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Repris du forum PILOTES PRIVES
L'EASA propose à ses 31 Etats membres (MS) un changement dans les vols en IMC ("opinion" #03.2013 du 24 avril 2013, par Patrick Goudou, à Cologne)
Durée de la consultation : 3 mois. Sortie du texte définitif a(vec d'éventuels amendements) au 1° trimestre 2014, après accords de la Commission, du Parlement et du Conseil européens.
Valable aussi bien pour les PPL(A) que pour les CPL :
1. Création d'une qualification EIR (En Route Instrument Rating): permet de voler en IMC sans être autorisé à décoller ni à atterrir en régime IFR.
2. Création d'une CB-IR (Competency-based IR) plus élaborée.
3. Création d'une CFR (Cloud Flying Rating) : qualification vol de planeur en nuages. Deux options à considérer : soit une option 1 (qualif sans restrictions), soit une option 2 (qualif restreinte de vol dans les nuages).
4. Remorquage de planeur .... en IMC
5. Motoplaneur (TMG) : pour l'instant aucun TMG n'est certifié pour voler dans les nuages. Après, on verra ...
6. Tout ce qui précède concerne le vol de jour. Pour pouvoir voler de nuit en IMC, il faut posséder en outre une qualification vol de nuit.
7. L'utilisation systématique de la langue anglaise n'est pas obligatoire, si certains Etats membres l'acceptent. Néanmoins, même si l'utilisation de l'anglais n'est pas rendu obligatoire partout, L'EASA souhaiterait que le pilote soit titulaire d'une LP (Language proficiency en langue anglaise).
Tout les détails ici : LIEN
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Merci pour l'info Filipo !
Le planeur en IMC ??? Avec quels instruments ??? C'est des grands malades !
P.S. : remarque on va pas se plaindre, d'habitude ils réglementent trop, pour une fois que c'est dans l'autre sens...
Dernière modification par n666eo (29-04-2013 08:41:44)
T.
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en Suisse le vol à voile en nuage se pratique depuis très longtemps, et j'en ai toujours entendu parler, mais dans des conditions particulières:
http://gvvc.lszj.ch/index.php/selber-segelfliegen/lerne-segelfliegen
voir partie
"Le vol à voile dans les nuages
Le sommet d'une colonne d'air chaud ascendante est caractérisé par un nuage faisant penser à un amas de crème fouettée : le cumulus. Dans ce nuage, l'air continue à monter, ce qui est très intéressant pour les vélivoles désireux d'emmagasiner une réserve d'altitude afin de franchir une grande distance. En Suisse, il est possible de monter dans les nuages en planeur dans des zones réservées à cet effet et sous certaines conditions. Courtelary est situé dans l'une de ces zones."
"On n'est pas des ... quand même !" Serge Papagalli,
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Bonjour,
Personnellement, je ne vois pas trop l'intérêt pour la partie avion alors qu'il est déjà possible aux titulaires d'un PPL de passer un IR complet.
B.
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D'accord, merci BeeGee. A l'ancienne, bille aiguille ! Mon soucis vient surtout de l'abordage... Malgré la généralisation des FLARM, rien n'indique qu'un autre planeur ne fait pas la même chose au même endroit...
T.
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Si si ! ça a un très grand intérêt !
D'abord il faut voir ça comme une première étape vers l'IFR,...
Ensuite mieux vaut voler en sécurité en IMC plutôt qu'à raduc sous la couche (même les très bons se sont fait baiser), où alors on top sans le savoir faire mini pour repasser dessous si les trous prévus à l'arrivée ne sont plus là .
Faudra voir les modalités pratiques de l'affaire..
Quand j'étais instructeur dans mon club on avait instauré des stages pré IFR dans cet esprit, ça a marché du feu de dieu !, d'abord ça dissuade très fortement les gens d'aller se fourrer en IMC n'importe comment, ensuite ça donne des armes pour se sauver la mise le jour où on se fait avoir, selon les échos de bar, ça en a sauvé quelques uns...
"On n'est pas des ... quand même !" Serge Papagalli,
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Personnellement, je ne vois pas trop l'intérêt pour la partie avion alors qu'il est déjà possible aux titulaires d'un PPL de passer un IR complet.
Personnellement je ne vois pas l'intérêt d'un IR Complet. C'est bien trop lourd pour un PPL(A) de loisir. L'expérimentation IR-National va dans le bon sens (par exemple : http://www.aopa.fr/IFR-Francais-enfin-visible-_a263.html). En espérant juste que les chemins EASA/DGAC se recroisent pour tous ceux qui ont commencé leur IR-N.
Dernière modification par vbazillio (29-04-2013 09:35:48)
[img align=r]http://status.ivao.aero/R/138779.png[/img]Vincent B.
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Je suis d'accord que former les pilotes à voler sans références extérieures est très important, cependant il y a déjà une partie vol sans visibilité au PPL, et rien n'empêche de maintenir ses compétences voire les améliorer en volant de temps en temps avec un instructeur.
Ensuite il y a le vol de nuit qui, quoi qu'on en dise est aussi très formateur.
À mon avis, ce n'est pas en vendant des sous-qualifications et attention, je ne vise pas les personnes qui pourraient être intéressées par ce genre de qualifications, que l'on va vraiment améliorer la sécurité des vols.
J'ai souvent le sentiment qu'il existe un clivage entre aviation professionnelle et aviation de loisir : les uns voient trop de réglementation quand les autres voient trop de laxisme de la part d'en face. À mes yeux l'IR tel qu'il existe aujourd'hui fait une bonne jonction entre ces deux mondes, c'est une formation qui vaut vraiment l'investissement pour les PPL voulant voyager en sécurité.
P.S. : Bonjour Vincent, que veux-tu dire par trop lourd?
Dernière modification par Boufogre (29-04-2013 09:46:17)
B.
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P.S. : Bonjour Vincent, que veux-tu dire par trop lourd?
Par exemple, la partie théorique de l'IR "complet" : pour un pilote de loisir qui n'a aucune ambition à en faire son métier, je n'ai rien à faire de savoir combien il y a de hache(s) réglementairement dans un Airbus ou la maîtrise du nombre de mach. L'une des raisons qui fait qu'il y a très très peu de pilote privé (uniquement) avec une qualif IR sauce DGAC, c'est justement la complexité inutile et le manque de pragmatisme. Pourquoi y-a-t-il autant de pilote privé ayant passé leur IFR au régime FAA (outre le fait qu'ils sont souvent propriétaire de leur avion en "N") ?
À mon avis, ce n'est pas en vendant des sous-qualifications et attention, je ne vise pas les personnes qui pourraient être intéressées par ce genre de qualifications, que l'on va vraiment améliorer la sécurité des vols.
Cela laisse entendre que tu considère une qualification IFR FAA comme une sous-qualification ?
Le débat a déjà eut lieu, il y a plusieurs mois lors de l'apparition de l'IR-N à la sauce DGAC. Il a disparu de lui-même lorsqu'on a compris que l'IR-N se voulait de ressembler à l'IR FAA ;-) Je m'étonne qu'il revienne sur la table.
[img align=r]http://status.ivao.aero/R/138779.png[/img]Vincent B.
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Personnellement, un IR Complet est trop lourd en terme de formation, pour les rares fois où j'en aurais besoin. Pilote du dimanche, je vole pour me détendre et le vol à vue est mon seul plaisir.
J'aime le voyage quand il est synonyme de beaux paysages, et voler dans la couche 2 heures durant pour atteindre le point prévu n'a aucun sens pour moi. Une arrivée en IMC ne m'intéresse pas, tout comme les tonnes de choses à acquérir en terme de catégories de machine ou de terrai, les variations de minimas qui bougent selon la machine ou le type d'approche, bref je laisse ça pour la simulation, en réel mon plaisir c'est le vol à vue pour m'en mettre pleins les yeux.
Par contre, avoir une formation complémentaire qui me permette de voler en sécurité sans faire de l'IR pirate pour percer la couche enroute, là j'y vois beaucoup d'intérêt.
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Tout d'abord, je ne considère pas l'IR FAA comme une sous-qualification : de ce que j'en sais, cette qualification te permet de faire des approches aux instruments, ce qui n'est pas le cas de la qualif' EIR citée par filipo.
Ensuite, je suis d'accord avec toi sur le fait qu'il y ait beaucoup de choses à apprendre sur la partie théorique, je viens de regarder la réglementation et cela correspond au 8 modules de l'ATPL ou CPL suivants : droit aérien, connaissance générale des aéronefs, performances et préparation du vol, performances humaines et ses limites, météo, navigation, procédures ops et communications.
Cependant, ce n'est pas compliqué : à l'école, j'ai croisé des personnes biens moins intelligentes que toi qui passaient ces modules.
Ensuite comme je le disais plus haut, ce n'est à mon sens pas un mal de faire un bout de la théorie du pro, en tant que pilote qualifié aux instruments tu interféreras, pas connoté négativement ici, avec le trafic commercial donc autant en comprendre le fonctionnement.
P.S. : pour te répondre filipo, tu peux déjà faire ce dont tu parles : c'est du VFR on-top.
Dernière modification par Boufogre (29-04-2013 10:07:14)
B.
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P.S. : pour te répondre filipo, tu peux déjà faire ce dont tu parles : c'est du VFR on-top.
Percer la couche pour se retrouver ou quitter du VFR on Top ????
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excuses moi de te contredire, Boufogre, le VFR-ON TOP jusqu'à preuve du contraire ne te permet pas de voler au dessus de la couche si une trouée n'est pas certaine à destination,
à moins évidemment de faire comme de nombreux pilotes, de l'IR pirate en perçant la couche et ça, je reste convaincu que c'est un gros frein au vols On Top.
Je ne fais surtout pas le débat pro ou anti IR privé, c'est juste que dépenser 12.000 € dans une formation en y investissant beaucoup de son temps et de son énergie, pour une utilisation très limitée (dans mon cas) me semble hors sujet ... reste par la suite à entretenir son savoir, sa technique, sa tenue machine en IMC, etc ...
Je reste convaincu que la différence énorme entre un IR privé et un IR commercial, c'est qu'en privé t'es tout seul dans ton avion, au mieux avec un autre pilote PPL. Et dans des météos à la con, on m'enlèvera pas de l'idée, qu'un IR privé avec la famille à bord, c'est pas la même musique qu'un CPL-IR avec son copi pour l'assister. Et encore, je ne parle pas de nos machines en aéroclub qui ne sont pas protégés contre le givre ... surtout ces derniers jours, où tu lis sur les TEMSI du givrage modéré à 3000 ft ! voler hors des nuages les gars
Dernière modification par filipo (29-04-2013 10:16:50)
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Je réponds très vite pour dissiper une légende urbaine : l'examen en vol de l'IR et l'IR en lui-même, c'est monopilote, la même situation dont tu parles.
Ensuite, tu ne me contredis pas, c'est juste que traverser une couche, ce n'est pas anodin, tu sais quand elle commence, jamais trop quand elle finit. C'est pour ça qu'il y a des procédures avec des trajectoires et des vitesses à respecter.
Dernière modification par Boufogre (29-04-2013 10:21:24)
B.
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Très bonne nouvelle l'EIR !
Si je ne me trompe pas pour passer On top il faut impérativement un trou pour monter et un autre pour descendre, c'est là que l'EIR prend tout son sens, faire une percée pour pouvoir passer on top
L'IR complet est lourd, comme toutes les licences Européennes, pardonnez moi de l'expression, mais certaines notions abordées en Europe tiennent plus de l'enculage de diptère.
Un bon coup de pragmatisme Nord Américain, de bon sens et l'aviation légère en France ne se portera que mieux (on peut rêver ?)
De plus un pilote VFR (comme le disait filipo) n'a peut-être pas non plus, le temps, les moyens ou l'envie de se taper la Certif IFR complet (qu'il faut en plus entretenir) pour ceux-là l'IR-N et cette EIR sont au top (bien qu'il faille entretenir l'IR-N mais c'est toujours moins embêtant que l'IR pro)
Cette qualif fait parti des projets de la DGAC pour enrayer l'invasion de N sur le territoire.
Mais ce n'est que mon modeste point de vue de pilotaillon
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Je ne comprends pas pourquoi tu appelles cela un dialogue de sourd...
J'espère que vous trouverez votre bonheur dans ces nouvelles qualif'.
B.
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@Boufogre : Nos posts se sont croisés, concernant ma réponse précédente ...
FreeB!rd a bien résumé ce que je pense sur le sujet. J'en resterai là si tu veux bien.
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Il n'y a pas de soucis, sache qu'en ce qui me concerne, je trouve dommage de ne pas pouvoir échanger de vive-voix, je ne suis pas fanatique , juste pour un rapprochement privé-pro.
B.
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J'ai quelques bons amis qui sont pilotes privé IFR depuis fort longtemps, certes ils ont les moyens de le faire et je ne vois pas pourquoi on freinerai d'une façon quelconque ce genre d'activité, voler en IFR même en monomoteur est bien plus sûr et facile qu'en VFR, si évidemment on a acquis le savoir faire et qu'on s'entraine régulièrement..
Evidemment en monomoteur il faut être très prudent avec le givrage, il faut une bonne analyse de la situation MTO, notamment l'altitude de l'iso zéro en regard de l'altitude de sécurité, quand les conditions ne sont pas requises ben on reste au sol c'est pas plus compliqué que ça,.... si on veut voler avec régularité il faut au minimum un Beech90, des privés qui en ont les moyens sillonnent le monde de cette manière et c'est très bien comme ça.. nombre d'entre eux partagent leurs cockpit avec de jeunes pro en attente d'un job, tout le monde y gagne...
Enfin qu'on soit privé ou pro ne change rien à l'affaire, une fois que le train est rentré il va bien falloir trouver moyen de revenir au sol de préférence en un seul morceau et en vie.
Nous partageons tous le même ciel...
Dernière modification par Bee Gee (29-04-2013 10:47:10)
"On n'est pas des ... quand même !" Serge Papagalli,
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Tu as raison, discutez de vive voix serait bien plus simple pour échanger.
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excuses moi de te contredire, Boufogre, le VFR-ON TOP jusqu'à preuve du contraire ne te permet pas de voler au dessus de la couche si une trouée n'est pas certaine à destination,
à moins évidemment de faire comme de nombreux pilotes, de l'IR pirate en perçant la couche et ça, je reste convaincu que c'est un gros frein au vols On Top.
Je ne fais surtout pas le débat pro ou anti IR privé, c'est juste que dépenser 12.000 € dans une formation en y investissant beaucoup de son temps et de son énergie, pour une utilisation très limitée (dans mon cas) me semble hors sujet ... reste par la suite à entretenir son savoir, sa technique, sa tenue machine en IMC, etc ...
Je reste convaincu que la différence énorme entre un IR privé et un IR commercial, c'est qu'en privé t'es tout seul dans ton avion, au mieux avec un autre pilote PPL. Et dans des météos à la con, on m'enlèvera pas de l'idée, qu'un IR privé avec la famille à bord, c'est pas la même musique qu'un CPL-IR avec son copi pour l'assister. Et encore, je ne parle pas de nos machines en aéroclub qui ne sont pas protégés contre le givre ... surtout ces derniers jours, où tu lis sur les TEMSI du givrage modéré à 3000 ft ! voler hors des nuages les gars
Tu parles sans vraiment connaitre ... il n'y a pas de différences fondamentales entre un IR privé et un pro, les deux apprennent en monopilote, sur les mêmes avions, dans le même espace aérien, la différence est qu'on demandera plus de rigueur à un pro et des connaissances différentes liées à leurs activités propres, une fois CPL-IR en poche on apprend ensuite le travail en équipage, et il faut surtout pas croire que c'est plus facile sur un biturboprop dont l'instructeur-copilote prend plaisir a te coller une panne moteur quand tu t'y attends le moins, tu vas même transpirer grave ! garanti sur facture...... il faut apprendre le travail en équipage, la répartition des tâches etc.., l'aviation est un long apprentissage
Après en ce qui concerne les moyens il y a d'abord l'usage qu'on en fait, bien évidemment la formation en elle même ne sert à rien si ensuite on n'en a l'usage et dans ce cas en effet mieux vaut oublier.
J'ai des amis qui utilisent l'avion léger (léger ça va jusqu'à 12500 livres) pour leurs déplacements professionnels et volent régulièrement au travers de l'Europe, pouvant accéder sur des terrains non desservis par la ligne, même en ne volant qu'à 180 kt (Baron par ex) ou 240 kt (Cheyenne par ex) ils y gagnent beaucoup de temps ... et le temps c'est de l'argent ...
Dernière modification par Bee Gee (29-04-2013 11:25:06)
"On n'est pas des ... quand même !" Serge Papagalli,
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+1, je te suis complètement sur ton raisonnement Bee Gee.
Bonne journée!
Guillaume
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