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Bonjour
Une nouvelle traduction d'un article tout récent sur un nouvel élément de notre future Armée de l'Air.
Bonne lecture
Philippe
Le premier PC-21 de l’Armée de l’Air est presque terminé
Source : FlightGlobal Pro du 10 juillet 2017
Auteur : Craig Hoyle, Londres, Royaume-Uni
La Société Helvète Pilatus a tout récemment effectué des essais moteur sur le premier des PC-21 commandés par l’Armée de l’Air Française.
Premier Pilatus PC-21 de l’Armée de l’Air avec son immatriculation helvète temporaire. Ce sera le PC-21 709-FC (msn 239) basé à Cognac © Stephan Widmer
L’appareil, le numéro de série 293, a été dévoilé sur le site de la compagnie à Stans, dans le Canton de Nidwald au centre de la Suisse. C’est le premier d’une série de 17 avions commandés par l’Armée de l’Air via la société Babcock MCS France, basée au Cannet-des-Maures.
Le contrat entre le Ministère français de la Défense et l’avionneur suisse Pilatus a été signé le 30 décembre 2016 pour un montant inconnu. Les livraisons à l’Armée de l’Air commenceront dans les premiers mois de 2018. Ces appareils seront stationnés sur la Base Aérienne 709 de Cognac où a lieu la formation des jeunes pilotes de chasse et des officiers navigateurs et système d’armes.
Ce contrat, d’une durée de onze ans, a été signé par la Direction Générale à l’Armement avec l'entreprise britannique Babcock Mission Critical Services France (BMCSF) et avec Dassault Aviation, qui seront chargés tous les deux de mettre en œuvre ces avions, et d'assurer le soutien technique auprès des aviateurs français.
L'appel d'offres, lancĂ© en avril 2015 par la Direction GĂ©nĂ©rale de l'Armement (DGA), expliquait alors qu'il s'agissait de « fournir de moyens de formation modernisée et d'entrainement diffĂ©renciĂ©́ des Ă©quipages de chasse (Norme FOMEDEC), avec prestations de mise à disposition, prestations de soutien et travaux d'infrastructures associĂ©s».
Dans le détail, BMCSF aura pour objectif d'assurer le suivi complet des PC-21, de mettre en place «les différents outils de simulation au sol, de réaliser des infrastructures dédiées aux moyens de simulation», et de constituer un «service de soutien».
Le travail sera consĂ©quent puisque la DGA table sur environ 11 000 à 13 500 heures de vol, et, pour les principaux simulateurs : environ 3 900 à 5 600 heures pour un simulateur de type Full Mission Simulator, et environ 2 300 à 3 100 heures pour un simulateur de type Part Task Trainers.
Ces heures de vol devraient donc permettre de former, sur une année, environ 30 élèves pilotes de l'Armée de l'Air, 10 navigateurs officiers système d'armes, 10 élèves pilotes de la Marine Nationale et 10 élèves moniteurs simulateur. Enfin, ces 17 avions et leurs simulateurs devront aussi permettre l'entraînement d'une cinquantaine de pilotes de chasse expérimentés.
Enfin, la société BabcokMCS-France devra également fournir des moyens de formation informatique, des systèmes de préparation de mission et de restitution de mission (SPRM), et construire les bâtiments abritant les outils de simulation.
Les PC-21 doivent remplacer la flotte des Alpha Jet dont l'avionique devient obsolète face à celle qui a été développée pour les avions de combat de 4ème et 5ème génération, dont le Rafale.
Double cockpit du Pilatus PC-21 © Pilatus
Toutefois, une partie de la flotte des «Gadget» devrait encore servir pendant plusieurs dizaines d'années. Notamment ceux modernisés et utilisés sur la base aérienne de Cazaux pour former les élèves-pilotes aux manœuvres tactiques et par l'EE 3/8 «Côte d'Or», dans leur rôle de Red Air (ou Aggressors).
Pilatus PC-21 Armée de l’Air française en cours de montage (1er mai 2017).
ouaf ouaf ! bon toutou !!
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