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«L'enquête a été confiée à la Police de l'air et des frontières de Tarbes», déclarait, en fin d'après-midi, Marion de La Lande d'Holce, substitut du procureur qui s'est rendue sur les lieux, ajoutant que le Bureau d'enquêtes et d'analyses était également sur place ainsi que pompiers et policiers. «Tout est sécurisé». Dans les locaux du club, c'est l'abattement. «On est une grande famille», soulignait Jean-Philippe Audhuy, les yeux rougis. Ce moniteur devait monter dans l'avion lors d'une deuxième rotation.
«Je le suivais des yeux. Il a fait un passage à 1 000 mètres pour larguer deux personnes. Puis il est monté à 3 000 m. Au moment où les trois autres sont parties en chute libre, on a entendu un boum. Quand leurs voiles se sont ouvertes, l'avion a piqué.»
Ses amis, qui ont suivi la scène, ont compris qu'au moment du décrochage, Éric Fradin, s'est battu. «Nous, du sol, on a vu qu'il a tout fait, qu'il était au manche pour rattraper l'avion et éviter les habitations». Malheureusement l'appareil est parti en vrille sous leurs regards impuissants.
Le courage du pilote
«Il faut saluer le courage du pilote et son professionnalisme» soulignait, dimanche, Geoffroy Lagarde, le président du Para Club Tarbais. «Le pilote a effectué les procédures pour que l'avion ne prenne pas feu, poursuit-il. Il a coupé les magnétos et tiré sur le manche pour le faire vriller du côté des champs.»
Tous ceux qui, depuis l'aérodrome, ont suivi la scène jusqu'au décrochage, ont discerné un courage et un sang-froid exceptionnels dans son attitude.
«Il aurait pu s'éjecter à 3,000 m mais il a préféré contrôler l'avion jusqu'au bout.» Il semble désormais établi que l'avion a perdu son gouvernail au moment où il se trouvait à proximité de la zone Kennedy.
Cette défaillance technique, aurait rendu l'appareil incontrôlable. Hier matin, le président du club et un moniteur ont été entendus, dans les locaux de la tour de contrôle, par des Toulousains du BEA, Bureau d'enquêtes et d'analyses.
Trois paras éjectés
Rappelons-le, cinq paras sont montés dans l'appareil. Deux personnes ont été larguées à 1,000 m. L'avion a pris ensuite de l'altitude et c'est à 3,000 m que des événements dramatiques se sont enchaînés.
Il apparaîtrait que les trois hommes qui s'apprêtaient à sauter, ont été éjectés au moment où l'avion est parti en vrille. Le premier, suite à un impact dont on ne connaît pas encore l'origine. Il était inconscient quand il est tombé dans le vide. Heureusement, son parachute de secours s'est ouvert. Ce Tarbais a été retrouvé dans la côte de Piétat puis hospitalisé. «Il ne se souvient de rien» et souffre de blessures aux cervicales.
Éjectés en suivant - ce qui leur a sauvé la vie - les deux autres ont pu ouvrir eux-mêmes leurs voiles. L'un d'eux a réalisé une vidéo dont le contenu pourrait faire progresser l'enquête.
La victime : un Toulousain
Geoffroy Lagarde, le président du Para Club tarbais était encore bouleversé, hier, d'autant qu'il s'apprêtait à rencontrer l'épouse et le fils d'Éric Fradin, décédé la veille dans le crash.
Ce dernier, était instructeur mécanicien chez Airbus et domicilié à Toulouse.
«Depuis 3- 4 ans, il venait pour le plaisir de piloter l'avion et de larguer des paras» raconte le responsable du club. «On est en deuil, on veut entourer sa famille.» Et d'expliquer, qu'il y règne une ambiance familiale, «on se soutient au maximum.»
Le crash, qui s'est déroulé aux portes de Tarbes a eu plusieurs témoins. Valérie Abecassis, domiciliée à Horgues est encore sous le choc : «A moment donné j'ai entendu un drôle de bruit juste avant qu'il ne tombe. J'ai vu qu'un parachutiste n'allait pas atterrir sur Laloubère. On s'est dit : c'est bizarre».
Source: Ici
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«Il aurait pu s'éjecter à 3,000 m mais il a préféré contrôler l'avion jusqu'au bout.»
Je trouve qu'il y a beaucoup d'affirmations contradictoires. Comment a t-il pu contrôler l'avion jusqu'au bout s'il était dans une vrille incontrôlable ?
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«Il aurait pu s'éjecter à 3,000 m mais il a préféré contrôler l'avion jusqu'au bout.»
Je trouve qu'il y a beaucoup d'affirmations contradictoires. Comment a t-il pu contrôler l'avion jusqu'au bout s'il était dans une vrille incontrôlable ?
=8=8
en plus, un C206 en vrille, c'est hallucinant, faut être bourré, scier une aile, croiser les commandes et donner des coups de marteau dans le tableau de bord,
Tout ça en même temps,
Bon, j'arrête là , avant d'être à nouveau banni,
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Encore une fois: pas de conclusions hâtives !,.... on ne sait rien de ce qui s'est passé, et dans un avion tout peut se passer, même le plus improbable..
Enfin quand on a un parachute sur le dos mieux vaut s'en servir si on a la possibilité de le faire.
"On n'est pas des ... quand même !" Serge Papagalli,
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Précision du BEA concernant cet accident:
"Vol de parachutage AD Tarbes Laloubère (65). Le pilote décolle avec cinq parachutistes. Après un premier largage de deux parachutistes à 1 000 m, le pilote monte à 3 000 m. Il autorise les parachutistes à sauter. Lors de la mise en place de deux parachutistes à la porte de l'avion, le parachute de secours de l'un d'entre eux s'ouvre accidentellement. Le parachutiste est éjecté et le parachute heurte la queue de l'avion. Une partie de l'empennage horizontal est arrachée. L'avion, incontrôlable, entre en collision avec le sol."
Source officiel
http://www.bea.aero/fr/enquetes/2014/2014.semaine.38.pdf
Ca été toujours ma crainte en tant que pilote largueur, dans ces conditions aucun contrôle de la machine n'est possible, il est probable qu'il a été dans l'incapacité de sauter.
"On n'est pas des ... quand même !" Serge Papagalli,
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