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[Réel] Chef d'escale Airfrance-KLM à l'aéroport de Mexico

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[Réel] Chef d'escale Airfrance-KLM à l'aéroport de Mexico

Bonjour cher(e)s ami(e)s,
Voici la traduction d'un post paru récemment, le 9 juin dernier, sur le blog de la compagnie KLM. C'est donc le quotidien du chef d'escale d'Air France-KLM à l'aéroport de Mexico avec, notamment, le grand souci de l'arrivée de l'A380 qui relie paris à Mexico chaque jour depuis Janvier 2016 ....
Bonne lecture!
Philippe



Martin, notre homme à Mexico
Posté par Bonnie Parren le 9 Juin 2016

Reconnaissable à sa thermos de café qu’il transporte avec lui partout où il va (« On ne sait jamais quand et où l’on va pouvoir se poser un moment! »), Martin van de Pol, notre directeur d’escale à Mexico, arpente l’aéroport à grandes foulées. Et que je te fasse une bise ici, et que je te serre des mains là et là aussi. Passons un petit moment en compagnie de ce dynamique personnage du réseau Airfrance – KLM.

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Hier, durant son approche, un de nos avions a été frappé par la foudre. Est-ce que cela arrive souvent ?

La saison des pluies à Mexico dure de Mai à Septembre. En fin d’après-midi, les orages se déclenchent assez brutalement. Or c’est à cette période que les vols Air France et KLM arrivent d’Europe. Ce n’est donc pas si rare qu’un avion soit frappé par la foudre lorsqu’il arrive sur Mexico. Ce n’est pas dangereux du tout, mais le protocole veut qu’une fois parqué à sa porte, l’avion foudroyé soit inspecté visuellement. Un ingénieur-sol de notre compagnie va regarder de très près les endroits où la foudre est entrée et est ressortie de l’avion. Il doit voir si la foudre a ou non creusé un petit trou dans la structure de l’avion. Comme à ce moment il commence à faire noir et que dans le cas où il ne peut pas terminer son inspection l’avion sera immobilisé, ce qui nécessite la venue d’Europe d’un avion de remplacement, la pression est (comment dire ?) plutôt lourde sur les épaules de cet ingénieur !

En quoi l’aéroport de Mexico est-il spécial ?

Miss à part la météo très particulière, l’aéroport est situé à une altitude de 2 300 mètres et il est entouré de hautes montagnes y compris un volcan actif, le Popocatepetl. Le Boeing 747, avec ses quatre réacteurs, est un avion idéal pour ce genre de destination. A cette altitude, l’air est moins dense et, donc, moins porteur. Un avion rempli de passagers et de cargo doit donc posséder une forte puissance pour pouvoir atteindre une vitesse de rotation en un temps minimum. Toutes choses pour lesquelles le Boeing 747 est idéalement placé.

D’autres avions, comme les Boeing 777 et 787 sont aussi capables d’aller à Mexico mais, comme ce sont des biréacteurs, leurs performances ne sont pas aussi bonnes que celles du 747. En fait, lorsqu’on charge un Boeing 747 à Mexico, il faut suivre pas à pas ce qu’on installe dans ses soutes, car le poids maximal est très vite atteint. C’est fréquent qu’une palette reste au sol en attendant le prochain vol.

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Arrivée de l'A380 quotidien. Ce sont pas moins de 110 personnes au sol qu’il faut pour s’occuper d’un Airbus A380 en escale.

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Arrivée du 747 quotidien

Laisser une palette parce que l’avion serait trop lourd ? Comment le décider ?

En fait, c’est la relation entre la température externe et la densité du kérosène. Un degré Celsius de moins et on peut prendre 1 tonne ½ de fret en plus sur l’avion. Mais l’inverse est vrai aussi. Un degré Celsius de plus, et c’est 1 tonne et demie qu’il faut retirer de l’avion.

L’astuce que nous suivons est de ne jamais accepter sur un vol la charge maximale possible, mais de se garder une marge qui tienne compte des possibles fluctuations de la température à Mexico. C’est toujours mieux que l’avion parte à l’heure plutôt que d’avoir un avion retardé parce qu’on doit enlever une ou deux palettes de fret.


Qu’est-ce qui est le plus important dans votre travail?

Martin est un touche-à-tout. Le matin, il est notamment consultant pour la Direction de l’aéroport de Mexico, alors que l’après-midi il parcoure le bâtiment des passagers pour aller d’un poste à l’autre. Un travail vraiment varié.

En tant que Chef d’Escale, je dois tout faire pour que mes collègues fassent leur travail dans les meilleures conditions possibles. C’est une pyramide inversée. Les gens tout en haut sont ceux au contact directs avec les passagers. Je suis tout en bas (la plupart du temps) à essayer de résoudre les problèmes les uns après les autres. A côté de ce travail de "solutionneur", je mets aussi en place des solutions à long terme.

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Pouvez-vous nous donner une idée du dynamisme de votre poste?

Oui sans doute, l’image est celle du type qui a acheté un billet pour le manège des montagnes russes et une fois sur le manège ne peut plus en descendre. Je n’ai pas un moment de calme dans la journée. Même si mon agenda dit que je suis au repos chez moi, le téléphone ne fait que sonner et encore sonner.

En plus de mon activité auprès des avions et des passagers, ma charge exige aussi que je fasse pas mal de lobbying. Si je ne maintiens pas de bons rapports avec les autorités aéroportuaires, par exemple, ou avec les gars des salons business ou encore avec les médias locaux, alors, c’est sûr, on ne va pas très loin. Plus important que les résultats, c’est maintenir ces relations humaines qui est crucial ici. Je passe donc pas mal de temps à déjeuner avec un tel ou un tel, ou bien à aller prendre un verre le soir avec tel autre. Et, en plus, j’ai beaucoup de réunions sur Skype.

C’est plutôt délicat pour un Hollandais de vivre ici à Mexico, non?

Au début, c’est vrai, c’était plutôt pas facile parce que je ne parlais pas l’espagnol couramment. Mais, j’avais passé une année entière à Cuba et, donc, j’avais de bonnes notions de base. Cela m’a aidé au début. Les gens écoutaient avec plus d’attention et me parlaient plus lentement. Ça m’a pris une année et demie pour arriver à parler espagnol couramment.

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Réunion de l’équipe KLM  et célébration du ‘Día de la Madre’ (Fête des mères).

Travaillez-vous en contact avec les chefs d’escale d’autres compagnies ?

D’un point de vue commercial, nous sommes des compétiteurs directs et la rivalité est totale en ce qui concerne les prix des passages. Quelquefois, les compagnies européennes qui desservent Mexico s’associent pour discuter avec les autorités portuaires de Mexico, parce qu’on est plus forts ensemble. On s’assiste aussi techniquement entre compagnies européennes.

Par exemple, j’ai tout récemment passé un de nos pneus de Boeing 747 à la Lufthansa qui en avait un besoin immédiat. Ainsi, leur avion n’est pas resté bloqué la nuit entière dans l’attente d’un pneu provenant d’Europe. Ainsi, à l’avenir, je n’hésiterai pas à leur demander de l’aide. C’est un rapport gagnant-gagnant.

Les gens pensent que travailler à l’étranger c’est génial. Qu’en pensez-vous?

Oh je le comprends tout à fait. On est un expatrié, vivant une vie aventureuse ... Bon, ça n’est vrai que jusqu’à un certain point. Parce qu’il y aussi des sacrifices à faire. On est séparé de sa famille et des amis proches et, ce, pour de longs moments. Mes deux enfants, un garçon de 14 ans et une fille de 11 ans, ne peuvent pas sortir librement en ville pour aller voir leurs copains et copines. Et toute ma vie se résumé à mon travail principalement. Comme tout, absolument tout sur cette escale est de ma responsabilité ; je dois être sur le pont 24 heures sur 24. C’est le propre d’un chef d’escale.

Il y en a qui disent que l’escale de Mexico est un excellent exemple d’intégration réussie entre Air France et la KLM. Est-ce le cas ?

J’ai la responsabilité de 18 vols par semaine. Tous les vols passagers de et pour Mexico d’Air France (des Airbus A380 notamment) et de la KLM sont de ma responsabilité. De même pour les vols cargo à destination de Guadalajara. Et je dirige une équipe de 51 personnes travaillant pour Air France et la KLM.

Bon, Air France dessert Mexico depuis 1952 ce qui en fait la compagnie européenne la plus ancienne dans la capitale mexicaine. KLM est arrivée à Mexico peu après Air France. Les deux compagnies ont intégré leur escale en 2009. Les premiers moments ne furent pas une réussite car beaucoup de personnes Air France nous voyaient comme des étrangers, alors que nous cherchions à mettre en avant l’unité, surtout pour le confort de nos clients.

J’ai été chargé de mener cette union à bien. J’ai notamment eu l’idée d’attribuer à chaque membre du personnel de notre escale un uniforme Air France et un uniforme KLM. Après tout, l’habit fait le moine ! Aujourd’hui, sept ans après, l’équipe Air France – KLM de Mexico est vraiment soudée et unie. Et le personnel a appris quelques mots de français et quelques mots de hollandais comme goedendag, welkom, goede reis (bonjour, bienvenu, bon vol).

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Un exemple de travail d'équipe Air France - KLM: Avant l’arrivée de chaque avion, une trentaine des membres de notre équipe inspecte chaque centimètre carré du tarmac où va se parquer l’avion afin d’en enlever le plus petit débris et éviter qu’il soit aspiré dans les réacteurs qui, à cause de l’altitude, tournent à un régime plus élevé que d’habitude.

Comment Air France et KLM sont-elles perçues à Mexico?

Air France desservait jadis Mexico en Concorde! Cette compagnie est donc vue, ici, comme une pionnière avec ce qu’il faut de chic et de sophistication. Comme la culture mexicaine et très proche de la culture française, ce sont deux cultures latines, les relations avec Air France sont très fortes ici.

La KLM est aussi bien connue, notamment par des campagnes de publicité bien appréciée des mexicains. Cette campagne a aidé à ce que le mot KLM devienne un classique ici ... bien que « aider » ne soit pas vraiment le mot juste...

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Pourquoi cela ? Que s’est-il passé?

Cette campagne, qui s’appelait “Adios amigos”, est devenue virale dans toute l’Amérique latine ... mais pas dans un sens positif en fait ! Lors du lancement de cette campagne, j’étais dans un café avec ma famille, nous étions tous habillés en orange, car on regardait un match de football entre le Mexique et la Hollande. Et tout à coup, la campagne de publicité est tout de suite partie en vrille. Au point que nous n’osions plus sortir à pied dans les rues de Mexico, que notre agence de la KLM à Mexico recevait des menaces, que les équipages en escale allaient et revenaient de leur hôtel en bus aux vitres teintées accompagnés de gardes de sécurité, que j’étais accompagné en permanence de gardes de sécurité.

Souvent les locaux me dissent encore: “No era penal ! » ça n’était pas un penalty! La campagne de publicité, d’une façon idiote pour un latin, remuait le couteau dans la plaie et son impact a été immense, inattendu. La KLM a inséré dans la presse mexicaine un encart spécial où elle présentait ses excuses mais le ressentiment dans la population a duré bien longtemps et dure encore d’ailleurs.

Vous dites qu’un aéroport est un enfer amical. Qu’entendez-vous par là ?

Les gens, ici, sont incroyablement amicaux et attentionnés. C’est aussi quelque chose qu’on retrouve quand on voyage au Mexique. Mais l’aéroport de Mexcio accuse son âge et commence à craquer aux jointures. Par exemple , le terminal passager n’a pas l’air conditionné. De même si deux Boeing 747 arrivent en même temps, le terminal est trop petit pour que le flux des passagers soit correct... alors si en plus un A380 d’Air France arrive à ce moment-là !!! Toute sorte d’autres problèmes de ce genre sont bien réels ici.

Justement, l’arrivée de l’Airbus A380 d’Air France a dû être un gros défi, non ?

Ah! Je pourrai écrire un livre entier sur ce sujet ! Il nous a fallu cinq longues années de lobbying pour que, finalement, on obtienne un droit d’atterrissage pour l’A380. Nous savions depuis longtemps qu’Air France allait se séparer de ses Boeing 747, trop âgés, et les remplacer par l’A380 qui est également un quadriréacteur et donc son successeur logique.

Air France possède une flotte de dix A380, mais ils ne peuvent pas se poser n’importe où. L’aéroport où il se pose doit avoir un équipement adapté à ce gigantesque avion. Il faut une piste suffisamment large, qu’on ne trouve pas partout, des passerelles capables de se connecter aux portes sur deux niveaux, et des volumes intérieurs dans le terminal suffisamment grands pour un déplacement sans étranglements de plusieurs centaines de passagers débarquant ensemble d’un coup. En effet, l’A380 d’Air France a une capacité de 516 sièges.

Un investissement en millions

Pour faire bref, il y avait beaucoup à faire à Mexico. Le gouvernement fédéral a dû investir des dizaines de millions de dollar dans l’aéroport et cela pour un seul vol quotidien en A380 ! Les négociations ont été compliquées par le fait qu’un nouvel aéroport est en construction à Mexico avec une date d’inauguration prévue en 2020. Aussi, les discussions sur l’intérêt d’investir une modernisation coûteuse d’un ancien aéroport, bientôt fermé, furent-elles longues et âpres.

Un symbole national de progrès

Imaginez un peu notre surprise et notre joie quand le Président Mexicain Peña Nieto, lors de sa visite d’état en France le 14 Juillet 2015, annonça que l’A380 était le bienvenu à Mexico. Le Président mexicain intégra habilement les dépenses de l’aménagement de l’aéroport à sa politique ambitieuse du Progrès au Mexique dans l’énergie et l’investissement... l’A380 est alors devenu le symbole du progrès et de la croissance de l’économie mexicaine.

Le Mexique voulait ardemment être le premier pays d’Amérique Latine à recevoir un A380. Et il le fut ! En seulement cinq petits mois, l’aéroport fut reconfiguré pour recevoir son premier A380 régulier. Pas moins de 140 000 m2 de piste et de taxiways et deux portes nouvelles avec des passerelles doubles furent aménagés.

Beaucoup de gens influents procrastinaient, mais quand le Président dit : « On le fait ! », tout le monde bougea comme un seul homme dans la même direction. Voilà! Le premier A380 d’Air France a atterri à Mexico le 14 Janvier 2016.  Et ce fut l’occasion d’une fête vraiment mémorable.

Pas mal du tout. Comment l’A380 fut-il accueilli ?

Ce fut de la folie! Pas moins de 150 journalistes couvraient l’arrivée depuis une estrade installée spécialement pour l’occasion. Cinq chaînes de télévision faisaient un direct sur l’arrivée de l’A380. Le Président mexicain a twitté : « Il a atterri » sur son compte personnel.

Le gouvernement mexicain était presque au grand complet à l’aéroport et des milliers de voitures s’étaient arrêté le long des grillages de l’aéroport pour regarder et photographier le gros bébé à son arrivée. De la folie ! En termes de publicité, ce premier vol équivalait à une campagne à plusieurs millions de dollar... gratuitement !

Impressionnant ! Mais, dites-moi, quel est l’intérêt du client de vous avoir sur place?

Par les négociations et le lobbying, je m’efforce d’organiser au mieux les choses ici derrière le tableau que voient les passagers. Cela consiste à m'assurer que les bagages sont transportés dans et depuis l’avion le plus vite possible afin que les passagers n’attendent pas trop aux carrousels. Mais cela consiste aussi à trouver toujours le meilleur aéroport de dégagement au cas où ... C’est beaucoup de travail.

Habituellement, l’aéroport de dégagement standard est Guadalajara, puis c’est Acapulco. Ces deux aéroports sont à deux heures de vol d’ici. Sauf qu’ils ne sont pas équipé pour bien gérer les passagers d’un Boeing 747 et, donc, encore moins ceux d’un A380.

Un nouvel aéroport de dégagement

A une petite demi-heure de vol de Mexico, il existe l’aéroport de Queretaro qui possède des Centres Techniques d’Aeromexico et de Delta Air Lines. Cet aéroport, qui normalement accueille des petits avions d’affaire, peut donc aussi recevoir des gros-porteurs.

Aussi, tout récemment, j’y suis allé en voiture avec le Commandant Joost Veenendaal et le Directeur des Opérations Aériennes de la KLM. Nous avons fait un petit tour d’inspection car si, sur le papier, tout semblait aller pour le mieux, rien ne vaut de vérifier soi-même sur place ce qu’il en est réellement. Et ce fut une véritable bonne surprise, Queretaro est désormais un aéroport de dégagement possible pour les vols KLM à destination de Mexico.

L’année dernière, la KLM a été la première compagnie européenne à utiliser cet aéroport comme diversion. Quelques aménagements y ont été faits de sorte que, désormais, il pourrait aussi recevoir l’A380 en cas de besoin. Et, il y a quelques jours, l’A380 a dû s’y poser réellement ... Imaginez les gros titres des journaux locaux. C’était un gros évènement !

Le gros avantage de Queretaro, c’est sa proximité avec la capitale mexicaine. Nous utilisons cet aéroport comme un poste de ravitaillement en carburant. L’avion s’y pose, fait le plein, et repart aussitôt pour Mexico sans que les passagers n’aient à quitter leur siège. Tout le monde y gagne.

Dans un mois, un conteneur va être déposé devant votre porte chez vous et votre période à Mexico prendra fin. Qu’est-ce qui va vous manquer?

Les gens, sans aucune hésitation. Les Mexicains ont un proverbe qui dit, à peu près : « vous pleurez quand vous venez ici, mais vous pleurez bien plus quand vous partez ». Et c’est vrai. Les gens sont tellement gentils et accueillants, et ils travaillent dur pour gagner leur vie. La nourriture mexicaine va me manquer beaucoup, les marchés colorés et leurs étals de fruits et légumes. Ce qui me manquera moins, c’est la lourdeur de la bureaucratie mexicaine. Je suis vraiment content de laisser ça derrière moi.

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Les conseils de Martin à Mexico

•    Prenez le temps de passer quelques heures dans un marché. On peut y manger des plats succulents pour trois fois rien.
•    Visitez Xochimilco, bien connu pour ses marchés sur l’eau et ses nombreux canaux.
•    Visitez les musées, leurs collections sont superbes.
•    Le Paseo de la Reforma est fermé au trafic tous les dimanches. C’est un rêve que de se promener sans aucune voiture sur cette large avenue au cœur de Mexico.
•    Vers la fin Octobre a lieu la migration des papillons Monarch depuis les Etats-Unis. Ils arrivent par millions dans les forêts du Centre du Mexique et y couvrent les arbres d’un tapis orangé magnifique.

L’auteur : Bonnie Parren
Photographies : Roger Reker

Dernière modification par philouplaine (21/06/2016 22:54)


ouaf ouaf ! bon toutou !!

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Re : [Réel] Chef d'escale Airfrance-KLM à l'aéroport de Mexico

Merci, très intéressant! :)

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Re : [Réel] Chef d'escale Airfrance-KLM à l'aéroport de Mexico

Très intéressant


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Re : [Réel] Chef d'escale Airfrance-KLM à l'aéroport de Mexico

Bonne idée que cette publication. eusa_clap

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