#1 [↑][↓] 12-08-2009 22:06:55

filipo
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Amerrissage forcé à Ouémo

Un petit appareil d’instruction a été contraint d’amerrir près de Ouémo, hier matin. Les deux occupants de ce Rallye s’en sont tirés sans une égratignure. L’avion, qui va faire l’objet de deux enquêtes distinctes, devrait être sorti de l’eau aujourd’hui.

Quarante-cinq secondes. D’après Christian Berthelot, c’est le temps qui s’est écoulé entre la panne moteur et l’amerrissage. Autant dire qu’il faut aller très vite. Et avoir les bons réflexes. Hier matin, un petit avion d’instruction, un Rallye ST 110 a finalement amerri sans encombre sur le platier, à Ouémo, à deux pas de la mise à l’eau située rue Le Carrour. Les deux personnes qui se trouvaient à bord s’en sont tirées sans une égratignure, si ce n’est celles causées par les rochers, pour rejoindre la terre ferme…
Le petit biplace monomoteur appartenant à l’aéro-club de Bourail avait décollé de la piste de Magenta pour un vol d’entraînement, quelques instants plus tôt. Le moniteur, un ancien pilote Mirage F1 puis 2000, dispose donc de quelques menues connaissances aéronautiques. Il s’était préparé ou avait préparé ses élèves à ce type de situation qu’il a expérimenté pour de vrai hier matin… « Nous avons d’abord constaté une rapide baisse de régime, explique Christian Berthelot. De 2 500 tours, on est passé à 1 200. J’ai rapidement vérifié les commandes, mais l’avion a vite piqué du nez, alors que nous nous trouvions à environ 300 pieds (une centaine de mètres d’altitude). »

[img align=c]http://www.lnc.nc/images/photos/publications/2009/71320/NCamerissage.jpg[/img]


Le pilote et l’élève se sont alors préparés à amerrir. « Mon objectif, c’était de poser l’avion le plus près possible de la terre, raconte-t-il. On s’est préparés à amerrir en sortant au maximum tous les volets et en entrebâillant la verrière de l’appareil. Quel­ques instants avant de toucher la surface, j’ai coupé le contact électrique. » Et voilà. Presque un jeu d’enfant, en définitive… « Dans ces cas-là, on a des actions réflexes. On n’a pas le temps de réfléchir… » Les deux occupants ont rapidement été rejoints par les secouristes et quelques habitants du quartier, qui ont entendu le bruit caractéristique d’une panne moteur. « Dans ces cas-là, c’est sûr que ça fait plaisir de voir du monde », reprend le pilote.
Les gendarmes de la BGTA (brigade des transports aĂ©riens) se sont eux aussi rendus sur place, grâce Ă  une embarcation de la brigade nautique. Hier matin, ils ont prĂ©cipitĂ© l’avion par le fond. A la fois pour Ă©viter qu’il ne se disloque sur les rochers avec la marĂ©e mais Ă©galement pour prĂ©venir toute Ă©ventuelle action de pillage. Hier après-midi, un spĂ©cialiste des travaux sous-marins s’est rendu sur place. Il a prĂ©vu de revenir aujourd’hui pour renflouer l’avion.  Il s’agira de plonger et de sangler l’avion sur quatre points avant de le hisser hors de l’eau Ă  l’aide d’un hĂ©licoptère, qui le transportera jusqu’à l’aĂ©rodrome par la voie des airs. Deux enquĂŞtes distinctes ont Ă©tĂ© ouvertes : l’une par l’Aviation civile, la seconde par une brigade de gendarmerie spĂ©cialisĂ©e, la BGTA de la Tontouta.

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#2 [↑][↓] 12-08-2009 22:17:54

filipo
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Re : Amerrissage forcĂ© Ă  OuĂ©mo

J'avais oublié la SOURCE.

Pour une fois, ça change des articles nécrologies sans qu'on sache réellement ce qui s'est passé, et dont les spéculations vont toujours bon train ...

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