler sereinement dans des reliefs sûrement mortels sans analyse poussée.
Nos 3 compères ont changer de plans dans la journée à cause du vent, et n'ont certainement pas préparé le vol suffisamment (sinon ils ne se seraient jamais engagés bas sur un sol à 2,9 de finnesse)
le vol:
- vitesse, toujours +
- connaissance de la finesse précise de chaque section de la ligne
- évaluation du plan de plané par rapport au relief, essentielle et à maîtriser parfaitement! Il y a des techniques bien connues dans l'aviation de montagne (alignement de 3 points et analyse de l'évolution de l'angle)
- prêt à tirer rapidement, si çà part en couille çà va rarement s'améliorer...
Lorsque je m'engage dans du vol proxy (c-à -d simplement sous ma hauteur d'ouverture, et pas forcément à moins de 10m sol), il est obligatoire que je réponde sans hésitation par OUI à de très simples questions:
- vitesse suffisante?
- finesse suffisante?
- sortie de secours? (qui peut très bien être par le haut si la pente est raide)
un "peut être" est un NON! Il faut alors accepter de tirer en catastrophe, quitte a se péter les guiboles, çà sera toujours mieux qu'un impact direct avec la tête en avant.
S'écraser est une réalité dans le Base. L'instant où l'on saute démarre le compte à rebours qui fini par notre impact au sol. C'est nous qui l'arrêtons à volonté en jetant notre extracteur, ni plus ni moins. Alors mieux vaut le jeter tard que jamais.
La proxy se banalise et le sol perd sa dimension effrayante et dangereuse. Il faut garder en tête que notre discipline est un sport, qui comme tous les sports nécessite une préparation de sportif. Regardez autour de vous (ou la télé, çà marche aussi), un skieur répète tout les virages de son tracé qu'il connait déjà par coeur, le pilote de voltige avant son vol ressemble à une marionnette tant il mime les mouvement de son avion, ils s'échauffent avant l'action... Nous connaissons généralement trop peu le terrain sur lequel nous volons sans échauffement suffisant.
Dans ce crash d'hélico, si on ajoute une dose d'euphorie (vu les vols de la veille y a de quoi) et un soupçon de fatigue (même raison) dans ces situations stressantes, on arrive à des réactions inattendues, irrationnelles, même pour des pilotes chevronnés et expérimentés comme Dan, Brian et Ludo. Nul ne sait comment nous aurions réagit à leur place, et là n'est pas le sujet. Le but de ce post est de tenter de trouver une piste pour ne pas s'enfermer dans les erreurs que nous commettrons tous un jour ou l'autre.
Et puis il y a l'espoir... l'espoir que çà passe, l'espoir d'une bulle d'air montant, l'espoir de se tromper sur notre mort prochaine... C'est cet espoir qui nous fait prolonger le suspens dans les situations délicates. Car pour sauter d'une falaise, une des prérogative de caractère est la confiance en soi et l'optimisme, dont le cocktail nous aveugle souvent sur la réalité d'une situation pourrie... La leur ne fait qu'empirer de seconde en seconde, l'espoir les rapprochant doucement de la fin de leur compte à rebours. Et pourtant nous n'aurions peut être pas fait mieux. D'où l'intérêt de stopper ce genre de situation le + tôt possible, avant le saut étant l'idéal, grâce à une solide préparation.
Ce carton, à mes yeux, ne remet pas en cause le vol de terrain. Il souligne la complexité des étapes à franchir et le long travail préliminaire qui mènent à un beau survol de montagne, dont on ne voit généralement que les quelques instants les + majestueux en vidéo.
Restez humbles dans le ciel. N'oubliez pas que nous ne sommes que des humains. Eux 3 en Ă©taient de formidables, je ne les oublierai jamais....
Soyez libre et heureux
[img align=c]http://wtvt.images.worldnow.com/images/3366405_G.jpg[/img]
[img align=c]http://wtvt.images.worldnow.com/images/3366406_G.jpg[/img]
[img align=c]http://wtvt.images.worldnow.com/images/3366407_G.jpg[/img]
[img align=c]http://wtvt.images.worldnow.com/images/3366408_G.jpg[/img]
[img align=c]http://wtvt.images.worldnow.com/images/3366409_G.jpg[/img]
[img align=c]http://wtvt.images.worldnow.com/images/3366410_G.jpg[/img]
[img align=c]http://wtvt.images.worldnow.com/images/3366411_G.jpg[/img]
[img align=c]http://wtvt.images.worldnow.com/images/3366412_G.jpg[/img]
[img align=c]http://wtvt.images.worldnow.com/images/3366413_G.jpg[/img]
[img align=c]http://wtvt.images.worldnow.com/images/3366434_G.jpg[/img]
L'article ici :)
pourquoi mettre ce topic en "réel" s'il s'agit de captures d'un travail en cours ?
Titre modifié :)
Visiblement,cette personne modélise pour le cinoche...Il bosse sacrément bien !
[img align=c]http://www.cantarel.de/images/commercialwork/EC135_GreyC_v001.jpg[/img]
[img align=c]http://www.cantarel.de/images/commercialwork/Boeing777_GreyB_v001.jpg[/img]
[img align=c]http://www.cantarel.de/images/personalwork/Photos_F18_v002.jpg[/img]
Quel niveau de détails !!!!
[img align=c]http://www.cantarel.de/images/blog/blog-0043_mi24_10.jpg[/img]
[img align=c]http://www.cantarel.de/images/blog/blog-0047_mi24_05.jpg[/img]
[img align=c]http://www.cantarel.de/images/blog/blog-0047_mi24_01.jpg[/img]
Oui ça existe, mais c'est très cher et pas obligatoire...
La vie n'a pas de prix...et le déclencheur est obligatoire pour sauter en France
Quelques sauts ne suffisent pas, c'est bien après que cela devient intéressant.
Suis totalement de votre avis !!
C'est exactement ça Bee Gee..
J-F Le Coustumer, avionneur Vannetais, propriétaire du Flamingo et qui a racheté le Pil de Brienne, donne une très bonne explication, sur les risques à sortir du domaine de vol du PC6, ce sans préjuger des causes de l'accident de Temploux.
"VoilĂ l'analyse de J-f :
Pilatus pc-6, ce qu'il faut savoir...
Tout d'abord il m'est impossible de publier ces quelques lignes sans penser Ă ceux qui viennent de perdre la vie suite Ă l'accident du OO-NAC hier Ă Namur ainsi qu'Ă leurs familles mais aussi aux 221 autres victimes depuis la mise en service du PC-6 en 1959 ( 146 accidents pour environ 570 avions produits Ă ce jour ).
Pour couper court à certains propos lus hier déjà dans la presse et mettant en cause la fiabilité de la machine, voici donc ce qu'il faut savoir :
Le PC-6 parfois surnommé "Héliporter" est un avion de l’extrême qui, s'il était à l'origine étudié pour les vols en montagne, évolue souvent dans les contrées les plus reculées de la planète utilisant des plateformes souvent plus à même d'accueillir des hélicoptères que des avions d'où ce surnom mérité d'Héliporter...
Outre ces capacités d'emport quasiment inégalées pour un avion de cette taille et sa capacité à se poser et décoller partout, pratiquement tous les avions en service aujourd'hui sont motorisés avec une des turbines les plus fiables au monde, la PT-6 de Pratt et Whitney.
Cependant, s'il est une bête de somme à qui on peut presque tout demander, le PC-6 est exigeant tant par son pilotage que dans le respect de son domaine de vol. En effet, avec quelques milliers d'heure de vol à son bord et probablement une dizaine de milliers de décollages-atterrissages, il m'arrive encore de me laisser surprendre par son tempérament fougueux particulièrement par vent de travers gauche ( pour ceux qui connaissent).
Malheureusement, et c'est là où je veux en venir, certains pilotes le confondent avec un avion de voltige, n'hésitant pas à exploser les paramètres pour rentrer dans le champ de la "Gopro" et se délecter par la suite en regardant des séquences proches de la cascade jusqu'au jour où.... Si certains accidents qui paraissent nombreux sont dus à l'environnement extrême dans lequel évolue l'avion, d'autres sont dus essentiellement à la bêtise de certains qui fatiguent la machine et provoquent ainsi le vieillissement prématuré de la structure entrainant parfois... la perte d'une aile et les conséquences qu'on connait.
Je ne présume pas de ce qui s'est passé hier, l'enquête le déterminera mais d'ores et déjà , par expérience je condamne encore aujourd'hui l'inconscience de certains pilotes qui ne sont pas toujours les victimes directes de l'accident puisque, comme chacun sait, les pilotes bons ou mauvais se succèdent au manche de l'avion.
On ne sait pas ce qui s'est passé, peut-être une rupture de la structure. Alors il faut bien savoir que les avions de largage (si tant est que ça existe) sont plus fragiles qu'on ne croit! Aussi je n'ai jamais été très à l'aise et désapprouve quand des paras font les singes sur les haubans, des pilotes qui font de l'inversion du facteur de charge pour amuser la galerie ou piquent à mort derrière le dernier sorti pour la photos. Les avions ne sont pas des jouets! Enfin c'est mon idée!
En conclusion, le "PIL" est un avion fiable, exigeant, attachant. Respectons-le !"
Ça a du bon d'être acteur
Un message posté sur le Facebook du centre de parachutisme de Namur par un licencié..Je me permet de partager..
"Cette Passion, la NĂ´tre
Cette Passion, la Vraie Vie plutôt que la vie vraie. Réaliser le plus ancien rêve de l’Homme, voler, voler dans les airs, voler dans le ciel, s’ouvrir vers l’espace qui entoure notre Terre, voir la planète d’en haut. Se déjouer des lois de la physique ou, plus exactement, jouer avec elles, les prendre comme partenaires d’un jeu extraordinaire que l’on veut vivre seul ou partager à plusieurs, se créer des sensations déroutantes, s’inventer une autre manière d’exister.
Car sauter d’un avion est contre nature. Les premiers sauts demandent une sacrée dose de courage, d’abnégation même, où l’on s’en remet totalement à l’expérience des moniteurs, au pilote et à la technique. Aucun parachutiste ne considère son saut à la légère. Il sait qu’il est exposé à un risque calculé et mesuré mais, cependant, toujours sous-jacent. Il sait qu’il va devoir composer avec lui. Il va devoir conjuguer la technique de son matériel et sa confiance en soi. Confiance rudement mise à l’épreuve.
L’avion est en pleine montée. Tout en bas, les campagnes s’effacent pour laisser place aux champs nuageux. Au-dessus, la lumière intense du Soleil traverse le ciel bleu profond. Notre esprit peut s’évader. La courbure de la Terre est bien perceptible. Notre planète, si chère et si fragile est perdue dans le Cosmos infini.
Nous arrivons à 4000 mètres, le pilote annonce OK ! GO, GO ! Maintenant, la porte est grande ouverte. La Nature nous rappelle à l’ordre par un froid glacial qui envahi l’avion. Notre cœur accélère. Mais nous sommes prêts. L’amitié nous soude. Chacun a souhaité un « bon saut ! », par un geste traditionnel de sympathie, à chaque autre parachutiste. Nous sommes là haut, ensemble, animés d’une même passion, confondus dans un même désir. Mais c’est le moment de ne plus se poser de question. Ceux qui sautent en équipe sont concentrés et ont répété mentalement chaque mouvement pendant la montée. Ceux qui sautent seuls vont vivre un spectacle unique et grandiose, une solitude absolue dans laquelle ils ne pourront compter que sur eux-mêmes. En un instant, nous sommes hors de l’avion mais aussi hors du temps. Hors du temps qui rythme notre vie. Le bonheur est intégral, l’extase nous grise. La chute libre est de courte durée mais procure une joie incomparable. Chaque dixième de seconde aura son lot d’émotions, de difficultés, même, mais surtout de partage dès le retour sur l’herbe.
Chaque saut est unique.
Chaque saut laisse une empreinte dans la mémoire.
Chaque saut vaut la peine d’être vécu.
Chaque saut est une manière d’exister…
Cette fois-là , vous aviez décollé de l’aérodrome par une belle après-midi d’automne. Fabrice, le pilote, vous emmenait, entre amis pleins d’enthousiasme. Catherine, Günter, Jean-Luc, Laurent, Patrick, Walter, Bernard, Tanguy, François Lemoine et François De Coster, vous survoliez les campagnes depuis plusieurs minutes et soudain, la chute, le silence, plus rien… La Nature a repris vos vies sans prévenir, sans préparation pour un voyage éternel imprévu, sans pouvoir dire au revoir à vos familles, à vos amis. Elle en a décidé ainsi. Ce silence inattendu est tragique parce qu’il est irréversible. Nous ne pourrons désormais rien y changer. Mais vous resterez pour toujours, ensemble, soudés par cette passion, dans le cœur de tous ceux qui vous aiment. C’est aussi une manière d’exister…
Nous partageons la peine de vos familles et leur adressons nos plus sincères condoléances.
Thierry Van Koninckxloo et tous les membres du Paraclub de Namur,
Le 19 octobre 2013"
Y'a eu pas mal de gros cartons ces temps ci en base jump wingsuit, plusieurs causes: expérience insuffisante en chute libre, et pour les très expérimentés
Un accident de plus hier...
Et une analyse d'un pratiquant:
<<Sur les debriefings que j'ai eu des personnes présentes je me permet de les partager, je pense que le cas de figure pourrait servir.
Il s'agissait d'une personne qui avait 75 sauts de wingsuit seulement avec 4 différentes wingsuits (soit une moyenne de 20 saut par wingsuit !) Il n'avait donc clairement pas l'expérience pour sauter ce spot. Le plus grave, malgré plusieurs conseils de ses proches de ne pas sauter au Brévent, il s'est lancé quand même.
Il sautait avec une Apache, forcement un peu tendu et stressé à l'exit. Il a fait une poussée à plat, peu dynamique et la tête haute (de débutant) et ne c'est jamais retrouvé dans l'angle de vol de la combi (le toboggan). Il est resté en sous vitesse sur plusieurs longues secondes (presque en décrochage). Il a avancé un peu mais n'a pas dépassé les câbles électriques. Il a tiré dans la panique à quelques mètres du sol et à impacté.
Je pense que la leçon de l'experience de cet exemple est claire.
Il faut surtout se rappeler que si vous avez des copains que vous ne "sentez" pas sur un spot en particulier, sauvez les et envoyez les chier ailleurs !>>
Je parlais d'essayer en solo, j'ai fait mon baptĂŞme de parachute en tandem l'an dernier
C'était à l'aérodrome du Blanc
"Ze White",très bon centre !!
Si tu veux débuter,deux options...La formation "tradi":ici
Ou la "PAC":lĂ
Pour ce qui est de cette Dz,je ne connais pas les tarifs...pour Pamiers,le saut d'initiation en "tradi" est Ă 150 Euros,en Pac Ă 350..Si tu veux continuer la la tradi,il faut rajouter 200,pour la Pac 650...
Pour les deux formations,tu fais dix sauts..
A Pamiers,les sauts à 4000 m sont à 26 Euros,location du "pépin" incluse...
Bye Bye :)