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Salut Ă tous,
Pour «rebondir» sur ce post, j’ai pris l’habitude, au cours de mes déplacements professionnels, de faire des séances de simulation (B737) dans les villes ou je me déplace. A ce jour, j’ai testé les simulateurs suivants:
Espagne
Simuteca http://simuteca.com/
Dutifri http://dutifri.eu/
Italie
Flightsimcenter http://www.flightsimcenter.eu/index.asp
UK
Pmflight http://www.pmflight.co.uk/
IPilot http://www.flyipilot.co.uk/
Belgique
Bruges Air collège http://www.brugesaircollege.be/ (simu sur verin, très bon marché)
Suisse
JMS Simulation http://www.thebigboss.ch/
(simulateur d’un ami, j’ai d’ailleurs participé à sa construction. J’y travaille comme instructeur occasionnel)
Flight sim center http://www.simulatorfliegen.ch/index.php?section=home
Je ne vais pas détailler chaque simulateur, ils se valent tous car ils sont, en très grande majorité, basés sur la «triplette» FSX FS2004, B737 PMDG et Projectmagenta.
Les différences sont plutôt au niveau des prix, du hardware (finition, précision, retour de force, …) et du visuel (définition, qualité des projecteurs, optimisation de FS 2004 ou FSX).
Franchement, le plus intéressant lors de mes visites dans ces simulateurs sont les personnes qui les gèrent (concepteurs, instructeurs, …). A chaque visite, les discussions qui ont suivi la séance de simu ont toujours été passionnantes, enrichissantes et plus longue que la séance elle-même.
Dernièrement, je voulais tester un nouveau simu sur Paris (french crow training http://www.fct.aero/indexfr.html) mais finalement j’ai préféré faire une séance dans un centre de simulation professionnel.
J’ai choisi le nouveau centre qui vient d’ouvrir début mai à l’aéroport de Lyon Satonas, Air Campus http://www.air-campus.com/?lang=fr. J’y suis allé début juillet et je dois avouer que l’expérience n’a rien à voir avec ce que j’ai pu expérimenter jusqu’à présent.
Le mouvement du simu et son visuel sont bluffants et fascinants même, si comme l’a dit BEE GEE, le mouvement est plutôt ressenti au sol, au décollage et à l’atterrissage plus qu’en vol de croisière (sauf avec des turbulences).
J’ai moi-même construit un simu http://picasaweb.google.com/aeroval19/NewVisual# et j’ai pas mal d’heures de vol virtuelles sur B737 (je précise que j’ai 0 heures de vol en réel) mais je dois dire que sur le «vrai» simu, j’ai été, une fois passée l’appréhension du départ, beaucoup plus à l’aise tant le «vrai» B737 est plus précis, prévisible et facile à piloter que sa contrepartie virtuelle.
A nouveau, l’instructeur présent lors de la séance a largement contribué à la réussite de l’expérience. Pour tout vous avouer, mes premiers atterrissages ont été un peu durs mais grâce aux conseils de l’instructeur et en oubliant les réflexes PMDG j’ai fini par poser la machine correctement.
Au final, même si le prix est nettement supérieur au simu fixes (environ 700 euros l’heure), je ne peux que vous conseiller l’expérience. Pour ma part, j’arrête ma visite des simu fixes et je vais dorénavant essayer de faire deux séances par année à Lyon. Je retourne d’ailleurs chez Air Campus le week-end prochain pour une séance de deux heures avec un ami.
Salutations,
Dominique
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Ah, c'est sûr que les simus sur vérins type level D, c'est le jour et la nuit. Et tu as parfaitement raison d'écrire que le "vrai" est plus simple à piloter que les simulateurs domestiques. Comme je l'ai déjà mentionné, j'ai pratiquement arrêté de voler sur Flight simulator, mon matériel (un bête joystick) me privant même du plaisir visuel. Voler sur le PMDG à la main, par exemple, c'est un cauchemar.
Concernant PMDG et l'atterrissage, il est en effet assez "mal" réalisé à ce niveau. Beaucoup trop fin, beaucoup trop sensible de la profondeur. La contrepartie réelle de l'avion a tendance à se poser dur, et on doit tirer dans le manche...
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Bonjour Ă tous,
comme prévu, hier après midi, j'ai efféctué une " heure de vol" sur ce simulateur. J'avais au choix soit de faire un petit parcours ou plusieurs tours de piste sur différents terrains. J'ai choisi la seconde option pour son côté plus didactique. J'ai eu le choix total de mes aérodromes. En petit hommage j'ai demandé Renton, Boeing Field et enfin en clin d'oeil aux IVAOiens du mondial de la simu, j'ai demandé Nice.
Briefing pré-vol : Présentation de mon "instructeur", vidéo de présentation du simu et de l'avion réel ( très marketing ), et explication du déroulé de l'heure.
Présentation du cockpit : Mon instructeur m'a expliqué succintement le fonctionnement des principaux instruments et commandes de vol. De manière progressive lors du déroulé d'autres fonctions ont été expliquées.
Tour de piste Renton : On commence du point d'arrêt, mon formateur m'explique la configuration pour le décollage, et découvre avec moi que la piste est courte ( j'aurai peut-être du commencer par du plus basique et grand publique comme CDG, Heathrow, etc... ). Le premier tour de piste s'est fait avec un touch and go, les commandes sont plus dures qu'avec un yoke Saitek et étant petit, j'ai eu du mal à m'adapter aux palonniers qui sont quasi verticaux. L'ambiance sonore, visuel et auditive est vraiment superbe ( c'est la première fois aussi que je fais du simu ), l'avion a beaucoup d'inertie, il y a un petit décalage entre le moment où je tire sur le manche pour cabrer à 15° et la réponse de l'avion. Pour ce premier tour de piste, je sens bien que l'instructeur "tient" le manche. Après le toucher, un second tour de piste avec un atterrisage complet au bout, pour Renton, la piste étant très courte, çà a été autobrake sur max et tout de sorti. J'ai remarqué que j'avais tendance à dévier vers la droite une fois sur la piste... Au final, très bonne mise en jambe et grande présence de l'instructeur. Petit truc : ce n'est pas un terrain pour débuter du fait de la piste courte quasiment au niveau de la mer, et une colline dans l'axe de la piste.
Tour de Piste de Boeing Field : Cette fois ci on commence directement alligné sur la piste. La longueur est bien plus grande. On se rappelle des premiers conseils, et le décollage se déroule sans encombres. Seattle international n'étant pas loin, il y a beaucoup de trafics dans la zone ( TCAS reproduit et très bon visuel ). On se sent un peu plus en confiance et la "main" de l'instructeur est moins présente, on garde en mémoire les valeurs de cabrage lors d'un vol en palier. On regarde un peu plus dehors, on est moins scotché sur l'horizon artificiel et le variomètre. L'instructeur passe en revue les différentes check-lists, et l'on commence à palper le travail immense dans un cockpit et l'utilité d'être en équipage ( même si sur ce coup-là on est plutôt spectateur et l'on effectue les manipulations demandées ). Pas mal d'explications sur certains points des procédures. Un atterrisage déjà plus doux que le premier.
Tour de piste de Nice : Première surprise, il fait nuit. J'ai pas encore le réflèxe d'accompagner les manettes de gaz lors du décollage ( çà sera un défaut à corriger ). Lors du tour de piste, je ne sens plus du tout la main du formateur. Pour l'approche et l'atterrissage sur Nice, j'ai eu droit à l'aide de l'ILS ( que j'ai du suivre ). D'autres explications au cours du vol sur une procédure d'allumage continue du moteur, l'immersion est totale. Atterrissage à Nice, je dévie toujours sur la droite ( va falloir que je trouve ce qui me fait dévier ainsi ). Sortie de la piste sur un taxiway, allumage de l'APU, et arrêt des moteurs. L'heure de vol s'achève.
Pour conclure, l'expérience est superbe pour quelqu'un qui n'a que très peu de notions, après à voir au fur et à mesure. Le prix est assez cher, c'est sûr que je pourrai pas y aller toutes les semaines. L'instructeur a été très pédagogique expliquant calmement et gardant tout son sang froid et ayant des pointes d'humour.
C'est une expérience plutôt orientée grand publique, pour ce qui est peut-être des exercices plus pointus, je verrai à l'usage.
Merci de m'avoir lu
Amicalement
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