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Bonsoir à tous,
J'avoue avoir été surpris à la lecture de ce rapport du BEA:
http://www.bea.aero/docspa/2012/f-vi120 … 120818.pdf
En résumé:
Un pilote de retour de local par beau temps (31°C, point de rosée à 13) perd de la puissance en début de base et se pose durement en campagne (sans se blesser, heureusement).
Conclusion du BEA:
La diminution de puissance est probablement due à un enrichissement excessif du mélange air carburant, lié à une utilisation inappropriée du réchauffage carburateur en condition de température élevée.
Le pilote indique qu'il lui a été enseigné de toujours tirer la réchauf lors de la réduction de puissance.
Idem pour moi, je n'ai pas le souvenir d'avoir appris à me passer de la réchauf les jours de forte température. C'est un vieux reflex en vent arrière: réchauf, pompe, arc blanc > volet.
J'aimerais savoir si d'autres pilotes avaient en tête que l'action sur la réchauf pouvait entrainer une perte de puissance conséquente.
Bon vols ! (sur moteur injection...)
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salut,
En sortant de mon PPL j'en avais pas conscience... Je faisais comme ce monsieur : réchauffe systématique.
500 hdv plus tard j'en ai conscience (j'en ai vraiment pris conscience en étudiant bien la rechauffe carbu en allant voler à Montréal...).
Maintenant je vole sur Cap 10, y'a plus rien à appuyer nulle part !
A+, Antoine
Mon blog : http://blog.arogues.org
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Bonjour,
Là je vais peut être passé pour un c..., mais il vaut mieux passer pour un con un petit moment que de mourir idiot, et après tout je ne suis pas pilote non! Qu'appelez vous "arc blanc"? Le reste de la séquence pas de problème mais, arc blanc, je voudrais apprendre.
D'avance, merci.
Cordialement, Greenhopper.
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L'arc blanc correspond à la plage d'utilisation des volets et c'est donc un arc blanc sur le badin. Cela va donc jusqu'à la VFE (et commence à VS0).
A+, Antoine
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Re bonjour,
Merci de votre explication. C'est ce que je nomme en béotien la "zone" blanche. Je ne ferais plus la faute!
Cordialement, Greenhopper.
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Hello,
Pour ma part, ayant changé plusieurs fois d'aéroclub, j'ai eu forcément plusieurs instructeurs et donc plusieurs école.
Entre les aficionados de la standardisation des actions pour toujours faire les mêmes, et ceux qui volent un peu plus à l'arrache et décident au dernier moment de l'action à entreprendre, difficile de faire le tri.
J'ai donc décider de citer toujours l'item dans mes actions Vent arrière ou attente, mais de ne l'utiliser que lorsque les conditions l'exigent.
De même, si un terrain est court, je le repousse en courte finale pour obtenir la puissance en cas de remise de gaz.
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salut,
En sortant de mon PPL j'en avais pas conscience... Je faisais comme ce monsieur : réchauffe systématique.
500 hdv plus tard j'en ai conscience (j'en ai vraiment pris conscience en étudiant bien la rechauffe carbu en allant voler à Montréal...).
Maintenant je vole sur Cap 10, y'a plus rien à appuyer nulle part !
Ok merci pour ta réponse Antoine.
Hello,
Pour ma part, ayant changé plusieurs fois d'aéroclub, j'ai eu forcément plusieurs instructeurs et donc plusieurs école.
Entre les aficionados de la standardisation des actions pour toujours faire les mêmes, et ceux qui volent un peu plus à l'arrache et décident au dernier moment de l'action à entreprendre, difficile de faire le tri.
J'ai donc décider de citer toujours l'item dans mes actions Vent arrière ou attente, mais de ne l'utiliser que lorsque les conditions l'exigent.
De même, si un terrain est court, je le repousse en courte finale pour obtenir la puissance en cas de remise de gaz.
Mais est-ce que tu avais conscience que la mauvaise utilisation de la réchauffe pouvait conduire à une perte de puissance ?
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Certains (la plupart ?) de nos petits avions ne sont pas assez puissants pour décoler à pleine charge par 31°.
Donc quand l'air est très chaud, faut se méfier 2 fois ...
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Lorsqu'il fait chaud, même les avions de ligne peuvent être astreint à limiter la charge, un turbojet est même plus sensible à la température qu'un avion à hélice
Avec l'histoire du réchauffage carbu, tout cela indique qu'il faut pratiquer le pilotage avec intelligence, certes il faut appliquer les procédures à la lettre en situation normale, mais cela ne doit pas empêcher le bon sens, "le sens de l'aviateur" si on juge qu'il faut outrepasser une règle, un règlement, ou une procédure pour des raisons de sécurité il faut le faire, à condtion naturellement que ce soit à bon escient, la règlementation est elle même très claire sur ce point.
Hélas les écoles de pilotage n'apprennent pas toujours à être intelligent, et pourtant c'est leur rôle: "savoir" et "savoir faire" ne suffisent pas, "savoir être" est le plus important,.... mais comme il y a déjà souvent des lacunes sur les 2 premiers items...
Enfin en condition suspectée de givrage, mieux vaut réchauffer en permanence et ajuster la mixture pour ne pas perdre les tours par mélange trop riche, .... un givrage carbu peut aller extrèmement vite, il m'est arrivé de givrer plein gaz en montée et voir le compte tour dévisser à très bonne allure, le pb dans ce cas est que les choses s'empirent transitoirement lorsqu'on active le réchauffeur,... le bon réflexe est alors d'appauvrir pour garder les tours... si on tarde trop on se retrouve en vol à voile à coup sûr
"On n'est pas des ... quand même !" Serge Papagalli,
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Cet instrument peut s'avérer utile pour l'utilisation de la réchauffe carbu :
Le chemin le plus court d'un point à un autre est la ligne droite, à condition que les deux points soient bien en face l'un de l'autre.
[Pierre Dac]
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Bonjour,
Sinon, pour éviter tout instrument, ou toute incertitude, il y a l'Atis qui existe, autant l'utiliser :
Il donne la température extérieure et le point de rosée. Autant utiliser ces deux paramètres pour considérer le risque de gel.
Ici, température extérieure supérieure à 15°C, point de rosée de 13 et température extérieure de 31°C, donc un écart conséquent, soit peu d'humidité dans l'air. Le risque de givrage était donc quasiment inexistant.
Après, je ne suis pas pilote réel, j'ai peut être tort!
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Par Toutatis !
Il n'y a pas que des aérodromes avec ATIS donc reste le doigt mouillé
Le chemin le plus court d'un point à un autre est la ligne droite, à condition que les deux points soient bien en face l'un de l'autre.
[Pierre Dac]
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La standardisation est obligatoire pour les pilotes qui volent peu mais ne doit pas être intégriste pour ceux qui ont plus d'expérience (totale et récente).
A+, Antoine
Mon blog : http://blog.arogues.org
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Et hop !
On voit bien que lorsqu'il fait trèp chaud la réchauffe ne sert à rien ... lorsqu'il fait très froid non plus, c'est même pire dans ce cas, la mauvaise utilisation par température très basse peut vous faire rentrer en plein dans la plage à risque !
Pour rappel c'est d'ailleurs très bien expliqué dans le manuel du pilote ...
Vive les moteurs à injections
Dernière modification par FlyingVomito (10-01-2013 14:23:32)
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Je vous remercie tous pour vos réponses.
Cependant je ne cherchais pas trop une explication sur le fonctionnement et l'utilisation d'une réchauffe carbu mais plutôt sur les conséquences possibles de sa mauvaise utilisation.
J'aimerais savoir si d'autres pilotes avaient en tête que l'action sur la réchauf pouvait entrainer une perte de puissance conséquente.
En clair, est-ce que pendant votre formation ou votre vie de pilote, vous avez appris que le fait de tirer la réchauffe quand il fait chaud pouvait entrainer une perte de puissance et donc éventuellement un posé en campagne ?
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L'arc blanc correspond à la plage d'utilisation des volets et c'est donc un arc blanc sur le badin. Cela va donc jusqu'à la VFE (et commence à VS0).
Antoine le sait, mais je me permet de préciser que ce n'est pas le cas pour les 172 et 182 (pour ce que je connais). La plage de "L'arc blanc" ne concerne pas le premier cran ("volet 10"). La vitesse de manoeuvre du 1er cran sur un 172 est de 110 kts :
110 kts : cf. le manuel de la machine et/ou le placard adjacent à la commande des volets
Dernière modification par vbazillio (10-01-2013 14:51:55)
[img align=r]http://status.ivao.aero/R/138779.png[/img]Vincent B.
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En clair, est-ce que pendant votre formation ou votre vie de pilote, vous avez appris que le fait de tirer la réchauffe quand il fait chaud pouvait entrainer une perte de puissance et donc éventuellement un posé en campagne ?
Oui. Mais après tout lorsqu'on tire la réchauffe, on perd des tours dans toutes les situations (chaud, froid...) sauf à être déjà en condition givrante, non ?
Mes instructeurs ont évoqué la raison pour laquelle on tirait la réchauffe, ces risques, son impact.... etc. Oui, le schéma très connu passé précédemment circule partout dans les salles de briefing. Mais on apprend à piloter à un endroit où on rencontre une plage de condition souvent très maîtrisé ("Tu ne rencontreras pas ça tout suite") et on écarte certains cas aux extrémité des plages qu'on verra "plus tard". Même chose pour le mixturage en croisière ("Qui ? Ayant appris à voler en région parisienne, savait mixturer correctement à 10.000 ft ou sup, dans ses premières heures ? Et sans Lean Assist ;-)) ou bien encore qui sortant de St-Cyr (par exemples) sait décoller d'un terrain situé à 6000 ft lorsqu'il fait 35 degrés en C172 ? Je pense que l'autre sens, un pilote de plaine aura peu ou pas d'expérience de montage, un pilote de province aura peu ou pas d'expérience des espaces de la région parisienne... etc...
Paradoxalement, mais et sans que ce soit une critique *négatif*, dans les premières heures, l'élève pilote a tellement de chose à assimiler qu'il fait les choses par automatisme (je suis élève pilote et resterait élève pilote) ou sera suffisament humble pour revenir vers un "sachant" lorsqu'il pourra potentiellement être confronté à une situation peu pratiquée. Je ne critique pas. Toute l'intelligence et l'efficacité de la phase d'instruction consiste justement à faire les choses en comprenant pourquoi on les fait plutôt que de les faire bêtement sans réfléchir. Mais ne soyons pas hypocrite et c'est pour cela qu'on dit qu'après l'examen réussi, on apprend enfin à piloter.
J'apprend tous les jours. Sur la réchauffe carbu et tout plein d'autres sujets.
Dernière modification par vbazillio (10-01-2013 15:29:14)
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Cet instrument peut s'avérer utile pour l'utilisation de la réchauffe carbu :
Je ne sais pas si c'est moi, mais sur un paquet de machine que je pratique, c'est vraiment l'enfant pauvre : en panne ou carrément inexistant ! ;-)
[img align=r]http://status.ivao.aero/R/138779.png[/img]Vincent B.
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Merci pour ta réponse Vincent,
mrfollowfollow a écrit :En clair, est-ce que pendant votre formation ou votre vie de pilote, vous avez appris que le fait de tirer la réchauffe quand il fait chaud pouvait entrainer une perte de puissance et donc éventuellement un posé en campagne ?
Oui. Mais après tout lorsqu'on tire la réchauffe, on perd des tours dans toutes les situations (chaud, froid...) sauf à être déjà en condition givrante, non ?
Perdre des tours oui, mais d'ici à se poser en campagne dans le tour de piste quelques dizaines de secondes après l'avoir tirer... j'avoue être toujours aussi étonné (quitte à passer pour un bien piètre pilote, j'en ai parfaitement conscience...).
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Selon la température et la masse embarquée et l'altitude, la puissance max est parfois limite pour décoller. Si tu réchauffes et que tu perds 200tr tu peux ne plus avoir assez de puissance pour voler.
Normalement on t'apprend à pas partir dans ces conditions...
Après le pilotage ça s'entretient et ça s'apprend à chaque sortie comme souligne Vincent.
Chaque fois que je décolle je fais une "boulette" et j'apprends quelque chose !
Dernière modification par C172 (11-01-2013 12:26:52)
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Oui. Mais après tout lorsqu'on tire la réchauffe, on perd des tours dans toutes les situations (chaud, froid...)
De plus tu peux te retrouver avec un mélange explosif et là c'est plus que 200tours que l'on va perdre
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Je suis en formation PPL est on m'a toujours dit de ne pas utiliser la réchauf carbu quand cela s'avérai inutile, néanmmoins j'annonce dans ma checklist rechauf carbu repousser quand elle ne s'avère pas utile.
Dernière modification par mika33 (10-01-2013 19:06:42)
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Je suis en formation PPL est on m'a toujours dit de ne pas utiliser la réchauf carbu quand cela s'avérai utile, néanmmoins j'annonce dans ma checklist rechauf carbu repousser quand elle ne s'avère pas utile.
Ok, merci pour ton retour.
Une question donc :
A la lecture du graphe de flyingvomito, et dans les conditions du jour de l'accident dont je parle (31°C, point de rosée à 13), est-ce que tu aurais utilisé la réchauffe ?
Dernière modification par mrfollowfollow (10-01-2013 18:54:23)
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Salut à Tous !
Je suis débutant en simulateur et ce post étant "fréquenté" par des pilotes réels je viens me faufiler avec mes questions rasoirs !
Je constate avec le temps que je suis un éternel débutant tant il y a des choses à savoir...
Je me pose justement la question à propos du réchauffage carburateur sur les petits avions de FSX et autres. Je ne sais pas utiliser ce machin là .
Je me suis récemment acheté le Switch panel de Saitek sur lequel il y a un bouton "De-Ice" c'est celui-là qui sert à réchauffer le ou les carburateurs ?
En plaine (région parisienne), été comme hiver quelle est l'utilisation "standard"?
"Tirer la réchauffe " veut-il simplement dire l'enlever ? S'agit-il d'une tirette pour les plus simples avions ?
Sur FSX, les ratés dûs à une mauvaise utilisation de la réchauffe sont-ils reproduits ?
Merci pour vos réponses !
Bons vols
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