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Tout premier vol avec le 777, réaction a chaud.
J'installe la livrée d'air Austral, il y a soit disant avec les options de configuration du vrai, on verra dans le détail après.
Je lance un vol au départ de Gillot de la Réunion, sur la 32, pour un demi-tour sur RECIF, et atterrissage sur la 14 pour un essai avec ILS.
Une fois a bord, c'est plus grand que dans le 737, c'est pas mal, je ne connais rien au 777 mais ca doit ressembler de beaucoup au 737, je vais donc faire tout pareil sans lire le manuel.
Je suis super près du tableau de bord, pas moyen de reculer le siège, tant pis je vais dézoomer un peu par rapport a mes caméras Ezdok clonées du 737.
Programmation du FMC, ca ressemble beaucoup au 737, quelques détails qui changent, on verra après. Donc FMEE-RECIF-FMEE. Pendant ce temps le RAAS gueule le numéro de la piste, c'est bien dans le cas ou je lance un vol depuis la piste en service, au moins je sais ou je suis.
Directeur de vol sur on, flaps a 10 degrés, autobrakes sur RTO, TOGA. La grosse bète se lance doucement. Trop doucement en fait, il y a une alarme dès le roulage qui se lance, je l'ignore, j'entend le V1, mais le VR ne vient jamais et le bout de piste se rapproche. Tant pis je tire le manche a fond avant le bout de piste, ca décolle lentement, mais une deuxième alarme se déclenche, je viens de faire un magnifique tail strike.
Je suis en vol vers mon point de demi-tour, c'est fluide, au moins autant que sur le 737 (mais 20% plus fluide n'est qu'une réalité marketing).
Je vais sur le FMC pour régler l'arrivé ILS piste 14, il n'y a pas la fréquence indiqué, apparemment ca se règle tout seul. C'est bien le monde moderne, l'ensemble est plus ergonomique, Boeing a fait des progrès.
Mais je suis trop rapide et trop haut, le glide n'est pas bien intercepté, la vitesse d'approche est supérieur a un 737. J'ai pourtant fait cette approche des dizaines de fois. Je vais pour débloquer le pilote auto, mais rien n'y fait, et la montagne se rapproche.
Impossible de revenir en manuel, je tente de diriger au pilote auto avec le HDG, mais je galère avec la sélection d'altitude qui est bien différente du 737. Au passage la souris intervient sur les zone de knobs en périphérie, ce n'est pas très gênant mais il faut être un peu plus précis.
Pendant ce temps la montagne se rapproche toujours, mais j'arrive a faire mon virage au dessus de la capitale de la réunion pour recommencer mon approche. En fait j'ai fait n'importe quoi, c'est un miracle si nous ne sommes pas craché, j'avais peur de quelque chose de trop proche du 737, ce n'est pas le cas.
En tirant a fond sur le manche cela désactive le PA, j'aurais du le faire avant...
Je tente l’atterrissage en manuel, tant pis pour l'ils, chaque choses en son temps.
Le FMC me donne une approche a 176 knots pour 30 de volets, je suis sur la pente, le papi est bon, mais l'avion est pris d'un mouvement de balancier haut-bas assez important.
Réglage de l'autobrake sur 2, spoiler armé, j'arrondis comme il faut, en fait un de mes plus beau atterrissage au final. Reverse, l'avion ralentit trop doucement, et comme au décollage je me retrouve jusqu'en bout de piste, et le RAAS qui flippe rajoutant au stress. Je m’arrête près du grillage de fin de piste. Parking brake.
C'était cool, j'ai pleins de choses a apprendre, ca va me prendre 6 mois...
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