woz002 a écrit:

Bonjour,

Actuellement je lis les mémoires d'un pilote sur Spitfire "Le grand cirque" de Clostermann pendant 39-45.

Tout d'abord, étant complètement ignorant en la matière, je suis incroyablement surpris par les conditions de pilotage de ces appareils sur le plan physique, car je n'aurais jamais crus que ces appareils puissent voler jusqu'a 10000 mètres!
Dans ce livre Clostermann raconte qu'il fait près de -15 à -25° lors de certain vol, que l'oxygène brûle ses poumons et que ce sont dans ces conditions mêmes que s'engagent souvent les combats... Des combats qui en moyenne duraient 5 minutes. Bref, l'ignorant que je suis est vraiment sur le cul!

Aussi, je me pose la question de savoir: comment faisaient-ils pour lutter contre les conditions givrantes en vol en ce qui concerne la cellule et les ailes de l'appareil?

Merci de vos éclaircissements.

A ces altitudes et températures il est probable que l'air soit tellement sec qu'il n'y ai pas de givrage, c'est ce que je dirais
Cela étant dit, je ne sais pas s'ils montaient à 10 000m comme ça parce que dans ces eaux là il y fait plutôt -55

Dernière modification par Zangdaarr (09-06-2008 18:51:11)

Oui certains Spit étaient équipés d'un cockpit pressurisé, j'avais vu ça dans un documentaire. Je dois encore avoir ça au fond d'un tiroir sur une cassette VHS.

Au-delà du mouton retourné, les amphétamines étaient très en vogue avec l’utilisation de pervitine (plutôt chez les Allemands), benzédrine, tonédron qui réduisaient la souffrance en stimulant le psychisme.

72 millions de comprimés d’amphétamines furent fournis par  le  «Ministry of Supply » aux contingents britanniques.

Les psychostimulants étaient d’abord réservé aux pilotes d’élite, essentiellement pour maintenir éveillée leur vigilance lorsqu’ils visaient dans l’obscurité.
Les noms donnés à la Méthédrine qu’ils absorbaient en dit long :  co-pilot, eyes-openers, wake-up, …

Zangdaarr a écrit:

A ces altitudes et températures il est probable que l'air soit tellement sec qu'il n'y ai pas de givrage,

Une fois là haut certe, mais encore fallait-il traverser éventuellement les couches à la montée et à la descente.

dans ces eaux là il y fait plutôt -55

Peut être parles t-il de la température dans le cokpit?

Dernière modification par Tikky (09-06-2008 20:34:31)

Je pense notamment à Le Grand Cirque 2000 et Vol de nuit, Avez-vous d'autres propositions ?

Pour ma part j'attends d'ici la semaine prochaine "Le courrier doit passer!" histoire sur l'aéropostal.
http://livre.fnac.com/a1968768/Gerard-P … 1&Fr=0

Mais avant je vais certainement consulter d'autres livres sur les warbids avant d'approfondir mes p'tits connaissances.

Lire "pilote de guerre" de St Ex, il explique très bien les vrais risques des vols à haute altitude à cette époque.

A lire également, Courriers de Nuit des frères Poivre d'Arvor qui y racontent bien l'épopée de l'Aéropostale.

woz002 a écrit:

Je pense notamment à Le Grand Cirque 2000 et Vol de nuit, Avez-vous d'autres propositions ?

Pour ma part j'attends d'ici la semaine prochaine "Le courrier doit passer!" histoire sur l'aéropostal.
http://livre.fnac.com/a1968768/Gerard-P … 1&Fr=0

Mais avant je vais certainement consulter d'autres livres sur les warbids avant d'approfondir mes p'tits connaissances.

Je viens de finir ce livre (Le courrier doit passer !). Il est passionnant, tout les aspects de l'Aéropostale sont dedans des débuts (Compagnie aérienne Latécoère) à la fin (Air France).

Et j'ai aussi découvert que les pilotes (au alentour de 1930) montaient déjà à près de 10000m pour franchir les Andes.

Quels pilotes !