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Il y a 50 ans, le Learjet … qui faillit bien ne jamais dépasser le stade du prototype
Publié en 2013 par Jason Paur
Traduction Philippe Urban
Les débuts
Il y a 50 ans, Bill Lear patientait debout au bout d’une des pistes de l’aéroport de Wichita, Kansas, anxieux de voir ce qui allait arriver. Il avait alors 61 ans et avait fait fortune pendant les décennies précédentes de l’âge d’or de l’électronique. L’aviation d’alors voyait poindre une révolution, celle des avions à réaction ! Bill Lear vit alors un moyen de lancer une nouvelle activité industrielle autour de sa passion : les avions.
En très peu de temps, les avions construits par Bill Lear, les Learjet, allaient devenir le symbole même de l’aviation d’affaire à réaction. Et ceci grâce à la constante insistance de William Lear pour atteindre un produit à haute performance liée à une stratégie de vente très futée. Il fut le premier à incorporer dans sa stratégie de vente les médias, il le fit avant même que qu’aucun autre entrepreneur n’ait même envisagé de le faire.
Mais cette incroyable histoire a bien failli cesser brutalement un certain 4 juin 1964 juste quelques mois après avoir commencé lorsque ce même prototype (Learjet 23 N801L serial number 001) alors qu’il s’élançait pour décoller, a soudain basculé vers le sol pour s’écraser dans une explosion de flammes en bout de piste. Tout à coup, Bill Lear voyait son rêve partir en fumées.
« L’appareil numéro 1 s’est écrasé – se souvient Clay Lacy, un ami de longue date de Bill et son associé dans la compagnie Learjet – et en fait ce fut la meilleure chose qui pouvait nous arriver ! »
Quand le tout premier Learjet fit son premier vol le 7 octobre 1963, aucun autre avion civil ne lui arrivait à la cheville en termes de performances. C’était la première fois que n’importe quel homme d’affaire pouvait voler sur son jet privé aussi vite que les rapides des avions de ligne. Le Learjet n’était pas le premier avion à réaction de l’aviation générale, mais tous ses prédécesseurs étaient de gros avions, très chers à l’achat et ayant des performances bien inférieures à celles des tout petits appareils de Wichita.
Aujourd’hui les premiers Learjet des séries 23 et 24 disparaissent les uns après les autres du ciel parce qu’ils sont trop gourmands en carburant et trop bruyant pour être bien acceptés par les riverains des aéroports. Malgré cela, ils sont toujours supérieurs en termes de performance par rapport aux jets d’affaires les plus récents. Clay Lacy estime que les Learjet ont posé la barre si haut qu’il faudra attendre longtemps pour voir un rival émerger. Et les constructeurs actuels de jets d’affaire comparent toujours leur dernière création avec ce petit avion qui finissait de brûler dans un champ du Kansas en bout de piste.
Tout à coup, n’importe qui pouvait voler aussi vite qu’un avion de ligne à réaction
La compagnie Learjet, qui appartient maintenant au constructeur canadien Bombardier, commença sa vie en 1960 quand William Lear s’aperçut qu’il y avait une chance de pouvoir fabriquer un petit avion capable de rivaliser avec les avions de ligne à réaction qui devenaient de plus en plus populaires à la fin des années 1950.
A cette époque, la plupart des hommes d’affaires américains qui possédaient un avion privé, volait soir sur un DC-3, soit sur un Beech-18. Ces deux appareils de conception ancienne étaient des bimoteurs à hélices certes spacieux mais incroyablement lents avec une vitesse de croisière inférieure à 300 km/h. Ce qu’entrevit tout de suite Bill Lear, c’est que les constructeurs qui ne pourrait pas proposer à leur clientèle un avion privé volant à la même vitesse de près de 900 km/h que les tout nouveaux Boeing 707 et Douglas DC-8 seraient totalement et peut-être définitivement distancés.
« Les amis, si vous n’y allez pas, moi j’y vais !» C’est ce que, d’après Clay Lacy, aurait dit Bill Lear aux patrons des différentes sociétés de construction d’avion qu’on trouvait alors à Wichita. On trouvait sur cet aéroport des grandes sociétés comme Cessna, Beechcraft et bien d’autres. Il paraît que ces patrons auraient eu alors un petit sourire de mépris, mais c’est bien Bill Lear qui eut le dernier mot.
En effet, ces patrons moqueurs auraient dû se souvenir que William Lear avait déjà un long passé d’innovations à la commercialisation réussie. Suite à son long travail pour développer la première radio pour une automobile à la fin des années 1920, William Lear et Paul Galvin s’unirent pour fonder la première société de construction d’autoradio au monde, une société qu’ils baptisèrent MOTOROLA. Suite à ce premier gros succès, Bill Lear développa tout le long des années 1930 des autopilotes et des systèmes de radioguidage pour la navigation aérienne. Puis en 1964, il commercialisa la bande magnétique stéréo 8-pistes, qu’il commercialisa sous le nom de Lear Jet Stereo 8. Il fit ainsi fortune. C’est avec cette fortune et poussée par l’envie de se lancer dans la construction d’avion, qu’il acheta un constructeur suisse après que les helvètes aient abandonné l’idée de développer un chasseur à réaction. Après quelques mois difficiles passés en Suisse, Bill Lear revint à Wichita au début de 1963 avec toute l’équipe suisse et avec tout le matériel. Clay Lacy lui demandé alors pourquoi il venait s’installer dans le jardin de ses concurrents, Wichita ? Sa réponse d’alors est devenue célèbre et elle est souvent citée par les pontes de la Silicon Valley : « Est-ce que tu ne trouves pas que c’est l’endroit rêvé pour voler à mes concurrents des ingénieurs spécialisés ? »
Bill Lear voulait construire un jet qui pourrait voler en croisière à Mach 0.8 (près de 950 km/h) à une altitude de 41 000 pieds (près de 12 500 m) soit une vitesse identique aux avions de ligne à réaction et une altitude de croisière bien supérieure. Il voulait un avion relativement simple à piloter, de telle sorte qu’un pilote civil n’ayant jamais mis les pieds dans un chasseur à réaction puisse piloter cette bête de compétition avec un entraînement dans un temps raisonnable. Clay Lacy se souvient que chaque fois que Bill Lear était face à un choix, il retenait la solution la plus simple qui satisfaisait les performances. Finalement, les ingénieurs de Learjet réalisaient les détails de finition mais celui qui conçut réellement les Learjet et ses qualités uniques était bien l’homme à la barre de la compagnie.
Tout alla bien et, le 7 octobre 1963, Bill Lear vit avec bonheur son avion prendre l’air pour la première fois. Puis vint ce jour terrible de 1964 quand le prototype décolla pour l’essai d’un vol sur un seul moteur. En cette année 1964, Bill Lear était très anxieux car sa compagnie commençait à manquer terriblement de liquidités et parce que le délai pour obtenir le certificat de vol s’annonçait comme tel que la compagnie Learjet pourrait bien cesser toute activité avant. Et c’est à ce moment que le premier Learjet jamais construit s’écrasa.
Le prototype s’écrase, et c’est un miracle !
Clay Lacy nous dit : « Les pilotes avaient décollé ce jour-là avec l’ un des deux réacteurs éteints comme prévu mais également avec les aérofreins sortis ». Les aérofreins ne sont déployés que pour ralentir l’avion lorsqu’il est en phase de descente. En fait c’est presqu’impossible de décoller avec les aérofreins déployés. Le type qui était dans le siège de gauche du cockpit était un pilote de la Federal Aviation Administration. Lui et le pilote de chez Learjet qui était assis à droite avaient hélas oublié de rentrer les aérofreins au décollage.
Ce jour-là , juste après avoir quitté la piste, le Learjet peinait à monter, et très vite les pilotes comprirent que quelque chose n’allait pas. Aucun d’entre eux ne remarqua la position anormale de la manette des aérofreins. Ils firent tout ce qu’ils pouvaient pour lancer le réacteur éteint (c’était un vol d’essai sur un seul moteur), mais ils ne réussirent pas. L’avion monta très péniblement à quelques mètres d’altitude seulement et plongea vers le sol. Une des ailes toucha le sol durement, elle cassa et le carburant qu’elle contenait prit feu aussitôt. Heureusement, les deux pilotes purent se soustraire de l’habitacle et se mettre à l’abri. Personne ne fut tué ou blessé ce jour-là mais l’avion prototype était perdu. A première vue, le désastre était total. Mais Bill Lear s’arrangea pour faire de ce désastre un répit bienvenu. Clay Lacy : « Nous étions à court d’argent et, soudain, nous ne l’étions plus. Le prototype écrasé était assuré pour 500 000 dollars ».
Avec un pilote de la FAA aux commandes, il n’y avait aucune suspicion de fraude à l’assurance. Bien mieux, Lear put contacter certains de ses amis à Washington et leur faire remarquer gentiment que : « le FAA a cassé mon avion ! » Du coup, la FAA accéléra le programme de certification du nouvel avion tellement que deux mois après l’accident, Bill Lear avait le certificat de navigabilité en main (et juste 9 mois après son premier vol).
Commercialisation du premier petit avion d’affaire à réaction
La rapidité et le budget total avec lesquels Bill Lear certifia son premier avion sont totalement étonnants. Aujourd’hui le développement d’un nouvel avion à réaction exige pas moins d’un milliard de dollars de budget et prend le plus souvent une dizaine d’années (voir par exemple l’histoire du jet Eclipse). La certification du Learjet fut obtenue en 9 mois et coûta tout juste 14 millions de dollars. Clay Lacy admet que : « les choses sont différentes aujourd’hui, même la valeur de l’argent ... mais pas si différentes tout de même. »
Clay Lacy et Bill Lear étaient déjà de très bons amis avant le début de l’aventure des Learjet. Lacy était à l’origine un pilote de ligne chez United Airlines qui, en plus de ce travail, vendait des avions chez Allen Paulson à l’aéroport de Van Nuys. Quelques années plus tard, Allen Paulson deviendrait le propriétaire de la société Gulfstream. Lacy alla voir Allen Paulson un jour pour le convaincre de devenir un distributeur exclusif du Learjet, qui était alors en préparation. Paulson y réfléchit quelques temps, puis revint vers Lacy et lui dit qu’avant de s’engager plus, il aimerait aller jeter un coup d’œil au Learjet à Wichita.
Allen Paulson dit à Clay Lacy : « Pourquoi n’irions-nous pas à Whichita tous les deux dans ton Mustang P-51, et là je verrai ce qu’il s’y passe » Une fois arrivé, il fit un vol dans un Learjet et en revint transformé. « Il était devenu extrêmement enthousiaste pour cet avion » nous dit Clacy. A l’époque, il n’y avait aucun avion privé capable de rivaliser avec le Learjet 23, qui était supérieur à la plupart des avions à réaction commerciaux et, même, militaires.
Lacy continue à se remémorer : « Il était même capable de grimper plus vite qu’un F-86 », faisant référence au Sabre, le chasseur de North American Aviation célèbre pour avoir régné en maître dans le ciel de la Corée dans les années 1950. Clay Lacy, en effet, fut pilote de F-86 dans la Garde Nationale de Californie et affirmait à qui voulait l’entendre qu’il atteignait plus vite 40 000 pieds avec un Learjet qu’avec un F-86. « Le Learjet mettait 14 minutes à sa vitesse ascensionnelle normale, si vous poussiez un peu la montée il atteignait les 40 000 pieds en moins de 7 minutes ! »
Toute personne qui, dans les années 1960, voulait voler vite et avec classe achetait un Learjet. Clay Lacy and Allen Paulson, avec leur affaire californienne, vendirent bien plus de learjet à eux seuls que tous les autres réunis. Le prix de vente était alors de 495 000 dollars, ce qui était beaucoup d’argent. Frank Sinatra en acheta un. Puis, l’acteur américain Danny Kaye en acheta un autre. Il en fut tellement enthousiasmé qu’il rejoignit Clay Lacy et Allen Paulson dans leur société de vente des Learjet. Puis de grosses sociétés de Wall Street achetèrent à leur tour un Learjet.
Bill Lear savait que l’entreprise de Lacy, basée à l’aéroport de Van Nuys (nord-ouest de Los Angeles), serait certainement le secret de sa réussite. Lacy se souvient quand, tranquillement assis avec Bill Lear au bar de l’hôtel Wilshire à Berverly Hill, Bill Lear alla prendre le bottin téléphonique de Beverly Hill et lui demanda : « D’après toi, combien coûte l’heure de vol d’un Learjet ? Avec le kérosène à 18 cents le gallon (nous sommes en 1963 !!!) et les coûts de maintenance et d’entretien, ils estimèrent que l’heure de vol coûtait environ 135 dollars. Lear jeta le bottin de Beverly Hill sur le siège à côté de Lacy et dit : « Appelle donc tous les jolis noms qui sont dans ce bottin, et dis-leur que tu les emmènes faire un petit vol, et je te paierai chaque heure de vol effectuée 185 dollars. »
« Et beaucoup de personnalités ont ainsi fait un petit tour gratuit, nous avons emmené beaucoup de monde. » Bill Lear a agi ainsi parce que de faire voler beaucoup de personnalités d’Hollywood, même s’ils n’allaient pas tous acheter un Learjet, ils en parleraient beaucoup autour d’eux, et les gens d’Hollywood avaient beaucoup de relations dans tout le pays. C’était un excellente publicité, qui contribua grandement à ce que la marque Learjet soit connue de presque tout el monde très vite.
Cette opération fut un tel succès que de nombreux jeux télévisés de l’époque utilisèrent un Learjet. C’est ainsi que les gagnants de Dating Game, un jeu télévisé très célèbre à l’époque, partaient à Las Vegas ou à San Francisco à bord d’un Learjet. En deux-trois ans, la marque Learjet, toute récente, était connue même du grand public.
A la fin des années 1960, Bill Lear vendit sa société à la Compagnie Gates Rubber. Cette compagnie pouvait se permettre d’introduire la stratégie des concessions de vente des Learjet à travers tout le pays. Clay Lacy fut l’un des tout premiers à proposer la location d’un Learjet pour le grand public. Il s’établit à l’aéroport de Van Nuys en 1968. Aujourd’hui, Clay dirige une flotte de 55 jets d’affaire. Son tout premier avion, le fameux Learjet 24 serial number 12, est toujours actif. Et l’aéroport de Van Nuys est passé entre temps d’un seul jet d’affaire à près de 250 aujourd’hui.
Après que Bill Lear ait vendu sa société, Learjet Aviaition changea de mains plusieurs fois. Aujourd’hui, elle appartient à la société canadienne Bombardier qui l’acheta en 1990. Bombardier propose actuellement deux modèles de Learjet, le 70 et le 75 (transportant de 6 à 8 passagers à Mach 0.91 et à 51 000 pieds). Vraiment, les nouveaux modèles ont gardé les mêmes performances étonnantes de vitesse et d’altitude de croisière inédites que le Learjet 24 en 1963. Les Learjet actuels continuent d’être populaires.
A 84 ans, Clay Lacy continue de voler régulièrement. Il a à son actif plus de 53 000 heures de vol, al plupart sur Learjet. « Comprenez-moi, c’est un avion tellement agréable à piloter ... comme un petit chasseur ! » Il y a quelques années, Clay a même piloté l’un de ses Learjet lors de la course aérienne de Reno. « J’avais installé un appareil fumigène et j’ai fait toutes les acrobaties demandées avec le fumigène activé, des acrobaties à Reno dans un avion d’affaire ! » Il a aussi beaucoup utilisé ses Lear pour filmer des scènes aériennes. Toutes les scènes aériennes de Top Gun ont été filmées à partir d’un Learjet !
« Vraiment, c’est une très bonne chose que Bill Lear ait ainsi visé la lune pour obtenir des performances exceptionnelles avec un petit avion d’affaire à réaction ... sinon, toute l’industrie aéronautique aujourd’hui serait un peu en retard. »
Introduit en 1966, le Learjet 24 fit un tour du monde de présentation en 50 heures et 20 minutes. Un total de 259 Learjet 24 furent construits, 39 furent perdus dans des accidents et seulement quelques-uns volent encore. En fait, vous aurez beaucoup plus de chances d’en voir en vrai dans un musée que sur un tarmac. Juste à titre de comparaison, le coût de l’heure de vol d’un Learjet aujourd’hui est de 1 940 euros, alors que celle d’un Gulfstream approche les 3 300 euros.
by Jason Paur
Le premier Learjet fit son premier vol en 1963 et, en quelques années, cet avion devint le nec plus ultra de l’avion d’affaire. Cette photographie montre l’un des tout premiers Learjet 24 (serial number 12) au parking à l’aéroport de Van Nuys à Los Angeles. Aujourd’hui, ce même aéroport abrite plus de 250 jets d’affaire.
Photo : Clay Lacy Aviation
Vue du hall d’assemblage des Learjet à Wichita, Kansas, en 1964. Le numéro de série 012 est en cours de construction, il s’agit du Learjet 24A de l’image précédente et qui aura l’immatriculation N1965L. Ce sera le premier avion de démonstration auprès des clients, avec de très nombreux vols qui contribueront à populariser la marque Learjet auprès du grand public.
Photo: Clay Lacy Aviation
De gauche à droite, Clay Lacy, Bill Lear et l’acteur Danny Kaye assis dans la maquette du poste de pilotage du Learjet en 1964. William Lear était connu pour vouloir constamment aller au plus simple, tout en visant la performance la plus élevée. Clay Lacy et Danny Kaye s’étaient mis ensemble en partenariat pour commercialiser les Learjet à l’aéroport Van Nuys et lancer ainsi l’aéroport d’aviation d’affaire qu’il est devenu depuis.
[i]Photo: Clay Lacy Aviation
Quand le Learjet 23 arriva sur le marché, c’était le seul avion de l’aviation générale à pouvoir voler à 900 km/h à 41 000 pieds, bien au-dessus du mauvais temps et de la majorité du reste du trafic aérien. Ces performances étonnantes et très modernes attirèrent à lui des célébrités du monde du spectacle et du monde des affaires.
Photo: Clay Lacy Aviation
Au tout début de l’aventure des Learjet, Clay Lacy fit de nombreux vols de démonstrations, mais aussi des premières établissant des records retentissants. Sur cette vue, Clay Lacy et son partenaire d’affaire Allen Paulson prennent la pose devant le Learjet s/n 012 juste après un atterrissage réussi sur une pise en gravier (une première pour un jet).
Photo: Clay Lacy Aviation
Clay Lacy et Paulson posent devant la fameuse porte à double abattants du Learjet. Cette porte, propre aux seuls Learjets, était une grande avancée par rapport aux portes de type maritime qu’on trouvait sur les avions du même genre à l’époque. A la même époque, Paulson continuait par ailleurs son aventure personnelle avec Gulfstream, la société qu’il possédait. Clacy ne manquait pas une seule occasion de le titiller gentiment en lui disant et redisant qu’une personne voyant un Gulfstream décoller lui avait dit : « Tiens, encore un Learjet ! ».
Photo: Clay Lacy Aviation
Clay Lacy et Bill Lear, qui envoie des baisers à ses employés, lors d’une fête organisée en 1975 pour célébrer le 73ème anniversaire de Bill Lear. Après avoir vendu sa compagnie une décennie auparavant, Bill Lear mourut en 1978 à l’âge de 75 ans.
Photo: Clay Lacy Aviation
Aujourd’hui, Clay Lacy a 84 ans et près de 55 000 heures de vol à son actif. Clay Lacy vole toujours très régulièrement sur Learjet. Sur cette photo, il pose devant un Learjet 25, en fait le dernier appareil à avoir appartenu à Bill Lear. Clay Lacy possède ce Learjet depuis près de 40 ans et il a plus de 20 000 heures de vol avec. A l’arrière-plan, on devine la dérive d’un Learjet qui est l’appareil sur lequel Lacy fait des démonstrations d’acrobatie aérienne.
 
Jason Paur/Wired.com
 
ouaf ouaf ! bon toutou !!
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Chouette post et chouette histoire. Merci !
Puisque le post parle d'aviation générale et de Van Nuys, j'en profite pour faire la pub pour la nouvelle sortie en Blu-Ray de One Six Right.
Les images sont juste fabuleuses, et c'est un excellent documentaire sur l'histoire de ce terrain et de l'aviation US en général.
Ca se passe ici : http://www.onesixright.com/
"An incredible feeling of 'look 'ma, no hands !' "
Incontournable pour tous les passionnés de ce qui vole !
Dernière modification par n666eo (26-02-2016 14:32:34)
T.
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top je lis cela ce soir tranquille !!! quel boulot ! avec ou sans voile
cordialement
"Si l'homme des cavernes avait su rire, le cours de l'histoire eut été changé" Oscar Wilde
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Bonjour,
Super post, très instructif, détaillé et imagé.
Du super boulot pour une superbe histoire.
Un grand merci !
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Bonjour
très agréable à lire et très instructif. Merci pour ce travail de documentation et d'information.
Cordialement ; Philippe
Les bibliothèques runtime C++ ... S O S ... Ctrl+Shift+Esc => gestionnaire de tâches !
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J'ai lu: enrichissant
merci Ă toi
et bon vols au MO
cordialement
"Si l'homme des cavernes avait su rire, le cours de l'histoire eut été changé" Oscar Wilde
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Lorsque le premier Lear 23 est arrivé en Suisse, les pilotes de la Force Aérienne n'étaient pas très content, le Lear grimpait plus vite que leur chasseur de l'époque !
"On n'est pas des ... quand mĂŞme !" Serge Papagalli,
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avé, je n'ai jamais volé en Learjet. Le conseil des spécialistes pour un choix d'addon free, pay ?
cordialement
"Si l'homme des cavernes avait su rire, le cours de l'histoire eut été changé" Oscar Wilde
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La creme de la creme, incluant l'avionique
www.hangar45.net/
Aussi
http://www.cockpitbuilders.com/community/index.php?topic=231.msg39638#msg39638
Cockpit simu
Dernière modification par Jackpilot (29-02-2016 21:50:29)
Jack Full 737 DSTD FDS
P3D V4 / SimAvionics I7-7700k /Win10 (sim PC) i7-4790 Quad-Core/8 Thread /Win7 (Avionics PC)
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Coucou les ami(e)s!
avé, je n'ai jamais volé en Learjet. Le conseil des spécialistes pour un choix d'addon free, pay ?
Cher Daniel, je te conseille vivement l'addon que j'utlise: le Learjet24 de Lionhearts Creations
quelques infos ici
Chez SimMarket il est Ă 31,80 euros.
Il y aussi des freeware, mais l'appareil de Lionheart est une petite merveille.
Jackpilot, merci beaucoup pour les liens!
Merci Ă vous tou(te)s de vos remarques bien sympas.
Philippe
ouaf ouaf ! bon toutou !!
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Vais faire mon ronchon...
Je te conseille vivement les Learjet d'Extreme Prototype, ou bien ceux de Flysimware.
Celui de Lionheart ne ressemble vraiment à rien... Je trouve que c'est une honte d'avoir massacré ainsi une si belle silhouette... :(
T.
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Merci Philouplaine, très sympa comme lecture pour la pause dèj de ce midi (qui s'annonçait ennuyante ! Mais qui ne le fût pas au final ! )
Pour ce qui est d'un Learjet sous Fsx, ceux d'Extreme Prototype sont très sympa, j'y ai passé de bonnes heures (et je me tâte pour celui de Flysimware )
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ok merci Ă tous pour les infos
cordialement
"Si l'homme des cavernes avait su rire, le cours de l'histoire eut été changé" Oscar Wilde
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Toujours très intéressantes et très bien documentées les infos données par philouplaine.
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