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Bonsoir Corsaire31,
Je ne suis pas du genre à laisser des commentaires à droite et à gauche, mais là ton récit me passionne. Bravo aussi pour la mise en image mêlant adroitement les photos véritables et les screens FSX sans compter une bonne dose d'humour (cela fait du bien par les temps qui courent).
Continue comme ça, j'attends la suite avec impatience.
Amicalement Patrick[img align=D]http://www.pilote-virtuel.com/img/members/8639/P3DV3.jpg[/img]
Configuration: Intel I7 3770k OC 4,4 GHz, CM Asrock Z77 Extrem 9
8Gb Gskill DDR3 2133, CG Nvidia 980 GTX TI 6Gb, Windows 8 64bits
P3D V3.3, X52 Pro, CH Product "Éclipse", TIR 5 etc....
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Lundi 13 Octobre 21:30 Une histoire de couscous...
J'ai fait une grosse erreur ! Quand François m'a appelé vers 20h30 pour me confirmer que le container avec le Tiger dedans avait bien été embarqué sur le ferry de Sète, j'ai parlé du fameux couscous. La réponse a été immédiate : " Tu nous en gardes au chaud, on arrive !" Le temps de tout mettre en route, mes compères roulaient à 21h30 sur la piste de Tanger...
Quoi de plus sympa qu'un petit vol sous la lune, quand c'est le pilote auto qui fait le boulot !
Ils ont aussi rencontré un peu de brumasse en route.
Mais en finale sur Benslimane c'était bien dégagé.
J'avais envoyé un taxi les attendre, et à peine l'avion garé, j'ai vu mes deux pique-assiettes débarquer sur le coup de 23h30.
La nuit risque d'être un peu courte comme elle l'était souvent à Casablanca pour les pilotes de la Ligne, jusqu'à ce que Didier Daurat se déplace pour mettre un peu d'ordre !
Dernière modification par Corsaire31 (14-10-2014 12:36:55)
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Superbes cliches, experience originale et plutot sympatique ! Merci pour les infos concernants les etapes!
Un toulousain s'en va, nooooooon!
Pilote de DR400 sur LFBR
Université Toulouse III Paul Sabatier - Étudiant en Informatique
Équipe CubeSat TOLOSAT - Responsable Sous-Système OBDH-OBC & Analyse de Mission
Membre de l'ASTRE - Association Spatiale Toulousaine de Recherche Étudiante
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Merci de tes commentaires, l'Aéropostale est au départ une histoire toulousaine que le monde doit connaître ! A priori c'est le cas puisque j'en suis à environ 6000 vues sur mes forums anglo saxons où j'ai plus développé l'aspect historique.
J'aurais dû repeindre mes avions en rouge et noir !
Dernière modification par Corsaire31 (14-10-2014 12:47:22)
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Mardi 14 Octobre 10:00 On fait un stop ...
Le réveil fut un peu tardif et difficile... La faute au couscous d'hier soir, et sans doute également au Gris de Boulaouane qui l'accompagne si bien et qui descend tout seul !
Arrivés au terrain, même s'il fait encore beau, les prévisions ne sont pas enthousiasmantes !
Du 14 12:00 UTC au 15 18:00 UTC : Vent 14 kn SW avec rafales à 24 kn - Visibilité 6000 m - Nuages épars à 1300 ft + Nuages fragmentés à 1500 ft - averses de pluie
Evoluant du 14 15:00 UTC au 14 18:00 UTC : Vent 10 kn WNW - Visibilité 8000m - Nuages épars à 2000 ft
En clair un temps de m... alors que l'étape à venir ( Casablanca - Essaouira ) est longue. En plus ce serait dommage de ne pas passer une journée à Casablanca sur les traces des pilotes de l'époque.
Décision est prise de faire un saut de puce de Benslimane à Tit Mellil dans la banlieue est de Casablanca, qui était le point d'arrivée prévu hier.
Je me gare près de la tour et l'Islander me suit de près.
Après avoir tout rangé, nous partons vers Casablanca, "Vent de sable" de Kessel dans la poche, pour aller s'imprégner de l'ambiance, entre le moderne (Mosquée Hassan II)
et la tradition ( la Koubba du Marabout de Sidi Abderrahmane. )
Il est possible qu'on ne rentre pas encore de bonne heure !
Dernière modification par Corsaire31 (14-10-2014 14:14:06)
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Tout pareillement, je suis ce périple attentivement depuis son début et c'est intéressant/instructif, vraiment sympa de la manière dont c'est présenté
En fait j'attends avec impatience l'Amérique Latine car ça va être pour moi également l'occasion de poser un premier plan de vol virtuel sur ce continent.
Pour info à vous les amateurs de vieux coucous, quoiqu'un peu plus récents...le Dornier-27 (dont je suis fan absolu) et le Safir, pas mal non plus, méritent tous les deux un coup d’œil...voir plus si affinités.
Cordialement,
Bk.
« L'espace efface le bruit. »
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Bonjour,
Merci pour ton récit.
J'aurais aimé connaître le logiciel utilisé pour afficher le plan de vol ? (cf screenshots sur les pages précédentes).
P3Dv4.5 : A2A C172 Trainer - Aerosoft A320 Pro - PMDG 777 - FSTramp - Chase Plane - ASP4
HOTAS : CH Fighterstick monté sur Microsoft Force Feedback 2 - VKB Sim T-Rudder Mk.IV Pedals
Hardware : i5 4670K @4.3 Ghz - 32 Go DDR3 - GTX 1080 8 Go - 2K @165 Hz G-Sync - Win10 x64
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J'aurais aimé connaître le logiciel utilisé pour afficher le plan de vol ? (cf screenshots sur les pages précédentes).
A mon avis Plan-G.
Amicalement
Gérard
i9-9900k - 32go@3400 - 2080Ti - W10
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Merci Gérard.
Je trouve les cartes jolies et j'ai l'impression que l'interface utilsateur a évolué positivement par rapport à ce que j'ai pu voir il y a quelques années.
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Merci de vos passages chez moi... Je confirme qu'il s'agit bien de Plan G v3.1 (donationware). Et encore vous ne voyez pas le détail quand on zoome, génial pour le VFR. Bien que tous les navaids puissent être affichés (je les enlève dans mon cas pour éviter les tentations... ) je préfère pour l'IFR utiliser FSC 9.
Si çà vous plaît je suis bien content et çà va nous emmener encore quelques semaines... Tant que je serai en Amérique du Sud, je pense faire la remontée de l'Amazone en amphibie par la suite.
Le plan suivant est la Mac Robertson Air Race de 1934 ( Londres - Melbourne ) sans doute en Junkers JU52 ( ce serait plus original que le DC3). Une fois rendu à Melbourne, je pense enchaîner sur un tour de "Down Under" ORBX en avion moderne qui avance un peu genre Lancair Legacy. Et après pour me remettre de tout çà ouvrir une nouvelle compagnie Air Hauler en Nouvelle Zélande avec aussi les scènes ORBX.
Tout çà devrait nous tenir jusqu'aux prochaines présidentielles !;)
Dernière modification par Corsaire31 (14-10-2014 21:18:13)
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Entendu Corsaire31 et bons vols pour la suite de ton aventure
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Mercredi 15 Oct Octobre 14:00 On ne fait pas toujours ce qu'on veut ...
Ce devait être une belle étape... En effet, le but était de rejoindre Essaouira, qui est dans le top classement de mes endroits préférés ! Est que parce que ses remparts m'évoquent un Saint Malo avec du soleil toute l'année ? Ou le travail extra ordinaire de ses artisans en marqueterie , ou le goût des poissons grillés, pêchés du matin et qu'on vous propose à l'entrée du port sur des tables et des bancs en bois, ou le bleu de ses bateaux ? Sans doute le mélange de tout çà ... Je m'y verrais bien passer une partie de ma retraite !
Tout avait bien commencé ! Départ de Tit Mellil à Casablanca vers 14:20 (oui, on est encore rentrés tard hier soir...) Juste quelques nuages à 1600 ft, pas de vent.
Très rapidement, au sud de Casablanca, la brume de mer s'installe. La radio est réglée sur le contrôle de Casablanca (125.10). Pas le même trafic qu'en Europe !
Rapidement je me retrouve autour de 1500 ft, la tête à la portière pour pouvoir suivre la ligne de côte.
Sur des kilomètres, on suit des côtes sableuses, parfois coupées par le lit d'un oued.
Puis çà se relève alors qu'on approche El Jadida et son terrain qui est mon premier point de route.
J'en profite pour monter à 2500 ft
Malheureusement la brume revient alors qu'on survole Safi et son terrain en ville.
Puis alors qu'on n'est plus qu'à une quinzaine de milles d'Essaouira, le plafond descend d'un coup, m'obligeant à descendre autour des 1000 ft, en plein dans le banc de brume, alors que jusqu'ici j'avais réussi à voler dans le "no man's land" de 200 à 300 ft entre au dessus de la brume et la base des nuages.
Je décide d'appeler la tour d'Essaouira-Mogador qui pourra me fournir un guidage. Mauvaise pioche ! Je me fais répondre poliment mais fermement que l'aéroport n'est actuellement ouvert qu'au trafic IFR. ( et donc en gros que je peux aller me poser dans le désert... ) Une seule solution : faire demi-tour pour remonter se poser à Safi, en priant le bon Dieu (ou plutôt Allah sous ces latitudes...) que çà ne s'est pas refermé derrière. D'un seul coup me remontent en mémoire tous les récits de Kessel et de Saint Exupéry sur les vols de nuit entre Casablanca et Dakar. Combien de pilotes se sont perdus dans cette brume et ont dû soit se poser dans le bled, soit n'en sont jamais revenus ?
Décidément depuis le départ la météo ne m'aide pas ! Un coup d'oeil au chrono me dit que j'en ai pour 35 minutes de vol en rab.
J'ai de la chance dans mon malheur, çà se débouche un peu en remontant et je n'ai pas trop de difficultés à trouver la piste de Safi.
Il est 16:40 quand je me gare au parking, très soulagé d'être là . Il me reste à appeler le reste de l'équipe pour leur expliquer la situation. La mort dans l'âme je vais devoir faire l'impasse sur Essaouira... la prochaine étape nous emmènera au prochain arrêt historique de la Ligne, Agadir avec si le temps le permet un petit saut à Taroudant.
Au moins ce soir quand je descendrai en ville je pourrai quand même voir des remparts au bord de la mer. On se console comme on peut...
Dernière modification par Corsaire31 (15-10-2014 22:51:39)
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Jeudi 16 Octobre 14:00 Le courrier doit passer !
Le plan de la journée est de rejoindre Taroudant en passant par Agadir, si le temps le permet.
Je décolle de Safi peu après 14:00, avec une visibilité moyenne, due à la brume comme hier...
Comme hier, çà se gâte rapidement et je dois descendre très bas pour pouvoir suivre le trait de côte.
Une main sur le manche et l'autre sur le trim, un oeil sur le compas et l'autre sur le vario (plus un autre dehors... çà se complique !) je dois en plus faire des slaloms entre des nuages bas.
Au sud d'Essaouira que je n'aurai que devinée dans la soupe, je coupe tout droit le cap Sim au dessus des maisons, en faisant un raffût du diable à l'heure de la sieste !
Pour avoir parcouru les routes au Nord d'Agadir, je sais que çà grimpe et je reviens sagement au dessus de la mer. C'est alors qu'on s'approche du cap Ghir que le soleil perce la brume et la dissipe.
D'ailleurs à ce sujet, une petite photo souvenir de mon dernier passage dans le secteur (comme çà vous connaitrez ma trombine... ):
On arrive rapidement au dessus d'Agadir et de sa fameuse plage de 15 km. Le spectacle est très différent de ce qu'il était pour les pilotes de la Ligne, Agadir ayant été détruite en grande partie lors du tremblement de terre de 1960 et reconstruite. Au premier plan le récent port de plaisance.
Je passe au dessus de l'aéroport d'Inezgane, puis je demande l'autorisation de transit dans l'espace classe D autour de l'aéroport principal d'Al Massira.
Sous le soleil revenu, je remonte la fertile plaine du Souss avec à gauche les contreforts de l'Atlas.
Pour finir l'étape sur le terrain de Taroudant. Encore des remparts...
Demain retour vers Agadir où l'assistance viendra me rejoindre. Ce week end on reste sur place et on fait une inspection sérieuse des appareils avant Lundi et la plongée dans le grand Sud vers Tan Tan, Tarfaya (Cap Juby), Laayoun et Dakhla (Villa Cisneros).
En prime une petite photo souvenir de l'époque :
Dernière modification par Corsaire31 (16-10-2014 20:53:32)
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Joli, Joli, tout ça......
CM ASUS ROG STRIX Z270F / CPU Intel I7 7700K 4,2 GHz/ RTX 4060 EVO OC Edition 8 Go GDDR6 DLSS3/ Mem 4 X 8Go DDR4 /Be Quiet Pure Power 10 CM - 700W/ Win 11 / FS 2024 / FFB2 / quadrant & rudder saiteck / Trackir 5 /
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Vendredi 17 Octobre 15:00 La cavalerie arrive !
Comme prévu l'assistance descend de Casablanca me rejoindre à Agadir/Inezgane.
Départ de Tit Mellil peu après 15:00.
Un peu de brumasse au dessus de Casablanca, mais eux volent bien au dessus grâce à la radio navigation (plein de VORs en route)
D'ailleurs çà se dégage rapidement ...
Vers 16:30 Ils se posent sur la piste d'Inezgane avec un grand beau temps.
Et vont se garer près de la tour.
Voilà on a tout le weekend devant nous pour se préparer à descendre dans le désert. A Lundi !
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Dimanche 19 Oct 22:00 Veillée d'armes.
Avant d'attaquer le grand Sud, il faut se remettre dans l'ambiance de l'époque. Le Rio de Oro ( aujourd'hui Sahara Espagnol ) était parcouru par des tribus rebelles. En cas de panne, les avions qui devaient se poser étaient à la merci d'une attaque, qui se finissait le plus souvent par un pillage et une demande de rançon et quelquefois pire. Les avions finirent par voler en groupe de deux afin que si l'un avait une panne, l'autre se posait à côté et embarquait le courrier et l'équipage.
Ecoutons Joseph Kessel qui relate ces histoires dans "Vent de sable", l'histoire de son vol vers le Sénégal comme journaliste à bord des avions de la Ligne.
" Or, le 2 Mars 1927, l'hydravion uruguayen piloté par le commandant Larre-Borges, qui tentait le raid transatlantique avec trois hommes à bord, tomba en mer à une centaine de kilomètres de Cap Juby. Cet accident suscita dans le monde entier une angoisse profonde. D'abord le sort de l'équipage demeura complètement inconnu. Puis on apprit qu'il avait pu gagner la côte et avait été fait prisonnier par les Maures.
Le 5 Mars, Mermoz découvre ce qui restait de l'hydravion et signale aussitôt sa position. Les pilotes Riguelle et Guillaumet se posent près de la carcasse et recueillent les renseignements auprès des Maures. Le 8, les pilotes Reine et Antoine vont déposer près des ravisseurs des Uruguayens, les émissaires du gouvernement espagnol, et s'envolent sous une grêle de balles. Le 10, les mêmes pilotes viennent prendre l'équipage uruguayen racheté et le ramènent au Cap Juby. Celà se passait trois mois après le meurtre de Gourp, Erable et Pintado, dans la même région, avec les mêmes fanatiques.
Il y eut encore des pannes, encore des captivités. Elles furent assez bénignes. Jusqu'à cette aube de Juin 1928 où l'avion qui portait le pilote Marcel Reine, l'ingénieur Edouard Serre et l'interprète marocain Abdallah vint heurter dans la brume une haute dune du Rio de Oro, Sahara espagnol.
Sortis indemnes de l'appareil inutilisable, les trois hommes furent presque aussitôt capturés par des R'Guibat. Ces nomades et guerriers maures appartenaient à une tribu particulièrement farouche et avide. Les messagers qui se présentèrent de leur part au fort le plus proche exigèrent pour leurs deux captifs une rançon démesurée. Les pourparlers durèrent quatre mois.
Pendant ce temps, Reine et Serre vécurent en esclaves des chameliers à la peau bleue. La faim, la soif, la chaleur torride, la vermine, les coups, les marches épuisantes, les mains et les jambes couvertes de plaies, ils connurent tous les tourments que pouvait infliger un sol, un climat et des maîtres également impitoyables.
En France, leurs noms étaient devenus célèbres. On suivait leur aventure au jour le jour avec angoisse et passion. Quand ils furent enfin libérés, on les accueillit, on les fêta comme des triomphateurs.
Puis on pensa à autre chose. "
Dernière modification par Corsaire31 (19-10-2014 21:56:03)
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Lundi 20 Oct 14:00 On attaque le désert !
Les avions sont prêts et les bonshommes aussi ... C'est parti vers le chaud !
L'étape du jour va nous mener d'Agadir Inezgane où nous avons passé le weekend à l'aéroport de Plage Blanche à Tan-Tan. La route prévoit de passer au dessus de Sidi Ifni qui sera notre terrain de dégagement en cas de problème en route.
Il est presque 14:30 lorsque je quitte la piste en direction de la côte.
Quelques nuages bas qui traînent me font rester autour de 2500 ft pendant que je suis les plages assez plates le long du parc national de Souss Massa. ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Parc_national_de_Souss-Massa )
Puis comme je descend vers le sud, les dunes se font plus hautes, la côte est déserte, et les seuls points de repère sont les lits des oueds qui arrivent à la mer.
Vers 15:15, dans les temps prévus, je survole Sidi Ifni. Les nuages ayant disparu, je suis remonté à 4500 ft pour avoir une meilleure vue du paysage.
Je file tout droit au 232 vers Tan Tan et pendant que je descend vers les 2500 ft, quelques nuages bas m'obligent à les contourner.
En approche de l'aéroport de Plage Blanche (bien que situé à l'intérieur des terres) je survole la Route Nationale 1 qui descend vers le sud.
Alors que j'arrive au parking, je croise un Beechcraft en partance pour Tenerife aux Canaries.
Et nous voilà garés à 16:10. Un petit vol sans gros souci, si ce n'est que la monotonie du paysage a parfois entraîné le pilote à "piquer du nez" quelques secondes !
Il ne restera plus qu'à rejoindre par la route la ville de Tan-Tan, dont l'entrée est gardée par des dromadaires de pierre.
Tan-Tan est une ville dans la région de Guelmin Es Semara. Ville du désert, elle a une population d'environ 60.000 habitants ce qui fait d'elle la deuxième ville de la région. Elle se situe sur les rives du wadi Oued Ben Jelil qui rejoint la rivière Draa à une quinzaine de kilomètres au Nord de la ville. La rivière Draa qui fait 1100 kms est la plus longue du Maroc et se jette dans l'Océan Atlantique peu après sa confluence avec le wadi.
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Mardi 21 Oct 15:00 Jour et brouillard.
Aujourd'hui nous entrons dans le Sahara Occidental. L'étape doit nous conduire de Tan-Tan à Laâyoune, en faisant un crochet par Tarfaya, où se situe le fameux Cap Juby de l'Aérospostale.
Je décolle de Tan-Tan vers 15:00 sous quelques nuages bas.
Puis vient le sable à perte de vue le long de la côte déserte. Je vole à 4500 ft dans un ciel dégagé.
Alors que je me rapproche de Tarfaya, au bout d'une heure de vol, la brume s'installe et je dois rapidement descendre à 1500 ft pour garder la côte en vue.
Alors que la déception m'envahit de passer Tarfaya sans visibilité, je suis finalement surpris de constater que Tarfaya a disparu de FSX. Rien, pas une trace, nada... Alors que en vrai c'est çà :
Comme pour rejoindre Laâyoune je dois quitter la côte et qu'entre temps la visibilité à encore diminué, je décide de passer en IFR ( I Follow the Road ) !
Et je me retrouve à 1000 pieds la tête à la portière à fixer la Route Nationale 1. Quelle chance de l'avoir, j'imagine dans les conditions de l'époque sans aucun point de repère...
En contactant la tour de Laâyoune une vingtaine de nautiques avant d'arriver, j'ai la mauvaise surprise d'apprendre que c'est la piste 02 qui est en service. Comme j'arrive du Nord, je vais devoir faire le tour.
Grâce au guidage de la tour, je finis par trouver les entrées de piste avec du mal ( il y a deux pistes à l'aéroport Hassan Ier de Laâyoune situé au sud de la ville )
A ma grande surprise, je dois laisser passer au roulage un Cessna qui va décoller dans ces conditions !
Tout est bien qui finit bien, j'amène l'avion au parking. Quel soulagement ! La dernière partie depuis Tarfaya a été dure pour les nerfs. Je comprend d'un coup encore plus les récits qui reviennent souvent des pilotes de la Ligne au sujet du brouillard.
* Laâyoune est la ville la plus importante du Sahara Occidental
Plus d'info : http://fr.wikipedia.org/wiki/La%C3%A2youne
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Ce qui a de bien avec ton récit... c'est qu'on fini par se prendre au jeu et attendre les épisodes suivants... alors que par nature, les récits "virtuels" ne m'emballent pas des masses !
Bravo et bonne continuation.
Von Stru
SMARGENT, les cravateux qui défouraillent.
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Salut corsaire
j'ai pas beaucoup répondu sur tes péripéties de la postale , mais ne t'inquiète pas je suis le sujet ainsi que tes screen ..
se mettre à l'épreuve d'un fait historique ne peu qu'enrichir par la documentation de ce qui se faisait à l'époque de nos pionniers au nom illustre, surtout le recul entre les deux siècles de ce qui se faisait et à l'heure actuel ....
Plus du tout les même conforts,en technologie et matériel , si je puis dire .
J'attends ta suite .
Patou
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Merci de vos messages, toujours content d'avoir des retours !
@ AF 330 : merci du tuyau, mais je l'avais regardée en 2013 à sa première diffusion sur Arte. Je l'avais d'ailleurs enregistrée et j'ai gardé les DVD. Sans doute l'aventure du petit Piper jaune a dû contribuer avec d'autres à me conforter dans mon idée...
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En raison d'éloignement du poste de pilotage pour quelques jours dans la vie réelle, les vols reprendront Lundi 27. Bon week end à tous !
Dernière modification par Corsaire31 (24-10-2014 01:14:23)
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Lundi 27 Octobre - Retour sur les évènements
Vendredi il était prévu que l'avion d'assistance me rejoigne depuis Agadir. Un vol tranquille avec passage par le VOR de Tan-Tan.
Ils ont décollé d'Agadir Inezgane vers 14:30 avec beau temps chaud (35° C) pas de vent et une bonne visibilité.
Comme moi ils ont pendant un bon moment longé la côte désertique.
Puis après Tan-Tan, c'est tout droit au dessus des dunes.
Pour finalement s'immobiliser sur le parking de Laâyoune après s'être posés avec ILS sur la piste 02.
C'est là qu'on s'est aperçus que l'amortisseur du train avant avait une fuite et que l'assistance devait se faire assister...=N
Pas question que je reparte pour une longue étape (environ 2h45 de Laâyoune à Dakhla) si l'avion d'assistance n'est pas en état. Comme c'était Vendredi, obligés d'attendre le lendemain pour trouver un garage en ville qui nous ressoude l'amortisseur. Le temps de remonter et de faire une vérification complète sur les deux appareils explique pourquoi on est toujours là en ce Lundi ...
Demain direction la Villa Cisneros !
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Mardi 28 Octobre - Privé de désert !
La prochaine étape est une des plus longues... Deux heures quarante de Laâyoune à Dakhla (Villa Cisneros) et rien entre les deux que du sable !
Bien que la visibilité ne soit pas terrible ( 6 km ) je décide à 14h00 de faire un essai. Le but est d'aller jusqu'à la côte voir si c'est jouable à basse altitude, et si non de revenir à Laâyoune.
Une fois installé je fais chauffer la machine.
J'appelle la tour pour une autorisation de départ et la réponse est immédiate : " Dans les conditions actuelles l'aéroport est uniquement ouvert pour le trafic IFR. Autorisation refusée."
Bon ben voilà pour aujourd'hui, c'est peut être effectivement plus prudent !
Nouvel essai demain, je tenterai la matinée si possible pour voir si c'est plus clair !
Dernière modification par Corsaire31 (29-10-2014 00:21:53)
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