http://fr.wikipedia.org/wiki/Tube_de_Pitot

Bonjour,

En cas de givrage du pitot, un des premiers symptomes visibles => Anemometre (vitesse) tombe a 0

Dernière modification par Jolk (21-03-2011 11:23:52)

Jolk a écrit:

Bonjour,

En cas de givrage du pitot, un des premiers symptomes visibles => Anemometre (vitesse) tombe a 0

Pas toujours dans le monde réel ! il peut y avoir de sacrés pièges: par exmple en vol en montée et en givrant le tube de pitot en basse couche on enferme la pression totale, au cours de la prise d'altitude la pression statique diminue ce qui fait que le différentiel Pt - Ps augmente, et par conséquent la vitesse indiquée augmente et provoque tôt ou tard  l'alarme de survitesse, le pilote cabre davantage l'assiette mais ce faisant il agrave le problème: la survitesse indiquée continue d'augmenter de plus belle !, alors il peut être tenté de réduire les gaz,.... tout cela peut finir en décrochage et il y a eu quelques accidents célèbres dans de telles circonctances.

Merci BeeGee pour cette précision, toujours bon a savoir :)

Pour n666eo, il y a des tubes pitot ou de Prandtl qui mesurent les 2 (totale et statique), la prise statique étant sur le cote du tube, voici un schéma :



d'ailleurs sur les avions il y a souvent 2 prises statiques, une dessus comme sur le schéma et une dessous. Ceci pour éviter les erreurs de mesure lorsque l'avion ne vol pas droit (pitot pas parallèle au flux d'air)

Dernière modification par Jolk (22-03-2011 01:17:00)

Paintbox a écrit:

Mais si la vitesse continue de grimper au badin alors que le pilote cabre de plus en plus; que malgré cela l'anémomètre ce comporte de manière illogique, malgré une possible réduction des gaz... Il est probable que le pilote se pose des questions non? A moins que d'autres facteurs viennent brouiller tout ça?
Je ne vole pas (encore) en vrais, donc c'est que supposition faite innocemment.
Bons Vols!

Il faut se mettre à la place d'un équipage pas forcément à l'aise dans des conditions de stress important (mauvais temps turbulence, etc), on est très loin du petit confort douillet qu'on a derrière nos PC !. Bien sûr que l'équipage se pose des questions, mais il n'a pas toujours la réponse immédiate sous la main alors que la situtation semble incompréhensible et dégénère rapidement. Les alarmes des avions sont souvent mal fichues en stressant encore davantage l'équipage. Dans ce cas rien ne détecte l'anomalie de vitesse sauf l'alarme de survitesse lorsque le badin dépasse Vmo, le réflexe pilote revient alors en premier lieu: ce qu'il a appris dans la 1ere leçon en école de de pilotage: la montée de fait en gérant l'assiette et à paramètre moteur constant, trop vite = pas assez cabré.
Puis comme la situation dégénère il semble comme dernière solution réduire la poussée.

Je te rassure, très peu d'accidents sur le nombre de cas sans doute pas tous recencés à une époque ou le REX avait moins d'importance que de nos jours. Et puis chez les pilotes c'est comme chez les toubibs, il y a les bons et les mauvais, ceux qui ont été bien formé et les autres, je parle mondialement. L'équipage a oublié ce jour là une autre base fondamentale de pilotage: "Assiette + puissance = performance".

Il est bien évident que tous les pilotes connaissent de nos jours cet accident et ce phénomène.