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Bonjour,
Un nouveau texte en anglais traduit pour vous ... sur la mise Ă la retraite du fameux Boeing 707 de John Travolta
Une mise à la retraite prévue en Australie, au musée de l'aviation d'Albion Rock,qui ne se fait pas facilement, à ce qu'il semble.
Pas si simple de lui faire traverser le Pacifique...
.. mais répéter la fameuse ligne aérienne "Fiesta Route" de la Qantas ... sur simulateur serait pas mal, non?
Bonne lecture!
Philippe
L’arrivée du Boeing 707 de John Travolta en Australie est reportée à l’année prochaine
Par Andrew Curran, simpleflying.com, 10 octobre 2019
Un Boeing 707-138B qui faisait partie de la collection d’avions de John Travolta va passer le reste de sa vie dans un musée de l’aviation en Australie. Mais sa livraison au musée est reportée à un moment encore indéterminé de 2020. Des travaux de maintenance sont nécessaires avant qu’il en reçoive le feu vert pour son vol transpacifique de convoyage, qui sera son dernier.
Le Boeing 707 V-Jet de John Travolta à l’aéroport de Los Angeles. © John Murphy, via WikiCommons
 
La longue et riche histoire du VH-EBM
John Travolta possède cet antique Boeing 707 depuis qu’il l’a acquis en 1998. Il le gardait dans son hangar privé dans sa propriété en Floride. Il a récemment fait don de cet avion au musée de l’aviation australien HARS (Historical Aircrfat Restoration Society) basé à l’aéroport Illawarra Regional d’Albion Park, à une centaine de km au sud de Sydney.
M. Travolta a fait sensation dans le passé en convoyant son 707 aux couleurs de la Qantas des années 1960 une ou deux fois en Australie, visitant Sydney et Melbourne. Pour l’occasion, il avait revêtu un uniforme de commandant de la Qantas qu’il portait d’ailleurs très bien. Il se dit qu’il fera lui-même le vol de convoyage du 707 à Albion Park, ce qui certainement va donner le vertige aux dames des environs.
Voici l’historique de cet appareil.
Le Boeing 707-138B qui allait devenir le VH-EBM est sorti des ateliers de Boeing le 29 juillet 1964 avec le numéro de série c/n 18740-388.
C’est un modèle unique de 707 car les 707 livrés par Boeing à la Qantas étaient environ 3mètres plus courts que les autres 707-100 pour la même envergure, une première tentative de version "Long Range" en quelque sorte.
Il a été livré à la Qantas le 10 septembre 1964, c’était le treizième que la compagnie recevait. Immatriculé VH-EBM et baptisé "City of Launceston", une immatriculation qui sera reprise plus tard par un Boeing 747-238B de la Qantas, et qui est actuellement portée par un Airbus A330-200 de la Qantas, le "Taman Valley".
Le 707 VH-EBM a été affecté à la très fameuse ligne de la Qantas : la "Fiesta Route" (tout un programme !) qui reliait Sydney à Londres en un peu plus de 45 heures via les escales à Nadi (Fidji), Papette, Acapulco, Mexico, Nassau (Bahamas), Hamilton (Bermudes) et, enfin, Londres. Une ligne qui fait vraiment rêver, non ?
Le 707 VH-EBM a été retiré du service actif le 1er avril 1968. Puis il a été vendu à par la Qantas à Braniff International le 7 juin 1969. Il a été ensuite vendu à la Boeing Company en juin 1974 pour le transformer en avion d’affaire. Boeing l’a livré à la Kirk Kerkorian and Tracy Investments Corporation en septembre 1975, et Frank Sinatra l’utilisera comme son jet privé pendant quelques temps. Cette société l’a revendu à la compagnie saoudienne TAG Aviation le 5 octobre 1977.
Et, enfin, John Travolta l’a acquis le 20 mai 1998 via sa société Jet Clipper Johny Company. Il a été immatriculé N707JT le 13 décembre 1998, immatriculation qu’il a toujours aujourd’hui. M. Travolta a fait don de cet avion à l’HARS d’Albion Park le 27 mai 2017. Le fait que John Travolta restaure cet avion en 1998 et le fasse peindre aux couleurs d’époque de la Qantas a beaucoup touché les responsables de la compagnie australienne qui l’ont nommé "ambassadeur officiel de la Qantas" en 2002.
John Travolta, l'amaasadeur de la Qantas, portant très bien son uniforme de commandant. © Qantas
M. Travolta a alors passé un marché avec la Qantas. Il possédait l’avion et payait son usage, la Qantas payait l’entretien de l’avion. Un marché intéressant qui dura un certain temps. Ce Boeing 707 avait été conçu pour recevoir 140 passagers dans la configuration de la Qantas de l’époque, mais M. Travolta l’avait fait restauré dans un arrangement ... disons plus confortable. L’avion accueille désormais 25 passagers au grand maximum. La cabine comprend des douches, une chambre à coucher, une cuisine très bien arrangée (M. Travolta est un gourmet), une salle à manger et un grand salon avec télé murale et profonds fauteuils.
Quand la Qantas se retira de cet accord, la maintenance de ce 707, un avion âgé (il avait été construit en 1964), revint totalement à la charge de M. Travolta. Un gros souci pour l’acteur, pas à cause du coût, mais plutôt à cause de la raréfaction des pièces de rechange de Boeing 707 sur le marché mondial et à cause de la difficulté de plus en plus grande à trouver du personnel technique compétent sur cet avion.
Et, donc, M. Travolta a fait don de son 707 au musée australien de l’HARS, ce qui est très généreux de sa part. Mais il y a un petit souci à nouveau. Ce 707 n’a plus de certificat de vol depuis des années. M. Travolta a entreposé son 707 dans les hangars de Stambaugh Aviation à Brunswick dans l’état de Géorgie. Remettre l’avion en état de vol, obtenir un nouveau certificat de vol et le rendre capable de traverser l’Océan Pacifique de Los Angeles à Sydney va être un long, très long et très coûteux chemin. L’espoir qu’avait l’acteur de venir en Australie avec ce 707 pour sa tournée de conférences et d’apparitions publiques en novembre prochain s’est évanoui.
Remettre l’avion en état de vol
La HARS a envoyé plusieurs volontaires en Géorgie pour travailler sur le 707 avec les équipes de Stambaugh Aviation. Le bulletin mensuel de septembre dernier de la HARS nous apprend que les contrôles des différents systèmes ont réussi, notamment sur les réacteurs. Un peu plus de 7 500 litres de kérosène ont été pompé dans l’avion et les moteurs mis en route. L’essai de puissance des quatre réacteurs a indiqué qu’ils fonctionnaient tous correctement.
Cependant, pour que l’avion retrouve son certificat de navigabilité, il va falloir que des recherches de fissures, utilisant la technologie des courants de Foucault à hautes fréquences, aient lieu à la fois dans tous les organes des réacteurs, mais aussi dans les pièces de structure des quatre pylônes des réacteurs.
À côté de cela, la cellule et les surfaces portantes sont en excellent état pour un avion de cet âge. L’avion ne compte pas beaucoup d’heures de vol, l’essentiel a été accumulé sous les couleurs de Qantas et de Braniff International. Le travail de remise en conformité de l’avion va consister surtout à répondre aux nombreuses exigences de la certification.
Le Boeing VH-EBM, l’un des treize Boeing 707-138B construits. © Juergen Lehle, via WikiCommons
Des obstacles réglementaires
Une complication supplémentaire existe. Alors que lors de son vol de convoyage, ce 707 avait pu rejoindre directement Sydney depuis l’usine Boeing d’Everett, il en va différemment aujourd’hui. Ce 707 ne peut plus effectuer un vol transpacifique sans escale. Qui dit escales, dit d’autres agences de régulation et des exigences réglementaires à satisfaire en plus. Une complication de plus.
Les obstacles gouvernementaux et les inspections sont aggravées par ele fait que l’HARS est une organisation non-gouvernementale employant principalement des volontaires bénévoles. Néanmoins, c’est une organisation respectée en Australie. Sur 750 membres volontaires, près de 200 sont des retraités de Qantas ! Ils ont marqué un grand coup, reconnu internationalement, en mars 2015 quand, la Qantas ayant donné à l’HARS un de ses Boeing 747-436 retiré du service (le VH-OJA), ils réussirent à le convoyer depuis Sydney et à le faire atterrir sans dommage sur la toute petite piste de l’aéroport d’Albion Park, une piste de 1819 mètres.
L’HARS ne sait pas quand, en 2020, ils vont enfin pouvoir recevoir M. Travolta et son Boeing 707.Mais lors de son dernier vol, ce 707 fera sans doute sensation aussi en atterrissant sur la courte piste de ce petit aéroport régional. On ne sait pas si John Travolta pilotera ce 707 désormais de collection, ou même s’il portera une dernière fois à cette occasion son uniforme de commandant.
La cellule n°513 du futur 707-138B VH-EBM en cours de construction fin 1963 à l'usine Boeing d'Everett. (C) Boeing
ouaf ouaf ! bon toutou !!
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Ce 707 n’a plus de certificat de vol depuis des années. M. Travolta a entreposé son 707 dans les hangars de Stambaugh Aviation à Brunswick dans l’état de Géorgie.
Le voici il y a quelques mois sur cet aéroport:
Le 707 VH-EBM a été affecté à la très fameuse ligne de la Qantas : la "Fiesta Route" (tout un programme !) qui reliait Sydney à Londres en un peu plus de 45 heures via les escales à Nadi (Fidji), Papette, Acapulco, Mexico, Nassau (Bahamas), Hamilton (Bermudes) et, enfin, Londres. Une ligne qui fait vraiment rêver, non ?
https://www.youtube.com/watch?v=zlTgRQse_BE
Dernière modification par bricedesmaures (16-10-2019 07:49:27)
L'expérience, c'est le nom que chacun donne à ses erreurs. Oscar Wilde
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Merci brice de tes infos et de la vidéo!
Philippe
ouaf ouaf ! bon toutou !!
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Travolta chez lui en Floride:
https://www.youtube.com/watch?v=C4tL6FZQ754
L'expérience, c'est le nom que chacun donne à ses erreurs. Oscar Wilde
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Saturday night fever c'est pas trés vieux pourtant, non?
C'Ă©tait en 1977, soit 42 ans aux prunes! Et toutes celles et tous ceux qui ont connu la sortie du film ont suivi le mĂŞme chemin.
Blédina: "Essayer c'est grandir"
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Travolta lui même à manger grave, Faut dire que 40 ans dans les dents çà n'arrange personne.
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