On peut s'en réjouir... ou s'attendre à une désillusion.

Les grands projets européens, hélas, ne brillent ni par leur simplicité ni par leur rapidité.
Non que la qualité des données et services soit en cause bien au contraire, mais le gloubiboulga politico-administratif qui à chaque fois les "organise" est tellement lourd et complexe que les meilleures intentions du monde se concrétisent souvent (quand elles aboutissent à un résultat) sous une forme inutilisable, tronquée ou onéreuse.

Copernicus est typique je le crains de ces grandes constructions fédératrices de moyens, mais surtout conglomérant des organisations disparates qui veulent toutes exister dans le projet final et en prendre le contrôle.

Si on se réfère aux informations divulguées par Copernicus sur leurs différents sites, on ne peut que s'enthousiasmer pour ce grand projet de service public et d'intérêt européen voire planétaire.

En lisant leur présentation générale on a déjà une idée de l'invraisemblable quantité d'organismes, conseils, commissions, comités, services, départements et agences concernées tant au niveau des pays que communautaire.

Et quand on survole les FAQ du site Copernicus, on n'est pas franchement rassuré sur l'aspect public et gratuit de l'accès aux informations downstream qui seront valorisées par des partenaires... privés.

Mais ne soyons pas pessimistes, peut-être que d'ici à 2021 l'ensemble sera opérationnel. Comme on voudrait se tromper d'être un peu sceptique...