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Une interruption volontaire de vol qui s'est bien déroulée... On en ignore la cause, mais bravo au pilote.
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Edith : mon petit doigt me dit que c'est un atterrissage de précaution suite à une dégradation des conditions météo...
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Dernière modification par Catilina (16-04-2012 22:04:13)
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Ouf.... ça laisse toujours un peu à réfléchir...
Bravo! tout le monde est sauf!
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Salut,
Pas de blessés ni de dégâts c'est l'essentiel.
En planeur c'est un peu plus habituel qu'en avion, mais nos longues plumes sont plus robustes quant à la nature du terrain sur laquelle se poser!
Je me souviens d'une histoire analogue d'un avion parti en navigation et suite à des mauvaises conditions météo, il a rencontré un fort de vent de face, interdisant de part son autonomie dans ces conditions la possibilité de rejoindre un terrain, le pilote avait aussi fait le choix de se poser en campagne, d'attendre puis de repartir plus tard et ça c'était bien passé également!
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Le vachage en planeur est assurément une précieuse expérience qui peut faire la différence quand le cas se présente en avion.
Avec l'avion, on exerce beaucoup le choix du terrain, l'approche en plané, mais on remet toujours les gaz en courte finale pour repartir. On n'a du coup aucune expérience du contact au sol en-dehors des pistes autorisées, l'avion ayant de fortes chances d'être endommagé.
Là, ils ont eu la chance de trouver un champs très propice. Sans polémiquer sur la préparation du vol, c'est un atterrissage de précaution, donc passage bas de reconnaissance avant de venir poser, ce n'est pas comme un atterrissage forcé suite à une panne du moulin.
Mais tout de même, j'ai souvenir d'un rapport sur un DR400 ayant dû poser dans un champ (panne moteur). Le gars a ouvert la verrière en courte finale, elle s'est ouverte avec le choc, puis refermée quand le tagazou a capoté, enfermant le pilote.
La suite, pas beau à voir... L'essence qui coule depuis la mise à l'air des réservoirs, le gars qui se débat dans sa bulle, un promeneur qui accourt pour essayer de le libérer, le feu qui prend... Le promeneur impuissant, qui ne peut que regarder le mec brûler dans son avion.
Le rapport préconisait l'emport de marteaux à plexi dans les Robin...
L'expérience du vachage en planeur est certainement une aide pour choisir son champ en connaissance de cause et moins appréhender le contact avec le sol : beaucoup de pilotes contraints à l'atterro en campagne craignent le sol ne gardent pas le contrôle jusqu'au bout (décrochage), ce qui est souvent pire que de poser un peu trop vite... Facile à dire toutefois depuis mon fauteuil.
Quant à larguer la verrière avant de poser, elle a toutes les chances de détruire au passage l'empenage => il est préférable de conserver le contrôle de l'avion.
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