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c'est quand même rassurant de savoir qu'il y a une tite boite à outils en orbite prête à nous depanner!
(avec un debouche chiotte :a)
Allons nous baigner dans le ciel!
Bons vols par tout ATIS !
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Retour en Floride pour Endeavour après un nouvelle examen de la protection thermique. Atterrissage prévu au
Kennedy Space Center Dimanche.
2. PROCEDURES DE RETOUR SUR TERRE
Si le lancement est un moment à haut risque. Le retour sur Terre l’est tout autant. Sur les 5 accidents spatiaux
mortels, 3 se sont déroulés pendant La procédure de retour sur Terre. Les 2 autres ont eu lieu lors d’un
entrainement (Apollo 1) et d’un lancement (Challenger STS-51 L). Autant dire que c ‘est une phase délicate dont
tout incident peut entrainer une catastrophe. La plus redoutée est la perte partielle du bouclier thermique qui
provoquerait la désintégration du vaisseau. C’est d’autant plus redouté que La Nasa a perdu une navette de
cette façon, c’était le 01 février 2003 avec La désintégration de Columbia. Avec ce retour en vol, cette phase
délicate de décélération (la navette passe de 28 000 km/h à 350 km/h par simple freinage atmosphérique sera
très surveillée.
En quoi consiste un retour sur Terre d’une navette?
Environ 4 heures avant l’atterrissage, l’équipage range la navette et la prépare pour Le retour. Les ordinateurs
de bord sont configurés pour la rentrée ainsi que le système hydraulique qui alimente le gouvernail et les
aérofreins.
Trois heures avant le " touchdown" , la soute est refermée. Si par malencontreusement un incident empêchait
cette fermeture automatique, 2 astronautes sortiraient la fermer manuellement. Lorsque la soute est refermée,
le centre de contrôle de Houston donne son " go " au commandant de bord pour l’Ops 3, C'est-à -dire le
branchement des enregistreurs de bord.
A 2 heures du retour, l’équipage enfile sa combinaison orangée. Elle n’est utilisée que pendant la phase de
lancement et de retour. Sa couleur permettrait de repérer Les astronautes qui auraient, par soucis de sécurité
pour leur vie, du s’éjecter de la navette.
Il ne reste qu'une heure avant l’atterrissage quand Houston envoie son " go for the burn". C'est le début, Ã
proprement parlé, de la phase de désorbitation. Elle est assez complexe. La navette se retourne et vole Ã
reculons. Les 2 moteurs de manœuvres orbitales sont mis à feu, réduisant ainsi la vitesse d’Endeavour. N’allant
plus assez vite, la gravité terrestre reprend le dessus et La navette " tombe " vers la Terre. A ce moment-là ,
Elle est retournée une seconde fois afin de présenter son nez à l’avant. L’angle d’attaque de La rentrée est de 40°.
Quelques vingt minutes plus tard, La navette commence à traverser les couches denses de L’atmosphère. On est
entré dans L’Entry Interface, Il reste une demi heure avant de se poser et la structure de la navette commence
à être entourée par un plasma. La navette vole très vite, un peu plus de 20 000 km/h. Elle pousse L’atmosphère
devant elle et la compresse, créant ce plasma dont La température peut approcher Les 1600° C sur le nez et Les
bords d’attaque des ailes. D’autres parties sont moins chauffées, à 1 250°C approximativement, sont
recouvertes par les tuiles noires, notamment le ventre de la navette. Les parties blanches sont les moins
exposées puisque la température ne dépasse pas Les 650’C.
Tandis que le pilote automatique conduit La navette dans son couloir de rentrée, Le commandant et le pilote
suivent attentivement les indications données par Les ordinateurs. Au moindre problème, il faudra en avertir
Houston. Pendant de nombreuses années, le plasma entourant la navette empêchait toute communication entre
La navette et le sol. Depuis. La Nasa s’est dotée d’un réseau de satellites TDRS qui fait le lien entre La navette
et le sol.
Pour freiner, la navette va effectuer 2 séries de S. De cette façon, elle présente une plus grande surface, ce qui
la freine d’autant plus. A un moment, la densité atmosphérique va permettre de piloter la navette par simple
action des élevons des ailes. Les moteurs de manœuvres orbitales ne sont plus d’aucune utilité et sont
désactivés.
A 35 km de La piste. après que la navette ait intercepté la balise d’alignement, Le pilote automatique est coupé
et les commandes sont reprises par l’équipage qui amènera La navette sur la piste.
A Mach 1. un double bang est entendu. Il correspond au passage du nez puis du gouvernail de la navette sous la
vitesse du mur du son.
Un dernier virage est réalisé et La navette se dirige droit vers la piste. Elle vole à environ 350 km/h. Le train
arrière touche La piste en premier. C’est à ce moment que Le parachute est déployé. IL va permettre une
diminution de vitesse, suivi 6 secondes plus tard par le touché du train avant. La navette continue à rouler
sur la piste. Lorsqu’elle passe sous les 100 km/h, le parachute est éjecté et la navette n’est plus ralentie que
par la seule action des freins.
Alors que la navette s’apprête à s’immobiliser, le convoi qui permet les premières opérations post-atterrissage
se met en route en direction de La navette. Son rôle est de sécuriser La navette et de la préparer pour un
transport vers Le bâtiment de maintenance. Ces opérations consistent à vidanger Les réservoirs. ventiler La
navette pour évacuer Les gaz inflammables et toxiques, sortir l’équipage du cockpit et éventuellement récupérer
Les expériences qui ne peuvent attendre trop longtemps avant une première analyse.
Maison:
Dernière modification par Harry311 (28-11-2008 22:33:47)
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C'est marrant, vous n'avez pas mentionner la perte d'une trousse a outil lors d'une sortie. Je crois que c'est la trois ou quatrieme fois que ca arrive dans l'Histoire (perte d'accessoires lors d'une sortie)
http://www.youtube.com/watch?v=wvUhFwNxEqU&feature=related
Valeur des items perdus, 80 000 euros.
On a retrouvé la boite à outils perdu par l'astronaute.
C'est du propre ...
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