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Bonjour !
Il y a quelque temps, Micro Sim a publié un texte sur la centrale à inertie utilisée autrefois par les avions de ligne, avant le gps .Il y avait l'adresse du site où trouver le logiciel - gratuit- pour Flight simulator .
Quelqu'un l'aurait-il ?
Merci !
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Oui, et aussi 747,777, A320, A340, A380, j'arrête là ...
C'est toujours le principal système de navigation des gros porteurs en tout cas, dont le principal avantage est d'être autonome. Ca nécessite d'être recalé avant chaque décollage ( "l'alignement", pour ce faire, il y a des points spécifique sur les tarmacs dont les coordonnées sont dispo sur les cartes aeroports ) et ça prend un peu de dérive au cours du vol.
Mais c'est vrai que de plus en plus, c'est également couplé avec un système GPS , le FMS fait des comparaisons et recale si besoin les coordonnées. il peut également le faire par triangulation de VOR je crois.
Steph737
http://steph737.blogspot.com/
18°55'25.12" S 47°31'20.38" E
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Oui, et aussi 747,777, A320, A340, A380, j'arrête là ...
C'est toujours le principal système de navigation des gros porteurs en tout cas, dont le principal avantage est d'être autonome. Ca nécessite d'être recalé avant chaque décollage ( "l'alignement", pour ce faire, il y a des points spécifique sur les tarmacs dont les coordonnées sont dispo sur les cartes aeroports ) et ça prend un peu de dérive au cours du vol.
Mais c'est vrai que de plus en plus, c'est également couplé avec un système GPS , le FMS fait des comparaisons et recale si besoin les coordonnées. il peut également le faire par triangulation de VOR je crois.
C'est pas des IRS maintenant ?
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Oui, et aussi 747,777, A320, A340, A380, j'arrête là ...
C'est toujours le principal système de navigation des gros porteurs en tout cas, dont le principal avantage est d'être autonome. Ca nécessite d'être recalé avant chaque décollage ( "l'alignement", pour ce faire, il y a des points spécifique sur les tarmacs dont les coordonnées sont dispo sur les cartes aeroports ) et ça prend un peu de dérive au cours du vol.
Mais c'est vrai que de plus en plus, c'est également couplé avec un système GPS , le FMS fait des comparaisons et recale si besoin les coordonnées. il peut également le faire par triangulation de VOR je crois.
Le FMS est plutot utilisateur des données issues des IRS et du GPS et calcule sa propre position qui est du coup une position FMS et qui peux être légèrement différente de la position IRS pure, ou de la position IRS consolidée par GPS.
François
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Quelle est la différence entre la centrale inertielle et les IRS ?
Possédant le 767 qui possèdent des IRS, je constate que je prends un peu de dérive pendant le vol.
Pour les long-courriers, peux-on recaler ses IRS en vol ??? Je pense que non puisqu'on est en mouvement...
@++
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RNAV est une type de navigation, ce n'est pas un système. C'est plus un système de navigation (chaine IRS-FMS-GPS) qui permet de faire de la nav RNAV, car elle permet de voler avec une grande précision via des points connus par leur coordonées.
Pour les IRS, il n'est pas nécessairement besoin qu'elles soient statiques, il existe pour certaines d'entre elles une possibilité de les aligner en vol (In Flight alignement).
François
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C'est quoi la différence entre INS et IRS ?
Vous semblez utiliser un terme ou l'autre au petit bonheur la chance en étant très sûrs, mais s'il y a deux termes différents, c'est qu'il doit y avoir une différence, non ?
(Un indice : en général, quand on utilise des acronymes, si on prend le soin de regarder à quels mots ils correspondent, on comprend tout !)
Dernière modification par pierre320 (14-06-2008 09:56:10)
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A+
Alain
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C'est quoi la différence entre INS et IRS ?
Vous semblez utiliser un terme ou l'autre au petit bonheur la chance en étant très sûrs, mais s'il y a deux termes différents, c'est qu'il doit y avoir une différence, non ?
(Un indice : en général, quand on utilise des acronymes, si on prend le soin de regarder à quels mots ils correspondent, on comprend tout !)
Ben j'utilise le terme IRS, ca je le connais un peu, donc ca n'est pas au petit bonheur la chance.
Les INS contiennent des gyro, des accéléromètres, des détecteurs de mouvements, une mémoire permettant d'entrer des points de passage. Ces INS doivent être maintenus à l'horizontal.
Les IRS contiennent des éléments similaires aux INS (mais avec des technologies plus récentes), mais sont attachés à la structure même de l'avion. Ils ne sont donc plus maintenus à l'horizontal de manière physique.
Par contre, toi ayant pratiqué les 2: INS et IRS, tu pourrais nous éclairer?
François
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Ahh les centrales inertielles... Ce que j'en sais :
Deux types de centrales existent :
- Les INS pour Inertial Navigation System, dites "centrales d'ancienne génération".
- Les IRS pour Inertial Reference System, dites "centrales de nouvelle génération".
Les premières centrales inertielles sont apparues... sur les V2 allemands.
Dans l'ordre, il y a eu les INS, dans les années 60, puis les IRS qui doivent dater de 85 environ.
Le principe est le même :
- On détermine l'accélération de l'avion.
- On "intègre" (ici méthode rectangulaire de pseudo intégration, la plus simple):
Vitesse (t+dt) = Vitesse (t) + Accélération*dt
- On "intègre" (idem) :
Position (t+dt) = Position (t) + Vitesse*dt
On obtient ainsi à tout instant (enfin à tout dt) la vitesse sol et la position de l'avion, qu'on transforme en longitude/latitude avec un petit peu de trigo et d'approximation (sin x ~ x, cos x ~ 1, tan x ~ x, etc).
La réalisation est cependant différente :
Inertial Navigation System
Le système est constituée d'une plate-forme mobile selon les 3 axes, ce que l'on appelle une suspension de Cardan.
Des gyroscopes et moteurs sont montés sur les 3 axes.
Lors de l'alignement au sol qui dure entre 30 et 45 min, la plate-forme est orientée selon le Nord/Sud vrai, l'Ouest/Est et la verticale.
Une fois en mode NAV, la plate-forme est maintenu constamment dans la même orientation par rapport à la Terre : un gyroscope monté sur l'axe 1 mesure la vitesse angulaire selon cet axe, et fournit au moteur 1 un courant électrique pour compenser cette variation angulaire.
Sur la plate-forme sont montés de plus 2 accéléromètres, selon Nord/Sud et Ouest/Est.
Les accélérations sont donc obtenues suivant ces axes.
A noter, ne pas faire de looping avec une INS, ça peut bloquer mécaniquement ! Sinon, c'est environ 1000000 de calculs par seconde.
Inertial Reference System
Plus récente, l'IRS est plus simple et plus fiable mécaniquement.
Globalement, c'est comme une INS sauf que :
La plate-forme n'est plus asservie, elle est fixe par rapport à l'avion ("strapdown"). A la place des gyroscopes on met des gyromètres, et on met un accéléromètre suivant la verticale.
Cette fois, la plate-forme restant toujours dans l'axe de l'avion, les mesures accélérométriques sont faites dans ces axes. On change ensuite de repère (enfin l'informatique sans charge, zont déjà assez de boulot ces pilotes !) : grâce aux mesures gyrométriques, on détermine en permanence l'attitude de l'avion : son cap et son inclinaison, ce qui permet de projeter les mesures dans l'axe Nord/Sud Ouest/Est.
L'alignement d'une IRS prend 15 min environ, il faut juste déterminer l'attitude initiale de l'avion et non plus aligner la plate-forme.
Les centrales inertielles sont employées dans les avions, mais aussi les missiles, les sous-marins, les vaisseaux spatiaux. La précision n'a cessé d'augmenter, les techniques de se développer : gyrolasers, MEMS, etc...
L'énorme avantage, c'est qu'une fois aligné, c'est totalement autonome, contrairement au GPS qui ne dépend que de la bonne volonté de nos amis outre-atlantiques.
Avions équipés d'INS : A300, Concorde, 747-200, Mirage IIIE, ...
Avions équipés d'IRS : Tous les Airbus et Boeing "modernes", Mirage 2000, Rafale, ...
Lecture conseillée : "Strapdown Inertial Navigation Technology", de David Titterton et John Weston, 500 pages de maths, de physique et de fun.
Voili voilou.
Dernière modification par Anto (14-06-2008 12:49:09)
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Sur les Boeing, c'est des IRS, sur les Airbus, c'est des ADIRS, les boiboites comprennent aussi la partition ADR (Air Data), donc récupèrent toutes les données des sondes anémométriques.
François
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Au temps pour moi, j'avoue ne pas avoir consulté de docs précises concernant les emplois .
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Tu oublies le 777 sur lequel c'est des ADIRU (équivalent des ADIRS airbus à quelque chose près)
Je savais pas pour le 777, j'étais persuadé que c'était comme sur le 747-400 ou la partie Air Data et la partie IRS sont séparées.
L'ADIRU est la boite qui regroupe les partitions IR, ADR et GPS et l'ADIRS est le système complet avec les sondes (ADIRU+sondes anémométriques).
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Ouais, c'est bien ce que je disais, c'est au petit bonheur la chance !!!
C'est pas grave.
Comme leur nom l'indique, dans INS il y a "Navigation", alors que dans IRS il y a "Reference"...
La belle affaire !
Leur différence de nom ne vient pas de leur technologie (il y a des IRS mécaniques et des INS à gyrolasers), mais dans les constituants de la chaine de navigation.
Si on a un systême qui contient à la fois le capteur (la centrale gyroscopique) ET le calculateur de navigation (le truc qui calcule que pour aller d'un point A à un point B il faut prendre telle route, pendant tant de nautiques, avec l'écart de route, etc), on a affaire à une INS. Inertial (oui, y a un capteur à inertie, mécanique ou optique, peu importe) Navigation (y a un calculateur dedans qui fait des calculs de navigation) System.
Si on a un systême qui ne contient que le capteur à inertie (mécanique ou gyrolaser, peu importe) et que les informations issues de ce capteur sont ensuites envoyées à un asystême de calcul de navigation (généralement un systême de gestion du vol, ou Flight Management System, "FMS"), alors dans ce cas la boiboite détectant les mouvements de l'avion ne sert qu'à élaborer des références qui vont être utilisées par d'autres capteurs.
Inertial Reference System, cela veut dire que les calculs de nav sont fait ailleurs, dans une autre boîte noire.
Dans le boitier qui contient la plateforme à inertie, il reste généralement de la place (maintenant, ce sont des gyrolasers, ça prend pas de place).
Dans la place qui reste dans ce boitier, on va glisser une autre carte électronique, et tant qu'à faire, un truc qui peut avoir une relation avec le capteur à inertie.
Finalement, ce qui va le mieux avec les capteurs à inertie, ce sont les capteurs aérodynamiques de tout ce qui se passe autour de l'avion.
Pression statique, pression totale, température, angle d'incidence, etc.
Ce sont donc des références de données aérodynamiques (Air Data Reference, ADR), qui sont envoyées là aussi à d'autres calculateurs.
FMS, oui, mais aussi élaborateurs d'images sur les écrans (pour un glass cockpit) ou élaborateurs de signaux pour les instruments de bord, etc.
Comme la boite noire contient les deux types de références car elle regroupe les deux cartes électroniques, on appelle ça une ADIRU (Air Data and Inertial Refence Unit).
L'avantage est que ça prend moins de place et ça pèse moins lourd que deux boitiers séparés, l'inconvénient est que ces deux cartes électroniques partagent des pièces en commun, en particulier l'alimentation, et que si une tombe en rideau, ça a des chances de planter aussi l'autre.
Comme on met de la redondance, on a plusieurs ADIRUs côte à côte, pour former un systême qui finalement s'appelle "ADIRS", pour Air Data and Inertial Reference System.
C'est tout bête, finalement, et très explicite !
A noter que sur les vieux B747, par exemple, il y avait des INS (souvent des Carrousel 4, comme celle qu'on peut télécharger sur avsim).
C'est à dire que dans la boite en soute électronique, il y avait la plateforme gyroscopique, son électronique de commande, et la carte électronique qui faisait les calculs de nav.
Au cockpit, un boitier de commande et d'affichage (CDU, pour Control and Display Unit).
Un beau jour, certaines compagnies ont décidé d'équiper ces vénérables machines de FMS, afin d'avoir des capacités supérieures de guidage, de mémorisation des plans de vol, d'optimisation des vitesses et des profils de vol, etc.
Comme ils avaient déjà des centrales à inertie, que ça coûte la peau des fesses ce genre de truc, et qu'il y a sur ce boitier un connecteur avec une sortie NMEA quelque chose ou ARINC machintruc, en provenance directe de l'électronique du capteur à inertie, ce signal a été récupéré pour servir de référence inertielle au FMS.
Du coup, la partie nav de l'INS ne servait plus à rien. Seule la partie "référence inertielle" était encore utilisée.
Notre belle INS était devenue une IRS. En une nuit !
Dingue, non ?
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Et dire qu'à l'ENAC, on continue à nous bourrer le crâne avec IRS=plates-formes strap-down et INS=plates-formes mécaniques... Merci Pierre de remettre les pendules à l'heure !
Ben faut dire que le changement d'architecture est arrivé quasiment en même temps que le changement de technologie.
Donc résumer en disant qu'un INS est mécanique et une IRS est optique, c'est globalement pas faux.
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Et il est vrai que cette idée suffit pour se présenter aux épreuves théoriques de l'ATPL... Cependant, plus de rigueur dans la description et la définition de ces 2 systèmes ne ferait de mal à personne...
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Dans mon gros livre écrit par monsieur J-L Sicre il y a écrit:
"IRS sont des centrales inertielles à composants liés (strap down system) faisant appel aux gyrolasers pour remplacer la plateforme"
"ADIRS: regroupent centrale inertielle et centrale aérodynamique (ADR)"
Effectivement, il semble que ce soit ce point de vue qui soit retenu pour les épreuves de l'ATPL théorique, c'est en tous cas la distinction que j'avais retenue.
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