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ARTICLE PARU SUR "ROMANDIE" LE 06.03.2016
NEW YORK (awp/afp) - La reprise économique américaine et le boom du transport aérien provoquent une pénurie de pilotes de ligne aux Etats-Unis, obligeant les compagnies aériennes locales à annuler des vols sur des lignes desservant les zones rurales.
"Cela devient une crise chez certains transporteurs, aboutissant à de graves perturbations", indique à l'AFP Patrick Smith, pilote et créateur du site askthepilot.com.
Si le problème épargne les grandes compagnies aux rémunérations attractives, il frappe de plein fouet leurs sous-traitants, qui assurent la moitié des vols domestiques aux Etats-Unis, affirme Kit Darby, président du cabinet KitDarby.com Aviation.
De Mesa à Silver Airways, les transporteurs régionaux ont réduit leurs vols d'environ 5% en moyenne par mois en 2015, selon des communiqués. Les petits aéroports, à l'instar de Redding en Californie ou Erie (Pennsylvanie) sont les plus affectés, d'après le syndicat des pilotes ALPA.
Republic Airways, qui assure des vols pour Delta Air Lines, American Airlines et United Airlines, a déposé son bilan fin février, invoquant une pénurie des pilotes notamment.
"Nous avons travaillé dur pour éviter cette décision", explique le PDG Bryan Bedford. Mais elle est "le résultat de pertes de revenus (...) liées au fait que les avions sont cloués au sol faute de pilotes".
- Malaise -
La compagnie avait dû l'été dernier réduire de 4% ses vols en raison d'une pénurie de pilotes. Une décision qui lui vaut aujourd'hui d'être poursuivie en justice par Delta, qui l'accuse de rupture contractuelle.
Les raisons du malaise sont multiples: bas salaires, coût élevé de la formation, allongement des heures de vol nécessaires pour obtenir une licence et une vague de départs à la retraite - environ 18.000 pilotes devraient raccrocher d'ici 2022 selon les chiffres officiels.
"Les salaires et les conditions de travail chez les transporteurs régionaux sont très mauvais. Jusqu'à présent les pilotes les acceptaient temporairement en attendant de rejoindre une grande compagnie. Ce n'est plus le cas parce que le transport aérien régional est en plein boom", explique Patrick Smith.
Un pilote de ligne volant sur les vols intérieurs aux Etats-Unis, effectuant 1.000 heures annuelles, touche en moyenne 27.350 dollars par an en moyenne, selon l'ALPA, contre 103.390 dollars chez les grandes compagnies aériennes, selon le département du Travail.
Or dans le même temps, un aspirant pilote doit payer de 150.000 à 200.000 dollars pour obtenir sa licence, indique à l'AFP le capitaine Paul Ryder de l'ALPA.
Les autorités américaines ont durci il y a trois ans les conditions de formation, après des accidents d'avion meurtriers dont le crash en février 2009 d'un avion de Colgan Air près de Buffalo.
Du coup il faut désormais au moins 1.500 heures de vol au lieu de 250 auparavant pour obtenir la licence de pilote de ligne. Il y a des exceptions pour les militaires (750 heures de vol) et les diplômés de quatre ans d'école (1.000 heures).
"Les pilotes ne veulent pas dépenser des centaines de milliers de dollars dans leur formation pour une carrière avec un retour d'investissement aussi limité", confie M. Smith.
- Réservoir -
C'est la deuxième grande crise pour la profession depuis le 11 Septembre 2001. La première avait été naturellement résolue par la grande récession de 2008 qui avait provoqué une baisse du trafic.
Selon Boeing, il faudra 558.000 nouveaux pilotes dans le monde dans les vingt prochaines années, dont 95.000 en Amérique du nord, soit 17% du total.
Dans le climat actuel de retour de la croissance, certaines compagnies régionales ont procédé à des augmentations du salaire d'entrée et proposent des primes à la signature pouvant aller jusqu'à 80.000 dollars sur quatre ans, selon Kit Darby.
De 500 à 1.500 dollars sont promis à des salariés qui rabattraient de jeunes pilotes, ajoute l'expert.
"Une compagnie aérienne qui veut recruter de nouveaux pilotes et retenir ceux qui sont en place doit offrir une rémunération motivante, un équilibre entre vie professionnelle et vie privée et des perspectives de carrière", prône le capitaine Ryder.
Il préconise des partenariats entre les différents acteurs: grosso modo, Delta, American et United devraient s'engager à puiser dans le réservoir de pilotes de leurs sous-traitants.
L'enjeu est important pour ces géants, qui comptent sur les petits pour transporter vers les grands aéroports des passagers embarquant dans leurs avions.
lo/jld/eb
(AWP / 06.03.2016 08h01)
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Faut dire que s'ils les payaient décemment sans les épuiser il y aurait peut être plus de candidats.
Il y a une incompréhension dans l'article, l'ATPL a toujours été à 1.500h, mais on n'a pas besoin de l'ATPL pour voler en pro.
Dernière modification par Zangdaarr (06-03-2016 14:01:44)
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ARTICLE PARU SUR "ROMANDIE" LE 06.03.2016
Or dans le même temps, un aspirant pilote doit payer de 150.000 à 200.000 dollars pour obtenir sa licence, indique à l'AFP le capitaine Paul Ryder de l'ALPA.
Et la bonne vieille méthode de monter ses heures en faisant de l'instruction...ma génération et la suivante y sont passées, ....qui a $ 150 000 à "investir" à 20 ans ???
Jack Full 737 DSTD FDS
P3D V4 / SimAvionics I7-7700k /Win10 (sim PC) i7-4790 Quad-Core/8 Thread /Win7 (Avionics PC)
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Faut dire que s'ils les payaient décemment sans les épuiser il y aurait peut être plus de candidats.
Ils doivent voir cela comme un investissement ou tu commences à rentrer dans tes frais quand tu arrives copi dans une major ... 15 ans après avoir fait l'emprunt ...
A+, Antoine
Mon blog : http://blog.arogues.org
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On est dans un monde de fadas
En période de récession: 5 minutes suffisent pour licencier du personnel.
Quand les affaires repartent on s'aperçoit qu'il faut 2 ans pour former un branleur de manche qui d'ailleurs aura bien plus à tapoter sur un clavier qu'à branler..
Et puis ce métier ferait il moins rêver ?
..
"On n'est pas des ... quand même !" Serge Papagalli,
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" 85% des jeunes gens qui seraient aptes à faire une carrière militaire n’ont pas l’intention de s’engager. Un gros effort de communication est donc à faire…"
Ce n'est pas du baratin qu'ils veulent c'est du fric !!!
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Zangdaarr a écrit :Faut dire que s'ils les payaient décemment sans les épuiser il y aurait peut être plus de candidats.
Ils doivent voir cela comme un investissement ou tu commences à rentrer dans tes frais quand tu arrives copi dans une major ... 15 ans après avoir fait l'emprunt ...
Voir l'esclavage comme un investissement ? Attend, ça s'en vient dans la plupart des domaines pro.
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Bee Gee a écrit :On est dans un monde de fadas
En période de récession: 5 minutes suffisent pour licencier du personnel.
Quand les affaires repartent on s'aperçoit qu'il faut 2 ans pour former un branleur de manche qui d'ailleurs aura bien plus à tapoter sur un clavier qu'à branler..
Et puis ce métier ferait il moins rêver ?
..
" 85% des jeunes gens qui seraient aptes à faire une carrière militaire n’ont pas l’intention de s’engager. Un gros effort de communication est donc à faire…"
Ce n'est pas du baratin qu'ils veulent c'est du fric !!!
C'est sur qu'aujourd'hui un "engagé pilote militaire" c'est pas un volontaire des FAFL ....il faut penser à payer le crédit de la maison ....
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.... A vouloir faire une société libérale basée pour l'essentiel sur le fric et l'individualisme, on en voit rapidement les "bienfaits" ..
Je ne donne pas bien cher de l'avenir à long terme d'une telle société.
"On n'est pas des ... quand même !" Serge Papagalli,
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C'est sur qu'aujourd'hui un "engagé pilote militaire" c'est pas un volontaire des FAFL ....il faut penser à payer le crédit de la maison ....
Le contexte n'est pas le même !!
Pour le crédit de la maison:
http://www.lefigaro.fr/actualite-france … e-paie.php
Quand on connait bien le milieu militaire, on encourage vraiment pas un jeune à s'engager !!
Mais il y a quand même des inconscients:
http://www.lemonde.fr/attaques-a-paris/ … 09495.html
Ils vont vite comprendre:
http://www.bfmtv.com/international/mili … 69443.html
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Attention ...on parle de l'Armée de l'Air et plus particulierement de la branche pilote (PN) ...les articles que tu cites c'est pas les mêmes cibles :
-Logiciel de paie : l'armée de l'air n'est pas sous le même .
-Recrutement intensif : besoins de soldats pour armer Sentinelle (besoins de PN aussi mais beaucoup ,beaucoup moins...)
-Equipement : l'équipement fourni aux PN est adapté aux besoins du vol ...le témoignage est celui d'un terrien .Pour un fantassin ,le moindre kilo en trop est important de même que la bonne taille des ses vêtements .
Et pour l'engagé pilote ,bien sur que le contexte n'est pas le même (bien qu'a la base normalement on s'engage pour servir son pays ,pas pour s'amuser avec un 2000...)
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Ouais cela va très bien dans l'armée de l'air:
http://www.20minutes.fr/societe/1636043 … etat-voler
Entre beaucoup d'autres ex.:
Un sergent commando parachutiste engagé à la base dans la réserve qui doit payer de sa poche sa formation pour le brevet de para en Hollande faute de budget !!
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Attention ,là on parle de matériel ,pas d'équipement ...la dispo des matériels dans l'armée est bien sur critique .(VAB ,fusils,avions ....)
Je serais curieux de connaitre cette histoire de brevet para ...
Les commandos para dans l'armée(les 3 armées) sont formés aux brevet de chuteur operationnel ,dispensé a l'ETAP a Pau .
Les tests d'entrée requièrent le brevet civil de chute B qu'il faut bien sur passer dans le civil .
Dans l'armée de l'air il y a les CPA ,qui signifie bien commando para de l'air mais seul le CPA 10 fait partie du COS ...
Tous les autres paras sont formés par l'ETAP ,qui fait en fonction de la dispo avions désastreuse ,de la météo etc...
Je serais vraiment curieux de lire l'histoire de ton para en Hollande si c'est possible .
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Il avait bien sur le brevet civil, mais pour pouvoir porter l'insigne de paras sur son uniforme, il faut faire une formation à Texel dans une île au nord de la Hollande qui est la seule reconnue par l'armée.
http://www.paracentrumtexel.com/courses/militairy/
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Aviation civile, aviation militaire...je ne lis ici que défaitisme, pessimisme, critique, et j'en passe....
Ca ne doit pas etre rigolo de se reveiller avec tout ca tous les matins. !
Tous les pilotes que je connais ont ramé courageusement pour en arriver là où ils sont et aucun d'entre eux ne le regrette ou critique le système. On peut aussi accepter de passer trois ou cinq années de sa vie à suivre une formation militaire aero et rentrer par la grande porte ensuite.
Plutot que de vouloir tout, tout de suite, tout cuit, peut être est-il préférable de savoir se donner les moyens d'arriver à ses fins ?
My 2¢
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Plutot que de vouloir tout, tout de suite, tout cuit, peut être est-il préférable de savoir se donner les moyens d'arriver à ses fins ?
Je suis d'accord avec toi car pour moi le passage par la partie simulateur de vol (iSv) puis par la suite la formation Pilote militaire. Cela m'a pris 10 ans entre la rentrée au sein de l'ALAT (Aviation légère de l'armée de terre française) et le passage comme pilote.
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