ECV a écrit:

Bee Gee a écrit:

Catilina a écrit:

Pour la petite histoire, on peut aussi le voir dans mon aéro-club, où il vole encore très régulièrement sur Robin D400.
Comme quoi, après les tonnes de poussée et les g à profusion, on arrive encore à apprécier un tagazou de 160ch...

Antoine

C'est ce qui fait la toute différence entre un vrai aviateur et un pilote simplex ...

Bonjour,

Ça n'a strictement rien à voir et méprisant pour une bonne partie de la population des pilotes militaires ou même des pilotes de la sécurité civile, de la Police ou des douanes, beaucoup sont avant tout militaires ou fonctionnaires avant d'êtres pilotes, et, l’aviation sans la dimension militaire ou plus généralement du service public ne les intéresse pas et n'ont aucune envie de claquer 150€ l'HDV sur DR400... Parce qu'ils pilotent pour servir, et c'est servir qui les motive, pas la machine en elle-même. C'est juste une appréhension différente du métier de pilote.

A bientôt,

C'est plus compliqué que cela je pense, il faut remettre les choses dans leur contexte.
On parle ici d'un pilote dans une armée de milice et dans un petit pays en paix, à une époque où les qualités d'un pilote se mesuraient en grande partie à ses qualités de pilotage. C'était sa meilleure chance de survie et d'arriver à accomplir sa mission. Il n'y avait pas que cela, bien entendu, mais l'accent mis sur le pilotage faisait que les pilotes militaires étaient généralement avant tout des pilotes avant d'être des militaires, c'est cette passion qui les animait.
De même, dans les troupes de montagne, ce sont avant tout des montagnards, l'aspect militaire venait après, était presque secondaire.

Aujourd'hui, les jets de combat ne sont plus à la portée d'un pilote de milice, le job s'est professionnalisé, et le besoin n'est plus le même. Le pilotage reste un élément important, on ne peut pas le négliger, mais il n'est plus aussi central : on cherche avant tout un équipier et un gestionnaire de combat. Les machines modernes essaient de décharger au maximum le pilote du contrôle de l'avion afin qu'il puisse se concentrer sur des tâches autrement plus complexes.

Ne me fais pas dire ce que je ne dis pas : il y a certainement encore plein de pilotes militaires qui le sont par passion de l'aviation. Mais comme tu le dis il y a aussi des pilotes pros qui excèlent et sont motivés par autre chose que simplement la chose qui vole : le service rendu, la gestion du combat, le sauvetage, etc.
En d'autres termes, la mission est primordiale, et l'avion ou l'hélico est un outil. Ce n'est pas dégradant du tout, au contraire c'est très pro.

C'est quand meme un peu léger la doc, affirmer dans la notice que tu peux les sortir a n'importe quelle vitesse sans avoir été testé, bonjour Dassault....Quand chez Bosch on donne des caracteristiques mecaniques de nos freins c'est qu'on les a testé avant et dans toutes les conditions marquées au cahier des charges