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http://www.rtl.be/info/votreregion/namur/1041311/drame-a-fernelmont-plusieurs-morts-dans-le-crash-d-un-avion-de-parachutistes
Amicalement
Marcel
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Bonsoir,
........
Toutes mes pensées aux proches des disparus.
Greenhopper
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Boitier : NZXTH1 - Asus Rog Strix X570-i - CPU : Ryzen 5 3600XT - Ram : 32 Gb Gskill DDR4 Ă 3600 - SSD Crucial P5 M.2 de 2 TO - GPU : Asus TUF RTX3080 - Windows 10 64 bits - boitier NZXT C650W
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Une aile qui s'arrache en vol
Toutes mes condoléances aux familles des victimes.
ça doit sûrement être la situation la plus horrible en vol... aucune chance de survie.
Condoléances....
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Pauvres gars...
Une aile qui se décroche???Je sais pas ce que vaut un Pilat' en terme de solidité mais je pense que pour arracher l'aile il doit lui en falloir quand même...un défaut structurel?
En tout cas , je trouve que ça fait beaucoup cette année , pauvres bougres...
i99900K @ 4.9/RTX4070TI/32Gg/Valve Index/ et toujours la grosse cafetière.
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L'historique de l'avion ici:
http://www.pc-6.com/history/710.htm#
une vidéo ici:
http://www.pilote-virtuel.com/viewtopic … 84#p573084
L'essentiel est dit par le pilote vers la 9ème minute.
Bien triste fin quand mĂŞme.
J'ai connu un pilote de twin otter qui faisait des descentes impressionnantes, mais freinées donc bon ..., par contre les ressources ... elles étaient surtout impressionnantes quand il allait voir les attaches de mâts pendant l'embarquement des paras.
Dernière modification par alonzo (20-10-2013 00:58:44)
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Mes pensées vont à la famille des paras et de Fabrice qui était un pilote très expérimenté et copi sur 146 chez TNT.
C'est le cœur gros que je leur souhaite toutes mes condoléances.
Keep The Blue Side Up!
Cavok Repaint: https://www.facebook.com/CAVOK-Repaint-600945326721801/
MSFS // i7-4790K@4.8ghz // RTX3060TI // Maximus VI Hero // 32GB DDR3 // Corsair Hydro Serie H100i // Be Quiet 680 Watt.
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Une aile qui se décroche???Je sais pas ce que vaut un Pilat' en terme de solidité mais je pense que pour arracher l'aile il doit lui en falloir quand même...un défaut structurel?
Deux "pistes" dans l'article : Il semble y avoir eu un départ de vrille bas, et l'aile aurait cassé à la ressource (peut-être violente du fait de la faible altitude ?)
Ensuite l'avion avait déjà était cassé. Peut-être rien d’évident sur le moment, mais un longeron fatigué peut se manifester des centaines d'heures plus tard...
Dans les deux cas, ça ne posera pas beaucoup de problème aux enquêteurs...
Fly safe...
T.
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Le Pil est un avion très solide, mais l'activité para sollicite beaucoup les machines, s'il a connu de temps à autre des dépassements involontaires (ou non ...) du domaine de vol un jour ça peut casser, comme n'importe quel autre avion, il y a eu des ruptures suite à des flutter lié à la désolidarisation des masses d'équilibrage d'aileron, d'autre part cet avion vole un peu comme sur une tête d'épingle, par exemple un passage en IMC demande de la concentration de la part du pilote..
Pour le moment on ne peut être réduit qu'à des hypothèses ..
Dernière modification par Bee Gee (21-10-2013 15:17:48)
"On n'est pas des ... quand mĂŞme !" Serge Papagalli,
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Un message posté sur le Facebook du centre de parachutisme de Namur par un licencié..Je me permet de partager..
"Cette Passion, la NĂ´tre
Cette Passion, la Vraie Vie plutôt que la vie vraie. Réaliser le plus ancien rêve de l’Homme, voler, voler dans les airs, voler dans le ciel, s’ouvrir vers l’espace qui entoure notre Terre, voir la planète d’en haut. Se déjouer des lois de la physique ou, plus exactement, jouer avec elles, les prendre comme partenaires d’un jeu extraordinaire que l’on veut vivre seul ou partager à plusieurs, se créer des sensations déroutantes, s’inventer une autre manière d’exister.
Car sauter d’un avion est contre nature. Les premiers sauts demandent une sacrée dose de courage, d’abnégation même, où l’on s’en remet totalement à l’expérience des moniteurs, au pilote et à la technique. Aucun parachutiste ne considère son saut à la légère. Il sait qu’il est exposé à un risque calculé et mesuré mais, cependant, toujours sous-jacent. Il sait qu’il va devoir composer avec lui. Il va devoir conjuguer la technique de son matériel et sa confiance en soi. Confiance rudement mise à l’épreuve.
L’avion est en pleine montée. Tout en bas, les campagnes s’effacent pour laisser place aux champs nuageux. Au-dessus, la lumière intense du Soleil traverse le ciel bleu profond. Notre esprit peut s’évader. La courbure de la Terre est bien perceptible. Notre planète, si chère et si fragile est perdue dans le Cosmos infini.
Nous arrivons à 4000 mètres, le pilote annonce OK ! GO, GO ! Maintenant, la porte est grande ouverte. La Nature nous rappelle à l’ordre par un froid glacial qui envahi l’avion. Notre cœur accélère. Mais nous sommes prêts. L’amitié nous soude. Chacun a souhaité un « bon saut ! », par un geste traditionnel de sympathie, à chaque autre parachutiste. Nous sommes là haut, ensemble, animés d’une même passion, confondus dans un même désir. Mais c’est le moment de ne plus se poser de question. Ceux qui sautent en équipe sont concentrés et ont répété mentalement chaque mouvement pendant la montée. Ceux qui sautent seuls vont vivre un spectacle unique et grandiose, une solitude absolue dans laquelle ils ne pourront compter que sur eux-mêmes. En un instant, nous sommes hors de l’avion mais aussi hors du temps. Hors du temps qui rythme notre vie. Le bonheur est intégral, l’extase nous grise. La chute libre est de courte durée mais procure une joie incomparable. Chaque dixième de seconde aura son lot d’émotions, de difficultés, même, mais surtout de partage dès le retour sur l’herbe.
Chaque saut est unique.
Chaque saut laisse une empreinte dans la mémoire.
Chaque saut vaut la peine d’être vécu.
Chaque saut est une manière d’exister…
Cette fois-là , vous aviez décollé de l’aérodrome par une belle après-midi d’automne. Fabrice, le pilote, vous emmenait, entre amis pleins d’enthousiasme. Catherine, Günter, Jean-Luc, Laurent, Patrick, Walter, Bernard, Tanguy, François Lemoine et François De Coster, vous survoliez les campagnes depuis plusieurs minutes et soudain, la chute, le silence, plus rien… La Nature a repris vos vies sans prévenir, sans préparation pour un voyage éternel imprévu, sans pouvoir dire au revoir à vos familles, à vos amis. Elle en a décidé ainsi. Ce silence inattendu est tragique parce qu’il est irréversible. Nous ne pourrons désormais rien y changer. Mais vous resterez pour toujours, ensemble, soudés par cette passion, dans le cœur de tous ceux qui vous aiment. C’est aussi une manière d’exister…
Nous partageons la peine de vos familles et leur adressons nos plus sincères condoléances.
Thierry Van Koninckxloo et tous les membres du Paraclub de Namur,
Le 19 octobre 2013"
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C'est très bien dit, c'est très exactement ça.
Dans cette activité on a pleine conscience du risque, au final il y a très peu d'accident parce que l'encadrement est bon.
La chute libre est la forme ultime de vol.
On ferait bien de payer des stages para Ă tous les guenillards de banlieue, le parachutisme est autrement plus efficace que le Karscher d'un certain.
FREEFALL
D'abord le temps s'arrĂŞte
Immobilité dans l'espace
Illusions si fugaces
Et pourtant comme Ă©ternelles
Et puis le vent caresse le visage
Et puis le vent devient furie
Il porte le corps
Et la main devient aile
Et l'ĂŞtre devient regard
"On n'est pas des ... quand mĂŞme !" Serge Papagalli,
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C'est exactement ça Bee Gee..
J-F Le Coustumer, avionneur Vannetais, propriétaire du Flamingo et qui a racheté le Pil de Brienne, donne une très bonne explication, sur les risques à sortir du domaine de vol du PC6, ce sans préjuger des causes de l'accident de Temploux.
"VoilĂ l'analyse de J-f :
Pilatus pc-6, ce qu'il faut savoir...
Tout d'abord il m'est impossible de publier ces quelques lignes sans penser Ă ceux qui viennent de perdre la vie suite Ă l'accident du OO-NAC hier Ă Namur ainsi qu'Ă leurs familles mais aussi aux 221 autres victimes depuis la mise en service du PC-6 en 1959 ( 146 accidents pour environ 570 avions produits Ă ce jour ).
Pour couper court à certains propos lus hier déjà dans la presse et mettant en cause la fiabilité de la machine, voici donc ce qu'il faut savoir :
Le PC-6 parfois surnommé "Héliporter" est un avion de l’extrême qui, s'il était à l'origine étudié pour les vols en montagne, évolue souvent dans les contrées les plus reculées de la planète utilisant des plateformes souvent plus à même d'accueillir des hélicoptères que des avions d'où ce surnom mérité d'Héliporter...
Outre ces capacités d'emport quasiment inégalées pour un avion de cette taille et sa capacité à se poser et décoller partout, pratiquement tous les avions en service aujourd'hui sont motorisés avec une des turbines les plus fiables au monde, la PT-6 de Pratt et Whitney.
Cependant, s'il est une bête de somme à qui on peut presque tout demander, le PC-6 est exigeant tant par son pilotage que dans le respect de son domaine de vol. En effet, avec quelques milliers d'heure de vol à son bord et probablement une dizaine de milliers de décollages-atterrissages, il m'arrive encore de me laisser surprendre par son tempérament fougueux particulièrement par vent de travers gauche ( pour ceux qui connaissent).
Malheureusement, et c'est là où je veux en venir, certains pilotes le confondent avec un avion de voltige, n'hésitant pas à exploser les paramètres pour rentrer dans le champ de la "Gopro" et se délecter par la suite en regardant des séquences proches de la cascade jusqu'au jour où.... Si certains accidents qui paraissent nombreux sont dus à l'environnement extrême dans lequel évolue l'avion, d'autres sont dus essentiellement à la bêtise de certains qui fatiguent la machine et provoquent ainsi le vieillissement prématuré de la structure entrainant parfois... la perte d'une aile et les conséquences qu'on connait.
Je ne présume pas de ce qui s'est passé hier, l'enquête le déterminera mais d'ores et déjà , par expérience je condamne encore aujourd'hui l'inconscience de certains pilotes qui ne sont pas toujours les victimes directes de l'accident puisque, comme chacun sait, les pilotes bons ou mauvais se succèdent au manche de l'avion.
On ne sait pas ce qui s'est passé, peut-être une rupture de la structure. Alors il faut bien savoir que les avions de largage (si tant est que ça existe) sont plus fragiles qu'on ne croit! Aussi je n'ai jamais été très à l'aise et désapprouve quand des paras font les singes sur les haubans, des pilotes qui font de l'inversion du facteur de charge pour amuser la galerie ou piquent à mort derrière le dernier sorti pour la photos. Les avions ne sont pas des jouets! Enfin c'est mon idée!
En conclusion, le "PIL" est un avion fiable, exigeant, attachant. Respectons-le !"
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Comme pour tout avion, il faut rester dans le domaine de vol et respecter le matériel, le peu de Pil que j'ai fait donne le sentiment que c'est un avion très attachant,... surtout pour un pilote qui aime piloter !, il est vrai que vent de travers il faut s'en occuper, l'effet de girouette est important et mieux vaut décoller vent de droite ! son pilotage vaut largement celui d'un warbird si ce n'est davantage..
Tu parles de la caméra Gopro, très belle réalisation technologique, mais c'est véritable pousse au crime ce bidule, les chefs de centre et chef pilote d'aéro-club ont intérêt à bien en encadrer l'usage.
"On n'est pas des ... quand mĂŞme !" Serge Papagalli,
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Oui, Ă un sport, Ă des familles, Ă beaucoup de choses.
Disons qu'avec la mort récente d'un ami dans un crash qu'il a lui-même provoqué, j'ai appris à relativiser tout ça. Si c'est vrai, que ça en soit la cause directe ou indirecte, ce sera malheureusement le meilleur moyen de replacer certaines personnes dans leur limite jusqu'au prochain crash. Parce qu'en aviation beaucoup les poussent et les repoussent, combien de fois j'ai entendu dans des aéroclubs, des types qui se vantaient de faire des 8 cubains avec un DR221 ?
Pas que je sois contre le principe de l'exploration du domaine de vol ou des exercices de maniabilité général mais si il faut un crash pour chaque type d'appareil pour remettre les limites là où elles auraient dû êtres, le nombre d'accident va pas forcément baisser.
« Tu supportes des injustices ; console-toi, le vrai malheur est d'en faire. » Democrite
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Le 8, cubains ou paresseux ?
Cubain je ne pensais même pas que ça puisse passer... Paresseux, à moins d'avoir deux mains gauches, ça va pas abîmer l'avion...
T.
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Le 8, cubains ou paresseux ?
Cubain je ne pensais même pas que ça puisse passer... Paresseux, à moins d'avoir deux mains gauches, ça va pas abîmer l'avion...
Non non, les 8 paresseux j'en fais parfois, c'est un bon exercice d'en faire sans provoquer de facteur de charge.
Et si, ça passe, faut juste pas avoir deux mains gauches pour faire un huit cubain quand on a +4/-2 et 108 cv sans injecton. Ils le font même à deux. Mais bien souvent ils dépassent allègrement les limites structurelles, c'est comme ça que le DR221 F-BPCY avait dû être reconstruit après que la structure eu lâché au décollage et que l'avion eu à faire un vachage totalement subit.
Dernière modification par Hillbird (08-11-2013 09:48:25)
« Tu supportes des injustices ; console-toi, le vrai malheur est d'en faire. » Democrite
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Ok... La j'avoue faut oser...
T.
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Le problème est la répétition dans la connerie, avec un DR221 on pourrait faire proprement un 1er cycle voltige "arrangé" ... ... si on sait faire et qu'on est capable de le faire dans le domaine de vol, le danger vient de rigolos qui n'ont jamais appris la voltige et font n'importe quoi d'une manière répétitive, un jour ça casse ! une voilure neuve de DR casse aux environs de 7 à 8 G, mais elle se dégrade dans le temps, comme toute mécanique subissant des charges alternées.. Et puis c'est interdit dans le manuel, donc on ne fait pas.
Pour rappel l'année où Léon Biancotto s'est tué aux championnats du monde de voltige sur N3202, il avait demandé à Robin de lui préparer spécialement un DR (DR380 ?), ce que Monsieur Robin avait décliné poliment ! ça montre quand même que Biancotto pensait que ces avions avaient le potentiel de voltiger...
"On n'est pas des ... quand mĂŞme !" Serge Papagalli,
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Bonjour Ă tous,
Voici la conclusions de l enquête http://www.rtbf.be/info/regions/detail_ … id=8238294
[img align=g]http://i394.photobucket.com/albums/pp22/Lars_Roennig/QW_Lars_Banner2011.png[/img]
« Dans les airs une machine cesse d’être un assemblage mécanique ; elle s’anime et exprime le tempérament du pilote. »
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Lu dans le texte:
"L'hypothèse la plus probable est une rupture de l'aile de l'avion survenue dans un contexte d'acrobatie"
Maintenant lire plus bas le titre de la vidéo ...
Il y a comme qui dirait une nuance ...
"On n'est pas des ... quand mĂŞme !" Serge Papagalli,
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