Dans cas perso je préfère un deroutement qu'un détournement, m'enfin c'est un papier du Figaro ...

Je ne vois pas l'interêt puisque de toutes façons les passagers de Carcassone n'ont pas eu leur avion

En lisant l'article on a l'impression que c'est l'aiguilleur qui est en cause. Alors que c'est la faute du Boeing qui est en retard (le Boeing qui ne doit pas être le seul responsable non plus).

Salut,

D'après ce qui est écrit, l'arrivée programmée était pour 17:05 (locale à priori) or d'après les NOTAM Carcassonne, le service de contrôle est assuré jusqu'à 20:00 locale et le niveau SSIS tombe à 1 passé 17:45 loc.
Il y a déjà un truc qui cloche mais je suppose que Ryannair dispose d'une dérogation permanente vis-à-vis du SSIS.
L'avion devait repartir à 20:30 de Carca (selon son retard). Aux vues des turn arround compressés de cette compagnie, je suppose que l'arrivée réelle se serait faite environ 30 minutes avant le vol retour vers Charleroi.
Ca commence à faire de sacrés délais par rapport aux 17:05 prévues initialement, certainement sous dérog en plus !
Si la compagnie obtient une nouvelle dérog pour repartir à cette heure tardive, ce n'est pas seulement un gentil contrôleur qu'il faut prévoir mais tous les intervenants sur le vol alors parfois, ça ne passe pas et il faut dérouter.
Il se passe la même chose avec Orly lorsque la rotation avion s'est mangée suffisamment de retard pour tomber en plein couvre feu à l'arrivée. Dans ce type de situation, si la dérogation est refusée (réponse avant le départ de l'avion) ça se termine à CDG et un POGO en bonus le lendemain.

Ciao :)

Ca fait quand même beaucoup de frais et d'emmerdement pour une personne.
Après si ce genre de retard est habituelle je comprends qu'il parte, mais quand même...

cyriln a écrit:

Ca fait quand même beaucoup de frais et d'emmerdement pour une personne.
Après si ce genre de retard est habituelle je comprends qu'il parte, mais quand même...

C'est peut-être sa façon de protester contre, soit le manque de personnel, soit des habitudes de certaines compagnies aériennes. Ça vaut bien une grève.
Il y aurait un incident, c'est lui qui prendrait.
Pour faire un parallèle, ça me rappelle des internes au service d'urgence qui alignent les heures (présents dans la journée avec une ou des nuit(s) de garde : parfois ils ne dorment pas pendant la garde). Je me souviens d'une interne qui ne tenait plus debout au milieu de la nuit de sa 2ème garde et que les infirmières ont poussé à aller se coucher. Elle aurait fait une erreur médicale, c'était pour sa pomme et les journalistes n'auraient pas hésité à la démonter.

Enfin, une question : vous accepteriez de faire 3-4 heures de plus, comme ça, pour la gloire et sans préavis sans raler ? D'autant plus qu'apparemment, ça a l'air d'être assez courant.