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Bonjour à tous !
Ce fut ce samedi,
Petit tour à Etampes, après quelques taches d'entretiens mineurs sur l'ULM, je décide de faire un local à destination de la Ferté Alais.
Il est 15h je regarde les METARs sur orbifly et les METARs environnants indiquent un vent faible d'environ 8-9kt et CAVOK. Sur mon terrain par contre je constate une vent de l'ordre de 15kt avec des rafales, et tout ceci dans l'axe de la 24.
Je regarde le ciel et voit un tapis de cumulus !!! je me demande si je ne devrais pas retarder mon vol ? Le tour précédent sur les bulletins météo m'informe que le temps va se détériorer (pluie venant de l'ouest et que le vent va forcir). Tiens je vois d'autres ULMs (Super Guépard) en instruction dans le TDP... je me dis donc que c'est jouable.
Je fais le nécessaire puis décolle. Une fois en montée initiale je constate les lacunes de mon raisonnement. L'air était très turbulent. il y avait des thermiques partout.
Le vol qui devait se dérouler tranquillement car effectué déja de nombreuses fois seul ou avec instructeur s'est transformé en un partie de bras de fer. La bille a pu explorer son tube de bout en bout (contre mon gré) sous de l’effet combiné des thermiques et des vents plus fort que prévus.
Deuxième erreur je n'ai pas interrompu mon vol. J'arrive donc à destination et par chance je me pose lors d'une accalmie. Après une vingtaine de minute de pause, je décide de repartir pour ne pas me faire surprendre par un vent plus fort. Peine perdu ... il avait déjà forcit et est en plus plein travers de la 28 sur LFFQ (c'était prévu pour 17h il n'était que 16h ). Au décollage je frôle le second régime car le palier d’accélération a été très court .... ballotté par des dégueulantes. Ayant constaté le danger qui me guettais j'ai du faire un palier un peu plus haut, au cas ou j'aurai d'autres dégueulantes. Tout rentra dans l'ordre, je me fis bien secoué sur le trajet retour également.
C'est dans ces moments difficiles que l'on comprend mieux le proverbe: "Il vaut mieux être au sol et rêver d'être en l'air que d'être en l'air et rêver de vouloir être au sol". J'entendais résonner dans mon crane la voix de mon instructeur qui me disait "garde les ailes a plat et gère les turbulences au palonnier. Mais c'était peine perdu. Même en chassant la bille au pied, et en gardant les ailes à plats ... je me suis retrouvé deux fois (mais très brièvement) avec le manche en buté à gauche et à droite car l'ULM était trop incliné par les coups de vents.
Une heure après mon posé j'étais encore sous le choc !!!!
Leçon : 1 - Je ferai beaucoup moins confiance au METARs à plus forte raison ceux qui sont automatiques je
constaterai de visu et après j'aviserai .
2- J'éviterai inutilement de voler par temps instables et ferai les déduction qui s'imposent (tapis de cumulus
bas par beau temps >>> beaucoup de pompes >> > air turbulents )
3- Ce n'est pas parce que d'autre ULMs sont en vol que je pourrais voler aussi ... j'ai le choix d'y aller ou non
4- Ne pas confondre un Multiaxe avec un avion .... on ne pèse que 472 kg !!!!! donc plus sensibles aux
turbulences qu'un avion classic.
Voilà ma petite histoire ... et vous qu'avez vous véçu ?
Dernière modification par Jaures (07-08-2012 08:26:55)
Jaurès
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Bonjour,
Merci du partage et du retour d'expérience.
Cordialement, Greenhopper.
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Content de te lire Jaurès.
C'est effectivement une expérience désagréable sur le coup mais qui te tirera de bien d'autres situations non enviables.
Personnellement, je me suis fait un peu peur une seule fois pendant ma formation PPL, à ma glisser entre les stratus et les cimes des arbres dans le Perche (à la recherche de Mortagne). Après avoir sué pendant 20 mins et foiré ma navigation retour vers Saint-Cyr (en pénetrant les zones d'Evreux sans le savoir), j'ai été stoppé net par une averse (visi 1km), travers Dreux où je me suis posé en catastrophe (sans verticale donc sans connaissance du vent).
Je peux te dire que j'étais content d'être au sol.
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Content de te lire Jaurès.
C'est effectivement une expérience désagréable sur le coup mais qui te tirera de bien d'autres situations non enviables.
Personnellement, je me suis fait un peu peur une seule fois pendant ma formation PPL, à ma glisser entre les stratus et les cimes des arbres dans le Perche (à la recherche de Mortagne). Après avoir sué pendant 20 mins et foiré ma navigation retour vers Saint-Cyr (en pénetrant les zones d'Evreux sans le savoir), j'ai été stoppé net par une averse (visi 1km), travers Dreux où je me suis posé en catastrophe (sans verticale donc sans connaissance du vent).
Je peux te dire que j'étais content d'être au sol.
merci anja. Comme tu dis je me suis fais peur ... et t'as ressentie la même chose que moi. Au moins je saurai ce qui m'attendra les prochaines fois que je rentrerai de nav et que le temps aura changé sans préavis . Ce sera du déjà vu et j'irai plus m'y frotter. Ce sera de l'IVV.
Jaurès
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