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N'oublions pas que les grand, eu l'on fait
Dernière modification par Black_Eagle (03-11-2011 21:04:37)
Désolé pour mes erreurs d'orthographe
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J'ai envie de demander, du coup, comment faisaient les navigateurs avant les VOR ?
Charles Lindbergh utilisa un compas qui fonctionnait par induction du champ magnétique terrestre pour sa navigation au-dessus de l'Atlantique
Le chemin le plus court d'un point à un autre est la ligne droite, à condition que les deux points soient bien en face l'un de l'autre.
[Pierre Dac]
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Drolement bien ton Power Point Filipo, c'est limpide maintenant.
J'imagine que l'on peut aussi utiliser les distances entre 2 VOR, en les croisant sur une carte, on obtient la position exacte ?
J'ai envie de demander, du coup, comment faisaient les navigateurs avant les VOR ?
Il existe plein de méthode de navigation...
- l'estime : je pars à une heure précise selon un cap précis et une vitesse précise. J'estime donc le point suivant dans X temps. Ex le plus "remarquable" : Lindberg...
- Le cheminement : on suit des repères au sol (impossible au dessus de l'eau, quoique avec des rails de cargo ...)
- navigation astrologique : sextant.
- le guidage par des stations sol avec des humains encore au sol : la radio-goniométrie.
- la radio-navigation : il existe plein de possibilité pour naviguer avec des instruments : centrales inertielles (en gros, un systeme dans l'avion, si on lui donne la position initiale, et la vitesse à tout temps, peut (par intégration) connaitre sa position), le LORAN (http://fr.wikipedia.org/wiki/LORAN), la radio navigation conventionnelle (VOR, ADF et DME), le GPS. Un avion de ligne "moderne" utilise une "composition" de tous ces moyens (sauf le LORAN).
Donc avant les VOR y'avais quelques ADF, de la radio goniométrie et de la nav astro et surtout beaucoup de lecture de carte et d'estime. Le poste de navigateur n'était certainement pas le plus simple ...
Dernière modification par antoine (03-11-2011 21:15:17)
A+, Antoine
Mon blog : http://blog.arogues.org
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Drolement bien ton Power Point Filipo, c'est limpide maintenant.
J'imagine que l'on peut aussi utiliser les distances entre 2 VOR, en les croisant sur une carte, on obtient la position exacte ?
J'ai envie de demander, du coup, comment faisaient les navigateurs avant les VOR ?
Merci pour le commentaire, si tu es intéressé par d'autres trucs du genre, j'en ai fait d'autre pour notre club de simulation ...
Sinon, tu peux effectivement employer la distance entre deux VOR, en utilisant les DME ... sauf que tous les VOR ne sont pas DME
A partir du moment où tes deux radiales se croisent, c'est que forcément tu es là ... le DME ne fera que confirmer.
L'avantage du DME est qu'il peut se soustraire à un second VOR. Une seule radiale sur un VOR/DME et une distance suffisent à valider ta position du moment que tu as bien pris l'information TO ou FROM, sans quoi tu peut te retrouver à l'opposé du point voulu par rapport à ton VOR de référence.
Dernière modification par filipo (04-11-2011 00:21:48)
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centrales inertielles (en gros, un systeme dans l'avion, si on lui donne la position initiale, et la vitesse à tout temps, peut (par intégration) connaitre sa position)
Pas besoin de la vitesse, elle la calcule elle-même. La centrale mesure les accélérations dans tous les axes :
Accélération + intégration = vitesse
Vitesse + intégration = position
Le problème de l'intégration, c'est qu'elle est vraie à une constante près. Il nous faut donc 2 constantes (conditions initiales) pour chaque axe (2 intégrations).
La première constante concerne la vitesse, qui est nulle dans tous les axes au moment de l'alignement des centrales (d'où la nécessité d'être au parking pour l'alignement des centrales, et de ne pas en bouger tant que l'alignement n'est pas terminé).
La seconde constante concerne la position, que l'équipage entre manuellement dans la centrale au moment de l'alignement, ou qui est récupérée sur le GPS. On peut aussi utiliser la dernière position enregistrée par la centrale si on considère que l'avion n'a pas bougé entre temps.
Dans tous les cas, même si l'alignement n'est pas fait dans les bonnes conditions, la centrale peut quand même fournir route vraie et vitesse sol.
Bons vols !
T.
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centrales inertielles (en gros, un systeme dans l'avion, si on lui donne la position initiale, et la vitesse à tout temps, peut (par intégration) connaitre sa position)
Pas besoin de la vitesse, elle la calcule elle-même. La centrale mesure les accélérations dans tous les axes :
Accélération + intégration = vitesse
Vitesse + intégration = positionLe problème de l'intégration, c'est qu'elle est vraie à une constante près. Il nous faut donc 2 constantes (conditions initiales) pour chaque axe (2 intégrations).
La première constante concerne la vitesse, qui est nulle dans tous les axes au moment de l'alignement des centrales (d'où la nécessité d'être au parking pour l'alignement des centrales, et de ne pas en bouger tant que l'alignement n'est pas terminé).
La seconde constante concerne la position, que l'équipage entre manuellement dans la centrale au moment de l'alignement, ou qui est récupérée sur le GPS. On peut aussi utiliser la dernière position enregistrée par la centrale si on considère que l'avion n'a pas bougé entre temps.
Dans tous les cas, même si l'alignement n'est pas fait dans les bonnes conditions, la centrale peut quand même fournir route vraie et vitesse sol.
Bons vols !
Ouppps oui grosse grosse erreur de ma part ... Désolé ...
A+, Antoine
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