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Heureux pilote du Boeing 377 de chez A2A simulation, j'aimerais voler de façon réaliste et donc traverser l'atlantique "à l'ancienne". Le 377 permet de naviguer au cap (évidemment) avec l'ADF et les VOR.
Je tente donc de me faire un plan de vol (à l'aide de FSCommander ou tout autre logiciel) puis une fois prêt, je me lancerai sans aucune aide à l'exception évidemment d'un plan de vol "papier".
La question que je me pose est simple, je navigue jusqu'à la côte vers un VOR, une fois vertical de ce VOR, je prend un cap et ensuite ?
J'imagine qu'il faut faire des relevés précis de la vitesse de l'appareil et des caps qu'il emprunte mais comme faire correctement ? Il faut également prendre en compte la dérive ? prendre en compte le vent ?
Si je vous demande un peu d'aide sur ce point, c'est pour avoir le bonheur, sans GPS ni instrument "évolué" de navigation, de capter le premier VOR côtier de l'autre côté de l'atlantique !
En espérant avoir été clair dans ma demande !
Bons vols à tous !
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Bonsoir,
J'ai fait l'exercice il y a un an ou deux avec le Constellation de Manfred Jahn.
J'ai commencé par tracer une orthodromie entre Shannon et Gander, puis définir les coordonnées géographiques de points à atteindre à chaque heure de vol en fonction d'une vitesse de vol prévue. (le programmateur de vol de FSX permet de le faire avec un peu de temps et d'efforts).
Faute de disposer d'un bulletin météo, les touches CTRL + Z permettent de connaître la direction et la force du vent.
Et là , il faut se mettre à faire quelques calculs, que faisait le navigateur de l'époque.
Connaître, en fonction de l'altitude, la vitesse propre (qui augmente de 1% tous les 600 pieds par rapport à la vitesse affichée). Définir le facteur de base (le quotient 60 / VP). Connaître l'effet max du vent (le produit de la vitesse du vent (VV) par la vitesse propre : VV x VP).
Et en fonction de l'angle de la route par rapport au vent, il existe une méthode mnémotechnique qui permet de déterminer l'angle de dérive en degrés, et donc la correction qu'il faut apporter au cap théorique pour atteindre le point visé, ainsi que l'effet du vent en secondes par mille parcouru.
Les touches CRTL + Z permettent également de connaître les coordonnées géographiques du point où se trouve l'avion.
Cela remplace avantageusement le sextant dont se servaient les navigateurs de l'époque.
La satisfaction est grande quand on croise le méridien visé à quelques milles nautiques au nord ou au sud du point visé, et à l'heure prévue.
A noter qu'il existe deux fichiers, installables sur n'importe quel avion à hélices d'après guerre (dc3_bbsx.zip et dc3_bbsxa.zip trouvés sur AVSIM) qui simulent le fonctionnement d'un sextant. Il faut disposer du temps de comprendre comment ça fonctionne. Pas évident.
Voilà voilà ... Bons vols transatlantiques !
Panxua
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