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Mardi 6 Janvier 12h50 - Un petit saut
Le temps aujourd'hui va me permettre de finir l'étape jusqu'à Vitoria, capitale de l'état d'Espiritu Santo. Une courte étape de 56 nautiques, une grosse demi-heure de vol à prévoir, avec un point de passage au dessus du petit aéroport de Primo Bitti (SIFV) pour se recaler si nécessaire et avoir un terrain de secours.
Je quitte Linhares avec un temps maniable, des nuages fragmentés autour de 2000 ft, une température de 27° C et 9 noeuds de vent d'ENE alors que je franchis le Rio Dolce.
Comme hier, une large partie du paysage est couverte de forêt tropicale avec de nombreux lacs et marais.
Au bout de vingt minutes je trouve le terrain de Primo Bitti, en lisière de la réserve indienne de Tupiniquim.
A l'approche de Vitoria, je rencontre la première colline de mon étape sud-américaine, juste au Sud de Serra.
Après avoir survolé une bonne partie de la ville de Vitoria, j'approche de l'aéroport pour un vent arrière main gauche afin de revenir me poser sur la piste 5 selon les instructions de la tour.
Posé sans problème, il ne reste qu'à rouler jusqu'au parking d'aviation générale.
Il ne reste plus que deux étapes jusqu'à Rio de Janeiro où nous espérons passer le weekend !
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Mercredi 7 Janvier - Jour de deuil
Suite aux évènements tragiques du jour, je n'ai eu ni le temps ni l'envie de faire l'étape quotidienne prévue.
Hara Kiri et Charlie Hebdo m'ont accompagné pendant tant d'années ...
Dessin de Duverdier dans Sud Ouest
Dernière modification par Corsaire31 (09-01-2015 20:44:23)
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Je crois qu'on est tous comme toi " un fusil contre un crayon "
Je me tairai, pour les commentaires, mais vraiment indigné .
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Je vais me donner quelques jours pour digérer tout çà et participer aux manifs locales.
Reprise des vols Lundi 12 Janvier.
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Bonsoir,
Je vais tout faire pour en être. Je n'ai plus gout à rien!
Amitiés, Pascal.
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Lundi 12 Janvier 10h30 - Enfin le soleil !
J'ai pris la décision de couper en deux l'étape de Vitoria à Rio de Janeiro et de faire escale à Macaé (SBME), soit un vol de 150 nautiques, pour un peu plus d'une heure et demie.
Je survolerai en route deux marques de parcours : le terrain de Guarapari (SNGA) et celui de Campos dos Goytacazes (SBCP)
Au départ de Vitoria, il y a du bleu dans le ciel, quelques nuages à 4000 ft, une bonne visibilité et 15 noeuds de vent du Nord.
Au bout d'un gros quart d'heure, je passe mon premier repère à Guarapari.
Peu de temps après, la visibilité chute mais le temps reste maniable et de toute façon pour l'instant je suis la côte.
Pour la première fois depuis mon arrivée à Natal, je longe quelques reliefs.
Au passage de Campos dos Goytacazes, après une heure de vol, le temps s'est bien dégagé, la visibilité est revenue, les nuages ont disparu et la température est montée à 33° C. Enfin l'été !
A l'approche de l'aéroport Benedito Lacerda de Macaé, la tour me demande de faire une branche vent arrière main gauche pour me poser sur la piste 06. Le vent a molli à 5 noeuds.
A 13 h je suis sur le parking, bien content d'être au sec et d'oublier les fortes pluies des derniers jours.
Macaé est une ville de l'état de Rio de Janeiro, à 180 km au Nord Est de la capitale régionale, avec une population de plus de 200.000 habitants.
Macaé est généralement considérée comme le centre de l'industrie du pétrole offshore. On l'appelle "Cidade do Petroleo" et la compagnie nationale Petrobras a de nombreux bureaux en ville. C'est une des villes du Brésil qui se développe le plus vite, avec une croissance de 600% ces 10 dernières années.
Dernière modification par Corsaire31 (13-01-2015 16:41:32)
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Mardi 13 Janvier 11h30 - Si tu vas à Rio ... n'oublies pas ton parapluie !
L'étape d'aujourd'hui est courte, à peine une heure de vol. Départ de Macaé (SBME) vers Rio de Janeiro, avec comme marque de parcours le terrain de Sao Pedro de Aldeia (SBES) près de Cabo Frio. Pour l'arrivée à Rio, j'ai choisi l'ancien aéroport international Santos Dumont (SBRJ) à l'entrée de la baie.
Je décolle de Macaé vers 11h45 locale sous un grand ciel bleu bien dégagé avec un vent au sol de 7 noeuds au 110°.
Pour une fois que je n'ai pas un plafond de nuages à moins de 2000 ft, j'en profite pour grimper un peu afin d'admirer le Brésil d'un peu plus haut.
Au bout de vingt minutes de vol, je passe près de ma première marque de parcours au bord de la lagune de Cabo Frio et je prend un cap au 289° vers Rio.
Je ne tarde pas à voir à l'horizon un front nuageux, et en me rapprochant je vois quelques éclairs. Avec ma chance, je vais arriver à Rio sous l'orage !
Alors que j'atteint le front de nuages, la visibilité chute brusquement. Ayant repéré du relief sur la route, je file vers la côte pour éviter toute mauvaise surprise.
C'est effectivement sous un ciel d'orage bien bouché avec des éclairs que je trouve l'entrée de la baie de Rio.
Je suis déjà en contact avec la tour de Santos Dumont où il y a pas mal de trafic. Je survole un porte container de la Maersk Line qui sort de la baie quand j'aperçois les feux de piste et les immeubles du bord de mer.
Il ne reste plus qu'à faire une branche vent arrière vers le fond de la baie pour revenir se poser sur la piste 20L
Une fois au parking, je me dis que c'est vraiment pas de bol cette météo ! Je vais rester là en attendant que le DC3 me rejoigne, en espérant un meilleur temps pour pouvoir faire un tour de la baie sous le soleil ! J'ai déjà eu le mauvais coup de pas de bol à Salvador de Bahia ...
Dernière modification par Corsaire31 (16-01-2015 01:08:27)
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Jeudi 15 Janvier 12h00 - L'assistance arrive en weekend à Rio
Aujourd'hui les deux compères de l'assistance viennent me rejoindre à Rio pour une petite révision rapide et un weekend sympa, en espérant du beau temps pour faire un petit tour !
Ils font un vol IFR de Caravelas à Rio, via les VORs de Vitoria et Macaé.
Départ de Caravelas vers 12h00 locale comme d'habitude sous la flotte !
Un vol sans histoire à 6000 ft avec une visibilité moyenne tout le long du parcours.
Et posés à Santos Dumont après un peu plus de deux heures trente de vol.
Demain Vendredi on se fait un peu d'entretien sur les avions et après c'est weekend ! Souhaitons le soleil ...
Dernière modification par Corsaire31 (17-01-2015 16:02:52)
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Le scoop est succin pour 2 heures 30 de vol
triste rie ho
Patou
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Bonjour,
Rha encore! Pas de chance cette météo!
Toujours aussi sympathique ce reportage, merci!
amitiés, GreenHopper.
Dernière modification par Greenhopper (17-01-2015 16:49:10)
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Le scoop est succin pour 2 heures 30 de vol
triste rie ho
Patou
2 heures 30 en IFR à 6000 ft sous pilote, à part les changements de cap et de fréquence radio... heureusement que j'avais emmené de la lecture !
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Lundi 19 Janvier 12h30 Je vais à Rio de Janeiro !
Quand je pense au paradis ... comme disait Claude François.
Bien qu'il y ait encore des orages sur les reliefs autours, le temps s'est dégagé au dessus de Rio. Histoire de se remettre du week end ( on a arrêté de compter les caïpirinhas depuis longtemps... ) je vais donc me faire un petit tour de la baie.
Après un rapide casse croûte, il est 12h40 lorsque je me retrouve derrière un avion de la TAM à attendre mon tour pour décoller de la 02 L pendant qu'il prendra la principale, la 02 R. A ma droite le Pain de Sucre avec le terminal du téléphérique.
Au décollage en bout de piste je vois pas mal de navires dans la baie et au port, ainsi que l'immense pont routier qui traverse du Sud au Nord.
Sur ma gauche au delà du relief je peux voir que la ville s'étend jusqu'à la mer.
Puis on longe pendant quelque temps le nouvel aéroport international Antonio-Carlos Jobim sur l'île du Gouverneur.
On rejoint ensuite le fond de la baie pour un joli coup d'oeil d'ensemble :
Puis cap vers la mer du côté Nord de la baie :
Avant de retrouver l'entrée, avec toujours du trafic maritime :
Puis c'est l'approche de la piste 02R de Santos Dumont, avec le Pain de Sucre dans l'axe à éviter :
Et voilà , retour vers le parking avec plein de belles images souvenir dans la tête, prêt à continuer l'aventure vers le Sud et l'Argentine.
Ce soir on montera au Corcovado faire une photo de la baie "by night" !
Dernière modification par Corsaire31 (20-01-2015 13:42:20)
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Sur la dernière il y a pas les bateaux d'Henrik
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Mardi 20 Janvier 12:45 - Une étape raccourcie
C'est à regret qu'il va falloir quitter Rio de Janeiro. La prochaine étape de l'Aéropostale nous emmène à la base navale de Santos (SBST) près de Sao Paulo pour un vol de 185 nautiques d'environ deux heures. Je prévois deux terrains de dégagement en route, à Parati (SDTK) et Ubatuba (STUB).
Il est presque 13h00 quand je quitte la piste 20R de Santos Dumont. La visibilité est moyenne avec un peu de brume et des nuages autour de 1500 à 2000 fr. Le vent souffle à 7 noeuds du 160°.
En partant, je ne manque pas de passer une dernière fois saluer le Corcovado.
Rapidement la brume disparaît alors que je passe devant l'aéroport de Jacarepagua à l'Ouest de Rio.
On suit ensuite le cordon littoral qui isole en grande partie l'immense lagune au large d'Itagua.
Malheureusement le plafond ne se relève pas et comme j'approche de Parati après une heure de vol, un front de nuages m'empêche de suivre ma route à l'intérieur des terres.
Je tourne à gauche pour faire le tour de la presqu'île au Sud de Parati, en espérant que ce soit meilleur de l'autre côté. Ce n'est pas le cas et je décide prudemment d'utiliser ma solution de repli à Ubatuba.
Une fois au parking, il n'y a plus qu'à trouver le bar, une solution pour passer la nuit et espérer que çà se dégage demain pour pouvoir finir l'étape.
Dernière modification par Corsaire31 (21-01-2015 22:07:11)
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Décidément le mauvais temps est toujours à l'accueil =B
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Décidément le mauvais temps est toujours à l'accueil =B
Je commence à me sentir proche de François Hollande... et dire que c'est l'été ici...
Dernière modification par Corsaire31 (21-01-2015 22:33:40)
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Mercredi 21 Janvier 10h45 - On boucle l'étape.
Au réveil ce matin à Ubatuba, si le temps est assez clair, il y a quand même encore de nombreux nuages qui s'accrochent au relief. Je décide donc de faire un plan de vol au dessus de la mer en faisant le tour par le passage de Sao Sebastiao.
Il est presque 11h00 quand je quitte la piste 09 à Ubatuba, cap sur la mer. Des nuages épars autour des 2000 ft, 31°C et une toute petite brise de 7 noeuds du 160°.
Je fais le tour de la presqu'île et cap au 275° vers le passage de Sao Sebastiao qu'on distingue à l'horizon.
Une vingtaine de minutes plus tard, je traverse le passage après avoir survolé des navires qui prennent le même chemin.
Une autre vingtaine de minutes plus tard après avoir volé au cap au dessus de l'eau, je retrouve la terre ferme au large de Guaruja. Entre temps la visibilité a un peu chuté et des nuages bas traînent entre 1200 et 1500 ft.
Je trouve rapidement la base de Santos pour un vent arrière main gauche au 350° après instructions de la tour.
Un demi tour dès que je reçois la clearance, j'allume les feux d'atterrissage et je m'aligne avec la piste 17.
Posé sans histoire et direction le parking de la base, il aura fallu deux jours mais on y est !
Demain petite journée tranquille à la plage en attendant la cavalerie !
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Bonne baignade mais attention à ne pas te faire voler ton appareil photo ! ça serait vraiment dommage !
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Lundi 26 Janvier 09h00 - Une demi-étape : Santos à Paranagua
Finalement on n'a pas résisté à la tentation de passer quelques jours à Sao Paulo tant qu'on était dans le coin, mais aujourd'hui il faut reprendre la route ...
La prochaine escale historique de l'Aéropostale est Florianopolis. L'étape complète est de presque 300 nautiques, donc je décide de la couper en deux en faisant un stop à Paranagua (SSPG). Le plan de vol est en ligne droite le long de la côte, par contre il n'y a pas de terrain de secours entre les deux. J'emmène donc le double du carburant nécessaire.
Comme le météo prévoit des orages pour l'après midi, je choisis de voler plus tôt et c'est à 9h15 locale que je quitte la base de Santos. L'avion n'est pas loin du poids maximum et grimpe doucement à 2500 ft dans un ciel bien dégagé, poussé par une petite brise du Nord à 7 noeuds.
S'ensuit une bonne heure de vol le long d'une côte presque déserte.
Le paysage change complètement à l'approche de l'état du Parana : forêt tropicale, des cours d'eau et des lagunes.
En traversant une immense lagune, on aperçoit au loin la ville de Paranagua.
Après avoir pris contact avec la tour, on survole la ville et son port sur la lagune.
Puis c'est un vent arrière pour revenir se poser sur la piste 35.
Un roulage jusqu'au parking pour une étape sans histoire, çà fait du bien que la météo soit sympa de temps en temps. Surtout que le paysage à l'arrivée était quand même assez sympa à voir dans de bonnes conditions !
Paranagua (la Grande Mer Ronde en Tupi) est située dans l'état du Parana. Fondée en 1648, c'est la plus ancienne ville de l'état. Elle est surtout connue pour son port qui sert de lien vers la mer pour Curitiba, la capitale du Parana qui se trouve à 110 km au Nord. C'est un des plus grands ports du Brésil et la ville compte autour de 150.000 habitants
C'est le port en eau profonde qui est le moteur de l'économie locale. Il fut l'un des points d'entrée pour les colons s'installant dans le Sud du Brésil. C'est par là que sont exportés les plus importants volumes de produits agricoles de tous les ports du Brésil, en particulier le blé cultivé dans les régions méridionales. Par le port de Paranagua transitent aussi les automobiles, les engrais, le bois, le papier, le sel, le soja et le sucre.
Dernière modification par Corsaire31 (27-01-2015 17:07:25)
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Mardi 27 Janvier 9h30 - Deuxième moitié : Paranagua - Florianopolis
Au menu ce matin la seconde partie de l'étape jusqu'à Florianopolis, prochaine escale de l'Aéropostale. On continue à descendre la côte vers le Sud et l'Uruguay sur environ 130 nautiques, un vol d'environ une heure et demie. J'utilise comme marque de parcours le terrain d'Itajai (SBNF).
Les nuages sont de retour dans le ciel ce matin, autour de 2000 ft. La petite brise du Nord est toujours là et la chaleur aussi. Je quitte la piste de Paranagua à 9h44, direction la côte.
Survolant rapidement la forêt tropicale, j'ai en point de mire la ville côtière de Guaratuba.
Quarante cinq minutes plus tard, je survole mon point de passage, l'aéroport d'Itajai.
Les nuages sont toujours bien présents pendant que je descend le long de la côte au sud d'Itajai.
Un quart d'heure plus tard, alors que je me rapproche de Florianopolis, le ciel s'est dégagé et tous les nuages ont disparu.
La ville est séparée en deux parties, sur le continent et sur une grande île, Santa Catarina, reliées par un pont routier qui traverse le détroit entre les deux.
La tour de l'aéroport Hercilio Luz Internacional m'a donné instruction d'intégrer la base main gauche pour me poser sur la piste 14.
Passage sur la fréquence sol et direction le parking.
Plus que deux étapes (Porto Alegre et Pelotas) et nous quitterons le Brésil !
Florianópolis est la capitale de l'État de Santa Catarina depuis 1823, située sur l'île de Santa Catarina. Florianópolis est une destination touristique renommée du sud du Brésil, notamment en raison de ses nombreuses plages. Il s'agit de l'une des villes brésiliennes les plus réputées pour sa qualité de vie parmi les capitales d'État du Brésil. Florianópolis est l'un des centres économiques de la région Sud avec Curitiba, Porto Alegre et Joinville. Bien qu'étant la capitale de l'État de Santa Catarina, il ne s'agit que de la deuxième ville pour ce qui est de la population, après Joinville.
L'aire urbaine de Florianópolis est constituée des municipalités de Florianópolis, São José, Palhoça et Biguaçu qui forment un noyau urbain continu et regroupent environ 800 000 habitants.
La population de la ville est d'origines diverses, principalement d'ascendance européenne, notamment portugaise suite à une importante immigration en provenance des Açores au XVIIIe siècle. On trouve également de nombreux descendants d'Allemands et d'Italiens, qui arrivèrent dans la ville vers le début du XXe siècle, en provenance des colonies de l'intérieur de l'État de Santa Catarina.
Dernière modification par Corsaire31 (28-01-2015 21:59:51)
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Mercredi 28 Janvier 10h00 - L'assistance arrive à Florianopolis
Mes deux comparses me rejoignent par un vol IFR en ligne droite au dessus de la mer à 6000 ft, avec l'assistance du VOR XRO et de la NDB de Florianopolis.
Ils quittent la base de Santos vers 10h15 avec un ciel relativement dégagé, seuls quelques nuages traînent autour des 3000 ft. La brise du Nord est toujours là et souffle à 13 noeuds aujourd'hui.
Pendant la montée ils survolent Guaruja puis c'est parti pour une heure et demie au dessus de la mer. La radio est calée sur le centre de Curitiba qui assure le contrôle.
Après une première descente à 5000 ft pour passer sous un plafond de nuages, un coup d'oeil sur le tableau de bord : le VOR sur 117.80 est bien capté, ainsi que la NDB sur 350 khz. Les aiguilles sont dans le vert et le DC 3 est stabilisé à 165 noeuds en croisière.
Le guidage est transféré à l'approche de Florianopolis qui les amène à 2300 ft dans l'axe de la piste 32, puis à la tour. L'atterrissage se fait en douceur, ne reste plus qu'à contacter le guidage au sol pour aller jusqu'au parking situé devant le terminal cargo.
Il restera tout l'après midi pour que mon mécano bichonne le Waco pour les dernières étapes jusqu'à Buenos Aires.
Dernière modification par Corsaire31 (29-01-2015 21:35:37)
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tu m'en avais parlé, et j'ai relu ce post avec un grand plaisir !
superbe aventure, on imagine bien les pilotes réels faire ca sans aide !
merci corsaire !
amities
niels
Pilote de DR400 sur LFBR
Université Toulouse III Paul Sabatier - Étudiant en Informatique
Équipe CubeSat TOLOSAT - Responsable Sous-Système OBDH-OBC & Analyse de Mission
Membre de l'ASTRE - Association Spatiale Toulousaine de Recherche Étudiante
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Merci de ton passage. En ce moment éloigné pour quelques jours de mon poste de pilotage pour cause de vie réelle, je reprendrai le manche en début de semaine.
EDIT : Je me suis attrapé une crève carabinée pendant mon escapade du weekend, impossible de piloter dans cet état pendant deux ou trois jours...
EDIT again 05.02 : çà passe doucement, je pense que c'est foutu pour cette semaine, prochain vol Lundi 9 !
Dernière modification par Corsaire31 (05-02-2015 17:49:11)
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NB : Selon la formule célèbre, "Nous nous excusons de cette interruption indépendante de notre volonté " due à la maladie imprévue du pilote la semaine dernière. De plus il faisait un grand soleil ce Lundi et après avoir été enfermé plus d'une semaine, je n'ai pas résisté à la tentation d'emmener mes boîtiers et mes objectifs faire un petit tour à la réserve naturelle de mon coin. Une journée au grand air dans la nature, çà finit de retaper son homme !
Mardi 10 Février 10h00 - Florianopolis - Porto Alegre
Pour la reprise, c'est une longue étape qui nous attend, 220 nautiques de Florianopolis SBFL à Porto Alegre SBPA. Il y a pas mal de nuages autour de 3000 ft, Porto Alegre est bien à l'intérieur des terres au bout d'une immense lagune et il y a du relief sur la route. Je décide donc d'un plan de vol le long de la côte qui permettra de contourner ce relief. Je prend deux terrains d'aviation comme marques de passage, le petit terrain de Laguna SSLA et l'aéroport de Torres SBTR. La petite ville de Tramandal sur la côte me servira de point de repère visuel pour virer au 290 dans l'axe de la piste de Porto Alegre.
Il est un peu plus de 10h00 locale quand je quitte l'aéroport de Florianopolis, avec une visibilité moyenne et un vent de 11 noeuds du NNO, pour un virage au dessus de l'eau suivi d'une prise de cap au 210.
Une fois de plus la côte est plate et relativement déserte, avec de nombreuses lagunes séparées de la mer par des bandes de terre.
Je trouve sans difficulté mon premier repère, le petit terrain de Laguna.
Calé à 2500 ft, je continue de suivre le trait de côte avec le même paysage sous les yeux.
Puis à son tour, dans les temps prévus, je survole mon deuxième terrain de secours, l'aéroport de Torres. La météo est stable, les nuages restent à 3000 ft.
Arrivé au dessus de Tramandal, je m'engage au dessus des terres. Après avoir pris contact avec la tour de l'aéroport Salgado Filho, je commence à survoler des quartiers de la ville alors que la visibilité a sérieusement diminué, jusqu'à ce que j'aperçoive les feux de piste.
La tour m'a demandé de faire un vent arrière main gauche pour revenir me poser sur la piste 11. C'est à ce moment que je suis cueilli par une grosse averse tropicale !
Après m'étre posé sans difficulté, il me reste un long taxi sous la pluie battante pour aller rejoindre le parking qui m'a été indiqué par le contrôle au sol.
Il est 12h30, il n'y a plus qu'à aller déjeuner à l'abri, une situation pour laquelle je suis maintenant très entraîné ! Tout est normal, j'ai retrouvé la pluie !
Dernière modification par Corsaire31 (11-02-2015 15:18:30)
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Porto Alegre est la capitale de l'État du Rio Grande do Sul, entre le rio GuaÃba et ses nombreuses îles, et plusieurs morros (collines) couverts de végétation, et composée de 84 quartiers. La ville est agrémentée de parcs (neuf grands parcs urbains) et de rues arborées (plus d'un million d'arbres plantés), notamment dans les quartiers anciens de la Cidade Baixa. Son nom signifie littéralement "Port joyeux".
C'est la dixième ville en importance de population du Brésil avec 1,5 million d'habitants. Elle est installée au bord du Rio GuaÃba, plus précisément sur le delta du JacuÃ, qui s'étend sur 210 km², au point de rencontre des eaux des fleuves (rios) JacuÃ, Sinos, Caà et Gravataà dans le lac GuaÃba (ce « lac » étant ouvert, on le nomme aussi « fleuve »). Ses 30 îles, entrecoupées de petites baies et de canaux, forment l'archipel du JacuÃ, dont la zone de protection écologique fut créée en 1979. Son écosystème a un rôle important pour l'habitat et la survie des oiseaux et des espèces aquatiques. Près du débouché du GuaÃba dans la Lagoa dos Patos, une autre zone protégée permet la survie de nombreuses espèces.
Le processus de création de Porto Alegre a été le fait de l'installation successive d'éleveurs de bétail (XVIIIe siècle), de colons portugais des Açores (1752), d'esclaves africains, d'aventuriers et d'immigrants allemands, italiens et polonais (entre 1820 et 1890), entre autres nombreuses nationalités présentes, qui se sont approprié les terres indigènes. Ce sont leurs croyances, légendes, habitudes, coutumes et technologies qui ont formé la mosaïque culturelle qui fait la Porto Alegre du XXIe siècle.
Dernière modification par Corsaire31 (11-02-2015 15:37:14)
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