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Bref ,pas bon voler derrière un A380..
http://flightservicebureau.org/enroute-a380-wake-flips-challenger-604-upside-down/
Allons nous baigner dans le ciel!
Bons vols par tout ATIS !
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faut quand même être bon pour le récupérer le challenger... C'est un coup à finir à la pêche en moins de 2 ça...
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CE fut chaud avec ces turbulences -10000 ft de chute ! bravo à l'équipage d'avoir pu rétablir le jet ! il y a une personne blessée plus gravement que les autres, mais tous saint et sauf ..
Patou
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c'est surtout que ça doit être vraiment déstabilisant comme situation, et pour l'identifier...
"Oh, t'as vu le 380 ? sympa comme machine"
et 30 sec plus tard tu te retrouves en tonneau/piqué/pirouettes avec une machine qui a une chance sur 2 d'y laisser la structure dans l'histoire...
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Bof! des rigolos je vous dis!
http://pilote-virtuel.com/viewtopic.php?id=81800
Pour le moment il ne risque rien... mais ça va pas durer..
"On n'est pas des ... quand même !" Serge Papagalli,
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Le rapport a été publié en mai 2017:
janvier 2017, un jet privé de type Challenger CL 604 décolle des Maldives à destination des Emirats. Lorsqu'il vole au dessus de la mer d' Arabie entre l'Inde et Oman, il croise un A 380 d' Emirates en sens inverse entre Dubaï et Sydney.
Le Challenger est au FL 340 et l' A 380 est au FL 350. 1000 ft de séparation verticale est la norme en espace RVSM. Il fait jour et beau temps.
Environ une minute après le survol par l' A 380 légèrement décalé par rapport à la trajectoire du Challenger, le jet d'affaires commence à s'incliner puis il part dans plusieurs rotations verticales avec des accélérations fortes et inversées (+1,6 G et 3,2 G) avec des assiettes fortes (+9° et -20°)
Les centrales inertielles et le FMC ne fonctionnent plus, le moteur gauche passe en surchauffe et l'équipage le coupe mais le rallumera quand tout se calmera lors du déroutement vers Mascat (Oman)
Le contrôle de l'avion est repris à l'aide de l'horizon naturel, mais l'avion a perdu 8700 ft dans son plongeon. Le Challenger transportait 2 pilotes + 1 PNC ainsi que 6 passagers. 2 passagers ont subi des blessures sévères, 2 passagers et le (la) PNC ont subi des blessures légères. L'avion s'est dérouté vers Mascat. L'avion est déclaré inapte au vol et ira à la ferraille, car ayant dépassé ses limites structurales.
Ce n'est pas le 1er incident de turbulence de sillage du aux très gros porteurs (A 380, B 747, A 124), un incident singulier a ainsi impliqué en même temps ces 3 avions en croisière au dessus de la Rhénanie et avec des pertes d'altitude non négligeables. Quelques autres incidents répertoriés de par le monde.
Les turbulences de sillage dues aux gros porteurs, dont l' A 380, sont bien connues et les espacements en approche sont bien définis et appliqués par les ATC. En revanche en croisière, pas grand chose n'est rigoureusement défini.
Cependant et ce n'est pas nouveau, l' OACI demande d'appliquer une procédure qui permet de voler à l'écart des routes des autres avions: c'est le SLOP = Strategic Lateral Offset Procedure permettant de voler à 1 ou 2 NM à droite de la route. C'est appliqué au choix de l'équipage dans nombre d'espaces (Atlantique, Australie, Chine)
Malheureusement sur cet incident, la route aérienne utilisée par les 2 avions n'étaient pas autorisée pour la procédure SLOP.
l' EASA (european aviation safety agency) a émis un Bulletin de sécurité sur les turbulences de sillage en croisière.
Photo de l'intérieur de l'avion après l'incident et 2 planches des paramètres:
L'expérience, c'est le nom que chacun donne à ses erreurs. Oscar Wilde
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C'est très impressionnant, heureusement qu'ils s'en sont sortis. Difficile de s'imaginer qu'un avion qui vole 300m en dessous puisse venir perturber le vol. C'est bien la preuve que les turbulences de sillage peuvent être très dangereuses. Peut-être qu'avec les nouveaux winglets qui ressemblent aux Split Scimitar du 737 va diminuer un peu les turbulences.
Dernière modification par HB-ZER (12-08-2017 09:50:03)
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Rien de bien nouveau, on sait depuis bien longtemps le danger de la turbulence de sillage. Les études faites lors de la sortie du 747 ont démontré qu'un avion de la taille du DC9 passait hors de contrôle sur la tranche 3 Nm derrière et qu'un Learjet faisait le tonneau 7 nm derrière.
Le danger s'est très notablement accru ces dernières années par la réduction de la séparation verticale associée à une précision devenue millimétrique de la navigation. Lorsqu'on volait encore de VOR en VOR on n'était en fait jamais vraiment pil sur le trait.
Les winglets ne changent pas grand chose, cela équivaut à augmenter un peu l'allongement de la voilure ce qui en effet réduit un peu les vortex,... mais seulement un peu.
..
"On n'est pas des ... quand même !" Serge Papagalli,
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La turbulence de sillage existe aussi pour les petits avions, la "signature" étant de taille différente, exemple, cet accident d'un DR 400 qui a décollé derrière un Antonov 2. Voir la vidéo dans le document explicatif du BEA allemand:
https://www.bfu-web.de/EN/Publications/FlightSafetyInformation/FS-Infos/V180-Wake-Vortex-Influence.pdf?__blob=publicationFile
L'expérience, c'est le nom que chacun donne à ses erreurs. Oscar Wilde
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Il n'y a strictement aucune différence entre un "petit" avion et un moins "petit' avion. Tout ce qui vole crée un sillage tourbillonnaire, dès qu'il y a portance il y a tourbillon, l'intensité dépend de la masse de l'angle d'incidence et de l'allongement de la voilure, un faible allongement génère de plus gros tourbillons, une voilure d'allongement infini n'en donnerait aucun, mais l'infini ça n'existe pas, en tout cas en aviation !.
Si on veut chercher des exemples on va en trouver des centaines. J'ai quelque amis et connaissances qui y ont laissé leur peau.
Lorsque j'étais instructeur on faisait la démo à tous nos élèves, avec un DR400 tu te mets 100 mètres derrière un autre DR400 lui aussi en instruction et tu vois déjà ce que ça donne, c'est bien mieux que très démonstratif, ensuite il est très facile d'imaginer de ce qui peut se passer derrière un avion qui fait plusieurs dizaines de tonnes. Après ça, les élèves ont compris qu'il faut jamais jouer avec ça.
Dernière modification par Bee Gee (12-08-2017 11:34:31)
"On n'est pas des ... quand même !" Serge Papagalli,
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C'est très impressionnant, heureusement qu'ils s'en sont sortis. Difficile de s'imaginer qu'un avion qui vole 300m en dessous puisse venir perturber le vol..../....
Voici ce qu'écrit l' Agence Européenne de Sécurité Aérienne (EASA) dans son bulletin consacré aux turbulences de sillage :
Les vortex persistent 2 à 3 mn et descendent typiquement à 400ft/mn.
Compte tenu de l'espacement standard à 1000 ft, le sillage peut être rencontré jusqu'à 25 NM, la plupart des cas étant signalés à 15 NM (voir un des schémas du bulletin)
En-route, the vortices evolves in altitudes at which the rate of decay leads to a typical persistence
of 2-3 minutes, with a typical sink rate of about 400ft/min. Wakes will also be transported by
wind.
Considering the high operating air speeds in cruise and the standard 1000 ft vertical separation in
RVSM airspace, wake can be encountered up to 25 nautical miles (NM) behind the generating
aeroplane. The most significant encounters are reported within a distance of 15 NM.
Le SIB 2017-10:
https://ad.easa.europa.eu/ad/2017-10
Dernière modification par bricedesmaures (13-08-2017 07:09:33)
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La vache, vu l’état de la cabine, y'a eu une sacré partie la-dedans, bonjour les fêtards!
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.../...Ce n'est pas le 1er incident de turbulence de sillage du aux très gros porteurs (A 380, B 747, A 124), un incident singulier a ainsi impliqué en même temps ces 3 avions en croisière au dessus de la Rhénanie et avec des pertes d'altitude non négligeables. Quelques autres incidents répertoriés de par le monde.
.../...
Voici cet incident ainsi qu'un autre plus rare car les avions étaient sur des approches parallèles écartées d'un kilomètre.
- Au dessus de la Rhénanie, un B747-400 suit un A 380. Les 2 avions sont distants de 20 NM et sont au FL 330.
En sens opposé au FL 320 un Antonov 124 (qui va a Mont de Marsan)
Une minute après le croisement de l' A 380, l' Antonov 124 s'incline à droite et à gauche et part en montée jusqu'au FL 325 déclenchant ainsi une alarme RA TCAS en raison de la présence du 747. En croisière vent de travers à 30 kts.
- Perte de contrôle d'un Saab 340 lors d'une approche en 34R à Sydney alors qu'un A 380 était en approche parallèle sur la 34L. Bien que les pistes soient écartées de 1039 m, les seuils décalés font que la pente d'approche de la 34R est sous la pente d'approche de la 34L.
Vent au sol du 270°/8 kts mais à 2400 ft (altitude lors de l'incident) le vent était plein travers gauche et assez fort : 246°/36 kts.
n 3 November 2008, a SAAB Aircraft Company 340B-229 (SAAB), registered VH-ORX, was conducting a regular public transport flight from Orange, NSW to Sydney with two flight crew, one cabin crew and 33 passengers. At about 0724 Eastern Daylight-saving Time1, when tracking to join a 7 NM (13 km) final for runway 34 Right (34R), and descending through an altitude of about 2,400 ft above mean sea level (AMSL), the aircraft experienced an uncommanded 52º roll to the left, in conjunction with an 8º nose-down pitching motion. Immediately after, the aircraft rolled through wings level to a 21° right bank angle. The aircraft also experienced an altitude loss of 300 to 400 ft in the 9 to 15-second period during which the crew regained control of the aircraft. The aircraft was about 259 m to the right of the 34R centreline at that time.
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