Vous n'êtes pas identifié(e).
bon Livai doucement...
Tu n'as pas tord, j"aurais du me relire. Je ne retire rien sur le fond, par contre pour la forme ...
mea culpa.
++
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BLGST, tes propos sont très fondés. Je crois effectivement que j'ai eu tort de vouloir partager ces idées sur le forum, leur sens n'ayant pas été compris...
Pour le pseudo monsieur je sais tout, il y a une différence avec des hypothèses journalistiques. Même si j'ai pu dire des conneries, j'ai quand même bossé sur 320... Maintenance journalière pour Air France, chaîne Airbus en stage ingé... J'ai aussi pas mal "bossé" sur 737 à EAS. Je pense pouvoir parler de certaines choses sans aller au-delà de mes connaissances...
Pour mes "amis" du BEA, effectivement mon opinion n'est que la mienne... Mais je ne les juge effectivement que sur la partie que je maîtrise un peu : le vol à voile. Leurs rapports n'apportent rien... A part de constater l'accident, parfois d'en trouver les causes (pas toujours), mais les conclusions sont impressionnantes de vide...
Il en est peut-ĂŞtre autrement sur les vols plus "importants"... (Il est amusant de voir qu'un accident de vol Ă voile faisant 3 morts tient dans un rapport d'une page, alors qu'un INCIDENT de rapprochement entre deux avions de ligne prend minimum de 6 ou 7 pages...).
Fly safe...
T.
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Bonjour,
Mes propos n'engagent que moi et tu es libre d'en faire ce que bon te semble ...
Dans le terme "pseudo monsieur je-sais-tout", j'ai fait une faute de frappe ... j'ai oublié de le mettre au pluriel afin que cela ne soit pas pris pour ton compte. Ma pensée était générale et non dirigée spécifiquement sur toi.
Quand à ton expérience, ... ne te connaissant pas comme les 99.99% des gens du forum, je ne peux me permettre de la juger ... ce serait très déplacé de ma part.
L'idée de mon post était de t'alerter sur le fait que tu posais une question technique (dont tu attendais une réponse de Pierre) dont je suis presque certain qu'il n'y a personne qui puisse y répondre sur ce forum (je parie sur le nombre de membres ayant une QT Airbus320 qui postent sur ce forum : presque ... zéro :!: ) et ... pire encore, de comprendre la question avec ses différentes supputations.
A + Steph :e
En Poétou, i causens en Poétvin !
Si tu veux qu'on t'Ă©coute alors murmure et si tu n'as qu'une parole, ne la donne Ă personne!
Un homme parle d'autant moins qu'il possède une intelligence plus pénétrante
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On ne peut émettre que des hypothèses, celle de n666eo pourrait être un scénario plausible, pourquoi pas, mais on fait là que dans la spéculation.
"On n'est pas des ... quand mĂŞme !" Serge Papagalli,
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Bien eu le message BLGST. Je ne l'avais pas pris pour moi, mais je m'incluais dedans...
Effectivement ma requête était très ciblée... Mais les forum et listes aéro auxquels je suis inscrits sont particulièrement sujets à polémique, alors ce genre de message aurait très vite semé la zizanie...
A Bee Gee, merci pour ta réponse. On est bien évidemment dans le spéculatif. Mais d'après toi dans le plausible, et c'était ce type de réponse (plausible ou non) que j'attendais, donc je te remercie !
Bons vols Ă tous !
T.
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Le PHR ne joue pas sur toute sa course entre les hautes vitesses et les basses vitesses.
De plus, l'avion est long à ralentir, donc le PHR ne se déplace pas à une vitesse vertigineuse.
220kt ca fait rapide pour sortir un cran de volet.
Il Ă©tait peut ĂŞtre en approche Ă vue par un temps pareil sur perpignan.
Le truc est que, le pilote n'aurai mĂŞme pas eu besoin de bouger le manche plein cabrer pour contrer le couple piqueur du PHR, les ordinateurs de l'avion auraient d'eux mĂŞme fait bouger les commandes de vol pour arriver Ă l'Ă©quilibre.
Pour que le PHR casse, ca me paraît gros, et au pire il serait resté en position vu comment le truc est conçu je pense, mais bon on ne sait jamais. c'est un scénario.
Concernant les protections, on ne peut pas les faire sauter comme ça. Cela implique de très nombreuses choses qui vont se passer en aval (changement des lois de pilotage entre autre). Je ne vois pas un équipage faire ça, l'avion peut aller dans une très grande partie du domaine de vol (largement suffisante) sans les faire sauter... donc...
++ :)
Dernière modification par Degseth (04-12-2008 21:42:10)
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Merci Degseth.
Tu m'as ouvert certains points à vérifier ! Il me semblait que l'assiette était tenue uniquement par le PHR, pas la commande elle même (sinon qui actionne le PHR puisqu'il n'y a pas de trim manuel en utilisation normale ?).
Le fait que le PHR casse, ça s'est déjà produit plus d'une fois, donc... Et comme l'axe de bascule du PHR est au milieu voir à l'arrière, et que le point mobile de réglage est sur l'avant, je serais étonné qu'il reste à sa position en cas de rupture du mécanisme de réglage...
Pour ce qui est de shunter les protection, c'était uniquement pour décrocher "réellement" l'avion. Mais effectivement, là je ne sais pas dans quelle mesure les pilote en vol d'essais se le permette ou pas...
Bons vols ! :)
T.
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Bonsoir Ă tous,
Les vols d'essai soit de mise au point en cours de développement de l'avion, soit après de gros chantiers de modification où il faut faire un vol de domaine si la structure est touchée, soit en sortie de visite de maintenance (certains l'appelle alors vol technique) font l'objet de programmes très strictes et respectés par les équipages. Ces programmes sont établis de telles sorte à assurer la sécurité en cas de panne ou autre problèmes.
Jean-Pierre
Ma configuration : CM: MSI A88-XM-E35 FM2, CPU: AMD FM2 A4 5300 - 3.4 GHz, MĂ©moire : DDR3 - 8 Go, Carte graphique : nVidia GeForce 6500 - 1 Go, Windows 7 Familiale (64 bits)
"Seuls les avions mordent les fous!"
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Faut bien voir également que ce n'était pas des pilotes d'essais dans l'avion, mais un équipage de compagnie aérienne. Alors respecter un protocole de vol technique OK, mais pour le reste...
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Il peut très bien y avoir des pilotes d'essais dans les compagnies aériennes, voir même des pilotes constructeurs qui volent en compagnie. Celui qui est chef pilote d'essais chez Bubus, passait plusieurs jours par moi à voler pour AF lors de la mise en service du 320.
François
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Oui, lors de la mise en service de l'avion. Mais faire déplacer un pilote d'essais pour un vol après travaux de peinture...
Au pire ce qu'il peut se passer c'est que de la peinture bloque les pitots ou les statiques... De toute manière, ce que je voulais dire par là , c'et que je les vois pas trop faire sauter les ordinateurs des commandes de vol. M'enfin bon, peut être...
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Bonjour,
Les vols de sortie de visite, les vols techniques qui sont effectués par des équipages sélectionnés et non par des équipages d'essais. Lorsque le vol est effectué par le constructeur, ce sont des pilotes d'essais car il n'en a pas d'autres.
Au cours du chantier de peinture, d'autres travaux ont pu être effectués.
Les pitots et prises de pression statique bouchées : non car lors de ce type de travaux les antennes, dômes d'antenne en stratifié, pitots, équipements "extérieurs" sont déposés et prises de pression statique protégées ou alors ...
Jean-Pierre
Ma configuration : CM: MSI A88-XM-E35 FM2, CPU: AMD FM2 A4 5300 - 3.4 GHz, MĂ©moire : DDR3 - 8 Go, Carte graphique : nVidia GeForce 6500 - 1 Go, Windows 7 Familiale (64 bits)
"Seuls les avions mordent les fous!"
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ou alors ...
Je me placais justement dans ce cas là Pour ça que je disais "au pire" (d'ailleur c'est déjà arrivé sur un 757)
Mais bon, même si tout le système pitot/statique est mort, l'avion est tout à fait volable. Il faisait beau, on peut facilement voler à vue. Pour la vitesse, on connait les pré-affichages et les assiettes qui vont bien. Ca ne justifierai pas completement un crash dans ces conditions. C'est possible bien sûr mais...
Oui, d'autres travaux ont pu être effectué, mais une check de "Phase Out/In", y'a pas besoin d'un pilote d'essais.
Dernière modification par Degseth (07-12-2008 13:02:13)
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L'enquête ne fera pas "parler" les 2 boîtes noires.
Inutile de chercher à savoir, les boîtes noires parlent mais seulement devant un groupe restreint de spécialistes. Par contre, ce qu'il faut savoir, c'est que cette région dégage un taux de courant magnétique assez élevé, surtout à la hauteur du mont Canigou et la région de Perpignan. Phénomène non ignoré des professionnels de l'aérien.
a+
Dernière modification par Val77 (05-10-2019 19:45:04)
Core i7-10700K | ASUS Z490-E GAMING | GTX 1070 8 Go | 32 Go DDR4 | W10 - 21H1
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Dans ce genre d'accident on va souvent chercher dans les causes possibles midi à quatorze heures, c'est parfois un enchainement très complexe, c'est aussi parfois pour des raisons très basiquement humaines... ce genre de vol il faut s'en méfier comme de la peste...
"On n'est pas des ... quand mĂŞme !" Serge Papagalli,
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Leurs rapports n'apportent rien... A part de constater l'accident, parfois d'en trouver les causes (pas toujours), mais les conclusions sont impressionnantes de vide...
Je ne suis pas trop d'accord, pour de nombreux accident le rapport est assez détaillé. De toute façon il n'y a souvent pas besoin de 50 pages d'expertise pour expliquer les causes d'un accident en aviation générale. Ce qui est important, à mes yeux, c'est surtout de voir la suite d'événement qui a conduit à l'accident/incident et pour ça je trouve les rapports du BEA (et le REC) pas trop pourrie, si ça peut me permettre un jour de détecter un début d'embrouille aux conséquences à emmerdement maximum ... de plus la lecture de ce genre de rapport à tendance à calmer les ardeurs un peu malsaine je trouve ...
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Je te suis dans tes commentaires FlyingVomito. Ce que je reproche à ces rapports, c'est que les conclusions il faut les tirer soit même. Quand aux rapports sur le vol à voile, pour certains, c'est tout juste si les causes sont expliquées. Ils ressemblent plus à un constat d'accident qu'à autre chose...
Il n'est pas nécessaire d'avoir un nombre de pages énorme pour un accident de l'aviation générale, par rapport à un accident de transport public de passagers en raison de la complexité moindre des machines, je suis tout à fait d'accord. Mais pour comparer ce qui est comparable :
Collision entre deux planeurs : 3 morts. Ils se sont pas vus. Trop de planeurs dans le secteur, l'alerte FLARM a été mal interprétée. Point final. 1 page.
Rapprochement anormal entre un planeur et un jet régional : 0 morts, 0 blessé, les deux appareils étaient dans leur droit et des zones autorisées. Léger manque d'information du contrôleur, conditions climatiques (soleil humidité) ne permettant pas une détection visuelle efficace, pilote du liner non au courant des plafonds vol à voile dans le secteur.
10 pages (de mémoire) de rapport technique... Alors que ça aurait pu être conclu par : "ils se sont pas vus"...
J'aurai bien aimé savoir pourquoi l'alerte FLARM n'a pas été interprétée correctement... Le fait qu'il y ait beaucoup de planeurs dans le circuit contribue habituellement à diminuer le risque de collision : beaucoup plus de vigilance de la part de tous que quand ils sont 2... L'un des planeurs emportait un instructeur, l'autre un vélivole du coin avec beaucoup d'heures : pas de faute "d'incompétence" bien que parfois le nombre des années n'y fait rien... Donc en gros, on sait ce qui sait passé, mais impossible de savoir pourquoi...
Par contre pour rapprochement liner / planeur, on connaitra mĂŞme la marque de la montre du pilote... :(
Fly safe...
T.
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Le BEA fait plutôt du très bon boulot bien que quelques rapports d'accident impliquant un certain avion de ligne européen soient parfois déclarés par certains comme très suspects.. Les rapports ne peuvent pas toujours conclure a des choses définitives, il manque parfois des éléments essentiels, par contre ils peuvent souvent aboutir à des recommandations qui seront suivis d'effet ou non par les autorités compétantes. (par exemple pour Concorde: pas mal d'incidents graves n'ont pas été pris en compte par les autorités on sait comment ça s'est terminé.)
Il reste bien évident qu'une collision entre un planeur et un avion de ligne ne peut être considéré de la même manière que celle entre planeurs eux mêmes. Le pilote de vol à voile fait cette activité par passion, il en connait les risques et les accepte, mais ce n'est pas acceptable de mettre en péril la vie de passagers d'un avion en transport public, donc le BEA incite l'état et ses représentant à revoir la copie règlementaire dans ce domaine afin qu'une telle chose ne puisse se reproduire d'un manière beaucoup plus dramatique.
Dernière modification par Bee Gee (18-12-2008 10:56:39)
"On n'est pas des ... quand mĂŞme !" Serge Papagalli,
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Bonjour,
Le rapport final d'enquête du BEA sur cet accident a été publié récemment.
Lien : http://www.bea.aero/fr/enquetes/perpignan/perpignan.php
Je ne vais pas résumer en quelques mots les nombreux faits établis par l'enquête, aussi je citerai simplement les facteurs qui ont contribué à l'accident :
Ont contribué à l’accident les facteurs suivants :
• La décision de réaliser la démonstration à faible hauteur ;
• La gestion, lors de la remise de gaz, de la forte augmentation de l’assiette
longitudinale par l’équipage qui n’a ni identifiĂ© la position en butĂ©e Ă
cabrer du stabilisateur horizontal, ni agi sur la roue de compensation
pour la corriger, ni réduit la poussée des moteurs ;
• La nécessité pour l’équipage lors du vol de devoir gérer à la fois la
conduite du vol, le suivi du programme de vérifications, adapté en cours
du vol, ainsi que la préparation de l’étape suivante, ce qui a fortement
augmenté la charge de travail et a conduit l’équipage à improviser en
fonction des contraintes rencontrées ;
• La décision d’utiliser un programme de vol élaboré pour des équipages
formés aux essais en vol qui a conduit l’équipage à effectuer des
vérifications sans connaître leur but ;
• L’absence de cadre réglementaire relatif aux vols non commerciaux
dans les domaines de la gestion du trafic aérien, de l’exploitation et des
aspects opérationnels ;
• L’absence de suivi de la tâche de rinçage de la procédure de nettoyage de
l’avion, et en particulier l’absence de protection des sondes d’incidence,
lors du rinçage à l’eau de l’avion trois jours avant le vol qui a conduit au
blocage des sondes d’incidence par congélation de l’eau ayant pénétré
à l’intérieur de leur corps.Ont probablement contribué à l’accident les facteurs suivants :
• La coordination déficiente au sein d’une équipe atypique de trois pilotes
de ligne dans le poste de pilotage ;
• La fatigue, qui a pu atténuer la réceptivité de l’équipage aux différentes
informations relatives à l’état des systèmes.
(Page 102 dudit rapport).
Outre l'absence d'encadrement réglementaire et de procédures définies pour un tel vol, il est intéressant de noter que le givrage d'eau ayant infiltrée les sondes lors d'un nettoyage a joué un rôle dans l'accident, en entraînant l'inefficacité des protections de l'avion sans que les pilotes ne s'en rendent compte.
On a beau implémenter des protections sur les avions de ligne, elles restent toujours aussi dépendantes de "simples systèmes" comme des sondes d'incidence ou... des tubes pitots, soumis aux risques de givrage malgré les anti-ice et autres.
Dernière modification par Anto (22-09-2010 13:06:04)
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L'eau n'a pas gelé dans les pitots mais à l'intérieur des sondes d'incidences.
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oui jujug exact, j'avais lu en travers, et j'étais persuadé que les sondes d'incidence étaient réchauffées, mais peut être pas en fait
Si, les ailettes le sont, mais pas la partie de la sonde à l'intérieur du fuselage et c'est précisément la ou il y a eu dans ce cas l'eau qui a gelé.
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Ce qui me perfore le fondement dans cet incroyable crash c'est que sur une machine à x millions de dollars, il n'y ai même pas une petite alarme de merde (visuelle ou sonore) à 3 francs 50 pour avertir les "moustachus" que les sondes déconnent !...
ou pas !...
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