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Jackpilot a écrit :BERDE a écrit :Bonjour,
c'est mieux d'apprendre à ne pas se trouver dans une telle situation .
Bernard .Mais qu'est-ce que vous croyez qu'on fait !!?? l'un n'exclut pas l'autre
Bien sur qu'on apprend ce qu'est une vrille et par conséquent à ne pas se mettre dans la situation qui la déclenche !!!Mais on apprend aussi de visu ce que c'est et croyez moi la premiere c'est un tel dégeuloir qu'on est bien incapable de réagir ne sachant plus où est le haut ni le bas ni le sens de la rotation
Alors je plains sincérement les infaillibles qui ont appris à l'éviter sur le papier et qui bien sûr ne feront jamais la connerie de s'en payer une qu.ils n'ont pas vu venir!
Jack
Je ne vais pas à chaque fois refaire toute l'argumentation
Combien de morts chaque année en vrille accidentelle ? extrêmement peu, et quand ça arrive la majorité des cas est en dernier virage où on n'a aucune chance de récupérer la situation.
par contre des morts sur perte de contrôle de l'avion se comptent par dizaine, le virage engagé a bien plus tué que la vrille, le passage en IMC aussi, le rase motte aussi, la mauvaise gestion du vol et la panne d'essence aussi, les mauvaises décisions ou l'absence de décision face à une météo qui se dégrade aussi, Ce sont sur tout ces points que la formation doit particulièrement insister.
C'est pour cela que je suis d'accord avec Jackpilot: c'est bien de savoir ce qu'il ne faut pas faire sur le papier, mais dans un avion de voltige, on te dis:
La c'est la limite, si tu continues comme cela, il se passe cela !! et quand c'est la première fois, on s'en souviens tout le temps.
Dernière modification par Gira (05-05-2016 14:06:38)
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Bonjour,
Le mieux, c'est encore de connaître la vrille sur le papier, et en réel. Les deux me paraissent en fait assez indissociables. Franchement, aller se payer une séance sur Cap-10 ou autre de deux fois 30 minutes et bouffer de la vrille avec un moniteur qualifié voltige pour bien comprendre le pourquoi du comment et les bons réflexes, pour d'une part ne pas s'y mettre, et d'autre part réagir au cas où, sur une formation de pilote privé ça va vous coûter 200€ et c'est pas non plus la mort... Ne pas maîtriser les bons réflexes, ça peut.
En ce qui me concerne, je ne suis pas partisan du : "apprendre à ne pas s'y mettre"... Parce que beaucoup d'accidents en vrille viennent justement de gens qui ne voulaient pas s'y mettre!
Bonne journée!
Guillaume
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Pour ceux que cela intéresse, un document signé Claude Lelaie sur la vrille : http://david.chabe.pagesperso-orange.fr … lelaie.pdf
B.
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qqqqqqqqq
Dernière modification par Ptipilot (25-03-2017 13:47:40)
A+
Alain
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Après un énième débat, comme l'on ne vous mettra pas d'accord sur le bien fondé d'apprendre ou de ne pas apprendre...
Laissez parler les statistiques ...
On peut apprendre sur le papier par ex., qu'il faut contre braquer en cas de survirage avant la fin du'une courbe sur une route mouillée ou verglas, avec une voiture puissance, quand on accélère trop tôt, sans assistance (ESP, DST, UVWXYZ !!! )
Mais savoir doser le contre braquage pour ne pas partir en sens inverse, il n'y a que la pratique sur une grande place par ex. !!
Pour info, "on commence à vieillir lorsque l'on a plus envie d'apprendre" !!
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La bonne question est, à quoi sert une voiture puissante de nos jours ?, c'est juste bon pour les frimeurs de ton espèce !:ss
Cela mord bien !!!
Je l'ai acheté en 1985 !!
Moteur 2,6L préparé comme les Pajero de Rally 270 hP
Comme je pense celle la: Vroom vroom !!;)
Dernière modification par Gira (05-05-2016 17:53:20)
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Bee Gee a écrit :La bonne question est, à quoi sert une voiture puissante de nos jours ?, c'est juste bon pour les frimeurs de ton espèce !:ss
Cela mord bien !!!
Je l'ai acheté en 1985 !!
Moteur 2,6L préparé comme les Pajero de Rally 270 hP
Comme je pense celle la: Vroom vroom !!;)
Mon Dieu que c'est moche (au sens physique et moral à mon goût)...
De mon point de vue :
Pour moi une voiture est un outil point barre... Ma petite voiture est une essence 1.2L acheté au prix le plus bas (10.000€) neuve vu que vais l'utiliser jusqu'à ce qu'elle crève et que je n'ai aucune intention de revendre, ou je la donnerai à qui en aura besoin dans ma famille... Et cette petite voiture n'a jamais aucune panne depuis des années, quasiment aucune maintenance et ne me coûte pas bien cher...
Enfin ce n'est que mon avis. On me donnerai une Porsche ou une Ferrari que je la revendrai de suite pour placer la somme de la vente pour des trucs à mon sens bien plus importants... Comme financer un bien immobilier, ou payer les études de mes gosses dans de bonnes écoles, ou en faire profiter mes très proches.
Après, chacun ses priorités, je respecte les choix de chacun, mais les miens sont très clairs !
Bonne soirée!
Dernière modification par ECV (05-05-2016 18:23:02)
Guillaume
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Guillaume
Comment fais tu pour etre aussi raisonnable !!
C'est louche..
Jack Full 737 DSTD FDS
P3D V4 / SimAvionics I7-7700k /Win10 (sim PC) i7-4790 Quad-Core/8 Thread /Win7 (Avionics PC)
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Pour moi une voiture est un outil point barre... Ma petite voiture est une essence 1.2L acheté au prix le plus bas (10.000€) neuve vu que vais l'utiliser jusqu'à ce qu'elle crève et que je n'ai aucune intention de revendre, ou je la donnerai à qui en aura besoin dans ma famille... Et cette petite voiture n'a jamais aucune panne depuis des années, quasiment aucune maintenance et ne me coûte pas bien cher...
Enfin ce n'est que mon avis. On me donnerai une Porsche ou une Ferrari que je la revendrai de suite pour placer la somme de la vente pour des trucs à mon sens bien plus importants... Comme financer un bien immobilier, ou payer les études de mes gosses dans de bonnes écoles, ou en faire profiter mes très proches.
Après, chacun ses priorités, je respecte les choix de chacun, mais les miens sont très clairs !
Bonne soirée!
Je l'ai acheté en 1985 !! à cette époque il n'y avait pas encore beaucoup de pompes à fric tous les 10 kms !!
Elle est encore sur cales en ce moment je la sort seulement l'été quand il fait beau et je roule tranquille !!
J'ai aussi des vieilles bagnoles que j'entretiens moi même, j'ai une Clio de 230000 km en ce moment, 5,5 l au 100 contre 30 L au 100 à 250 km/H !! pour la Starion, à la belle époque !!
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Guillaume
Comment fais tu pour etre aussi raisonnable !!
C'est louche..
Juste parce que mes parents, mes grands-parents m'ont élevé comme ça, un franc et un franc, on ne gaspille pas! Et quand je vois à quel point la vie est chère, que ce soit en France, ou au Japon (mes deux pays d'attache), ben faut vraiment faire attention...
En France j'ai une Volkswagen Polo toute simple comme celle là 10.000€ :
Et au Japon, on a une Daihatsu comme celle là même pas 1.000.000 de yens, soit dans les 8000€ :
Dernière modification par ECV (06-05-2016 12:35:19)
Guillaume
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Et au Japon, on a une Daihatsu
Ah j'ai une vieille Daihatsu Feroza 4x4 et tu dois voir beaucoup de Mitsu. j'ai failli acheter une 3000 GT
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Bee Gee a écrit :La bonne question est, à quoi sert une voiture puissante de nos jours ?, c'est juste bon pour les frimeurs de ton espèce !:ss
Cela mord bien !!!
Je l'ai acheté en 1985 !!
Moteur 2,6L préparé comme les Pajero de Rally 270 hP
Comme je pense celle la: Vroom vroom !!;)
Ca ne mord que pour les bouffons de ton espèce !
ces chariots à roulette n'ont plus aucun intérêt, sauf pour les gamins en bas âge..
"On n'est pas des ... quand même !" Serge Papagalli,
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salut,
Hors ULM*, y'a plus d'accident de départ en vrille en avion en France qu'au Canada ou USA ? Je ne pense pas, malgré le fait qu'on n'apprend pas à en sortir à un moment de la formation.
Pour faire de l'instruction voltige, j'ai quelques avis :
- c'est bien de l'apprendre, mais je pense vraiment pas obligatoire.
- habituellement, les gens "apprennent" à sortir de vrille et après ne font plus de voltige et de sortie de vrille, ils ne retiennent donc qu'une chose : si je pars en vrille à 500 ft / sol je suis mort. Le fait de devoir mettre du pied à l'inverse, surtout pas de manche, les gaz réduit, ... pour un pilote qui vole 15h / an il n'y arrivera pas.
- seul un pilote habitué à être en vrille pourra s'en sortir à basse altitude
- reste le cas "haute altitude" : mais quand est-ce qu'on risque partir en vrille à haute altitude... J'ai bien sur des exemples, mais c'est assez marginal.
Bref, ne pas l'apprendre en France c'est pas si "grave" que cela.
Et on peut se questionner pourquoi on ne l'apprend pas. Aux US et Canada, les gens apprennent majoritairement sur Cessna qui sont autorisé vrille. En France les Jojo et Robin ne le sont pas. Je pense que l'origine vient de la.
* pourquoi ne pas tenir compte des ULM : car ils apprennent encore à piloter comme dans les années 50 (par des fois des instructeurs qui n'en ont le nom et encore ...) à faire que des glissades en finale. Quand on a la bille dans le coin, faut pas s'étonner que cela parte des fois ... Y'a un nombre de cadavre en ULM qui est très très inquiétant ... Et un nombre de vrille en finale impressionnant.
A+, Antoine
Mon blog : http://blog.arogues.org
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EDIT MODERATEUR :
Bonjour,
ok c'est le bar des pilotes mais ce n'est pas pour autant que l'on peut y faire un peu n'importe quoi. Le sujet de départ est lié aux décrochages en aéronefs.
Merci de bien vouloir y revenir.
Olivier
il faut mieux privilégier la force de l'argument à l'argument de la force.
Asus TUF GAMING B550-PLUS/W10 ssd 256go/AMD Ryzen 5 3600/Be Quiet Dark Rock Pro 4/Mémoire DDR4 HyperX Fury 16 Go, 3200 MHz/Asus Radeon RX 6900 XT TUF 16G GAMING/Alim Corsair TX850M 850W 80+Gold/Boitier Abkoncore Cronos S70 / SSD 512Go pour MSFS / Ecran courbe 39/10 43,4P
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Pour répondre une dernière fois à Gira, et après on change de sujet
Ah j'ai une vieille Daihatsu Feroza 4x4 et tu dois voir beaucoup de Mitsu. j'ai failli acheter une 3000 GT
Non jamais vu ça... On voit beaucoup de ça, de ça de ça de ça, ça et enfin ça mais jamais vu ce que tu me montre... Je dis pas qu'il n'y en a pas, mais c'est rare.
salut,
Hors ULM*, y'a plus d'accident de départ en vrille en avion en France qu'au Canada ou USA ? Je ne pense pas, malgré le fait qu'on n'apprend pas à en sortir à un moment de la formation.
Pour faire de l'instruction voltige, j'ai quelques avis :
- c'est bien de l'apprendre, mais je pense vraiment pas obligatoire.
- habituellement, les gens "apprennent" à sortir de vrille et après ne font plus de voltige et de sortie de vrille, ils ne retiennent donc qu'une chose : si je pars en vrille à 500 ft / sol je suis mort. Le fait de devoir mettre du pied à l'inverse, surtout pas de manche, les gaz réduit, ... pour un pilote qui vole 15h / an il n'y arrivera pas.
- seul un pilote habitué à être en vrille pourra s'en sortir à basse altitude
- reste le cas "haute altitude" : mais quand est-ce qu'on risque partir en vrille à haute altitude... J'ai bien sur des exemples, mais c'est assez marginal.Bref, ne pas l'apprendre en France c'est pas si "grave" que cela.
Non, c'est pas si grave que ça j'entend bien. Mais je persiste à penser qu'on améliorerait la compréhension de la vrille, sur ses symptômes, son déclenchement et sa résolution, par une instruction voltige appropriée. Même si les gens volent peu, si sur 10 morts dans l'année liée à une vrille basse (valeur totalement arbitraire), si on en sauve 1 parce qu'il aura suivi une instruction vrille sur deux vols comme je le préconisais, c'est déjà gagné... Je suis personnellement pour une application stricte du système d'instruction étude-restitution, qu'on utilise notamment dans l'Armée de l'air et exclure le théorique pur, en espérant que ça n'arrive pas... Je trouve que ça fait un peu autruche.
Et on peut se questionner pourquoi on ne l'apprend pas. Aux US et Canada, les gens apprennent majoritairement sur Cessna qui sont autorisé vrille. En France les Jojo et Robin ne le sont pas. Je pense que l'origine vient de la.
Très probablement. Mais ce n'est pas pour ça que c'est bien... Ne pas faire à cause d'un matériel limité, c'est discutable sur le raisonnement.
pourquoi ne pas tenir compte des ULM : car ils apprennent encore à piloter comme dans les années 50 (par des fois des instructeurs qui n'en ont le nom et encore ...) à faire que des glissades en finale. Quand on a la bille dans le coin, faut pas s'étonner que cela parte des fois ... Y'a un nombre de cadavre en ULM qui est très très inquiétant ... Et un nombre de vrille en finale impressionnant.
Ouais enfin faire des glissades en finale (qu'on apprend encore au Canada de mémoire), et apprendre la vrille en pratique c'est pas tout à fait le même sujet!
A bientôt!
Dernière modification par ECV (06-05-2016 11:27:19)
Guillaume
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Bee Gee a écrit :La bonne question est, à quoi sert une voiture puissante de nos jours ?, c'est juste bon pour les frimeurs de ton espèce !:ss
Ca ne mord que pour les bouffons de ton espèce !
ces chariots à roulette n'ont plus aucun intérêt, sauf pour les gamins en bas âge..
frimeurs, bouffons, gamins en bas âge !!! ne soit pas aigri
Dernière modification par Gira (06-05-2016 11:41:15)
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Pour continuer sur les choses sérieuses que les bouffons font dévier le sujet avec leurs caisses pourries dont on a que faire.
Le dernier virage est le cas typique, et s'il faut montrer un décrochage dissymétrique, il n'est pas utile pour autant de faire des séances de vrilles de plusieurs tours.. Surtout sur un CAP10 ou équivalant, car souvent dans la tête d'un débutant, ce sont des avions "spéciaux" "fait pour", Avec n'importe quel avion un instructeur peut montrer ce qui se passe lors de décrochages un peu plus poussé que le traditionnel décrochage en ligne droite moteur réduit.
Tiens, une question, que se passe t'il avec un DR ou un C150, lorsqu'on amène un avion au décrochage en virage ? Et qui en a fait ?
Ce qu'il faut marteler ce sont les éléments de sécurité en dernier virage, et si on les respecte il n'arrivera jamais rien de fâcheux.
Pour la sécurité globale bien mieux vaut un entrainement régulier au VSV, car là c'est certain, chaque année on compte encore des tas d'accidents par passage en IMC accidentel, et qui n'a pas éprouvé les fausses sensations générées par l'oreille interne, ne peut en avoir aucune idée de ce que ça représente. C'est bien pour cela qu'on a introduit le VSV dans la formation des pilotes privés et qu'on a oublié la vrille.
Je prêche assez mal pour ma paroisse, car lorsque j'étais encore instructeur, on faisait faire systématiquement un tour de manège en CAP10 aux élèves,...... mais la vraie raison était cachée,... c'était en fait bien davantage pour "recruter" de futurs amateurs de voltige !
A+!
"On n'est pas des ... quand même !" Serge Papagalli,
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Non, c'est pas si grave que ça j'entend bien. Mais je persiste à penser qu'on améliorerait la compréhension de la vrille, sur ses symptômes, son déclenchement et sa résolution, par une instruction voltige appropriée. Même si les gens volent peu, si sur 10 morts dans l'année liée à une vrille basse (valeur totalement arbitraire), si on en sauve 1 parce qu'il aura suivi une instruction vrille sur deux vols comme je le préconisais, c'est déjà gagné... Je suis personnellement pour une application stricte du système d'instruction étude-restitution, qu'on utilise notamment dans l'Armée de l'air et exclure le théorique pur, en espérant que ça n'arrive pas... Je trouve que ça fait un peu autruche.
Tout à fait d'accord !! comme j'ai déjà dis, On peut apprendre sur le papier par ex., avec une T.A, qu'il faut contre braquer en cas de survirage avant la fin du'une courbe sur une route mouillée ou verglas, quand on accélère trop tôt, sans assistance (ESP, DST, UVWXYZ !!! )
Mais savoir doser le contre braquage pour ne pas partir en sens inverse, il n'y a que la pratique sur une grande place par ex. !!
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Pour continuer sur les choses sérieuses que les bouffons font dévier le sujet avec leurs caisses pourries dont on a que faire.
Le dernier virage est le cas typique, et s'il faut montrer un décrochage dissymétrique, il n'est pas utile pour autant de faire des séances de vrilles de plusieurs tours.. Surtout sur un CAP10 ou équivalant, car souvent dans la tête d'un débutant, ce sont des avions "spéciaux" "fait pour", Avec n'importe quel avion un instructeur peut montrer ce qui se passe lors de décrochages un peu plus poussé que le traditionnel décrochage en ligne droite moteur réduit.
Tiens, une question, que se passe t'il avec un DR ou un C150, lorsqu'on amène un avion au décrochage en virage ? Et qui en a fait ?
Ce qu'il faut marteler ce sont les éléments de sécurité en dernier virage, et si on les respecte il n'arrivera jamais rien de fâcheux.
Pour la sécurité globale bien mieux vaut un entrainement régulier au VSV, car là c'est certain, chaque année on compte encore des tas d'accidents par passage en IMC accidentel, et qui n'a pas éprouvé les fausses sensations générées par l'oreille interne, ne peut en avoir aucune idée de ce que ça représente. C'est bien pour cela qu'on a introduit le VSV dans la formation des pilotes privés et qu'on a oublié la vrille.
Je prêche assez mal pour ma paroisse, car lorsque j'étais encore instructeur, on faisait faire systématiquement un tour de manège en CAP10 aux élèves,...... mais la vraie raison était cachée,... c'était en fait bien davantage pour "recruter" de futurs amateurs de voltige !
A+!
Ça se discute, en effet. Pour le VSV, oui, après, le risque, c'est que d'un entraînement VSV certains se croient pour le coup être qualifiés VSV et se mettent IMC et s'adonnent à des percées foireuses et dangereuses. Mais oui, ça me paraîtrait pas mal, surtout dans nos contrées où il ne fait pas toujours beau, de dispenser un module VSV, au moins pour sensibiliser aux illusions sensorielles. Après, tout dépend du temps et de l'argent que chacun veut mettre dans l'aviation de loisir, et oui, pas besoin de faire du Cap10 pour éviter les accidents liés aux vrilles. Mais c'est un plus, qui en peut faire que du bien, c'est tout là le but de mon propos.
Dernière modification par ECV (06-05-2016 12:33:42)
Guillaume
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Si ton élèves sait un jour donné sortir de vrille (étude / restitution), et qu'il ne pratique pas, cela ne lui servira pas à grand chose 2, 10 ou 20 ans plus tard. A part un vague souvenir ou ca tourne dans tous les sens et faut mettre du pied d'un coté ... lequel ? Et identifier le sens de la vrille ... Bref, 50% de chance.
Comme Beegee, vaut mieux entrainer les mecs au VSV qu'à la sortie de vrille (et je suis FI voltige, je ne prèche pas pour ma paroisse).
Après utiliser un avion qui est fait pour c'est mieux, (je trouve), car en cas de problème et si le fait qu'on voulait montrer que le début mais que raison X ou Y on part vraiment dedans, il vaut mieux être sur que cela sortira. Et enfin, il faut que ce soit des FI compétant. Et très honnetement, un FI qui n'a pas fait un minimum de voltige (et donc un FI voltige) c'est le minimum je pense.
A+, Antoine
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Bee Gee a écrit :Pour continuer sur les choses sérieuses que les bouffons font dévier le sujet avec leurs caisses pourries dont on a que faire.
Le dernier virage est le cas typique, et s'il faut montrer un décrochage dissymétrique, il n'est pas utile pour autant de faire des séances de vrilles de plusieurs tours.. Surtout sur un CAP10 ou équivalant, car souvent dans la tête d'un débutant, ce sont des avions "spéciaux" "fait pour", Avec n'importe quel avion un instructeur peut montrer ce qui se passe lors de décrochages un peu plus poussé que le traditionnel décrochage en ligne droite moteur réduit.
Tiens, une question, que se passe t'il avec un DR ou un C150, lorsqu'on amène un avion au décrochage en virage ? Et qui en a fait ?
Ce qu'il faut marteler ce sont les éléments de sécurité en dernier virage, et si on les respecte il n'arrivera jamais rien de fâcheux.
Pour la sécurité globale bien mieux vaut un entrainement régulier au VSV, car là c'est certain, chaque année on compte encore des tas d'accidents par passage en IMC accidentel, et qui n'a pas éprouvé les fausses sensations générées par l'oreille interne, ne peut en avoir aucune idée de ce que ça représente. C'est bien pour cela qu'on a introduit le VSV dans la formation des pilotes privés et qu'on a oublié la vrille.
Je prêche assez mal pour ma paroisse, car lorsque j'étais encore instructeur, on faisait faire systématiquement un tour de manège en CAP10 aux élèves,...... mais la vraie raison était cachée,... c'était en fait bien davantage pour "recruter" de futurs amateurs de voltige !
A+!
Ça se discute, en effet. Pour le VSV, oui, après, le risque, c'est que d'un entraînement VSV certains se croient pour le coup être qualifiés VSV et se mettent IMC et s'adonnent à des percées foireuses et dangereuses. Mais oui, ça me paraîtrait pas mal, surtout dans nos contrées où il ne fait pas toujours beau, de dispenser un module VSV, au moins pour sensibiliser aux illusions sensorielles. Après, tout dépend du temps et de l'argent que chacun veut mettre dans l'aviation de loisir, et oui, pas besoin de faire du Cap10 pour éviter les accidents liés aux vrilles. Mais c'est un plus, qui en peut faire que du bien, c'est tout là le but de mon propos.
Bon, je ne vais plus réponde aux couenneries de Gira sur ses carrioles pourries survireuses d'un autre âge dont personne n'a plus rien à faire, quand on est cron, on le reste comme disait Brassens. Des caisses pourries survireuses il y a de fortes chances que j'en ai conduit bien avant lui.
Le VSV fait désormais partie intégrante de la formation d'un pilote privé. Si l'instructeur fait bien son job, il aura dissuadé son étudiant de se mettre en IMC volontaire et en même temps donné des billes pour avoir une chance de se tirer d'un mauvais pas, mais évidemment ce n'est jamais une garantie absolue de survie. L'aviation, comme la conduite des automobiles, ce n'est pas seulement du pilotage qui compte, c'est avant tout un état d'esprit, le respect d'une discipline, c'est même de la philosophie..
C'est cela qu'il faut enseigner, voler c'est chouette mais on peut très facilement y laisser sa peau. ... Après tout dépend du prix qu'on y attache !
Je me souviens d'une époque fort révolue où mon club avait fait installer le tout premier horizon artificiel dans un avion de la flotte. Avec remontrance et engueulade sévère des autorités prétextant justement que ça allait pousser les gens à pratiquer "l'IFR sauvage", ... de nos jours il n'y a plus guère d'avion léger non équipé....
a+ !
Dernière modification par Bee Gee (06-05-2016 13:48:43)
"On n'est pas des ... quand même !" Serge Papagalli,
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Si ton élèves sait un jour donné sortir de vrille (étude / restitution), et qu'il ne pratique pas, cela ne lui servira pas à grand chose 2, 10 ou 20 ans plus tard. A part un vague souvenir ou ca tourne dans tous les sens et faut mettre du pied d'un coté ... lequel ? Et identifier le sens de la vrille ... Bref, 50% de chance.
Comme Beegee, vaut mieux entrainer les mecs au VSV qu'à la sortie de vrille (et je suis FI voltige, je ne prèche pas pour ma paroisse).Après utiliser un avion qui est fait pour c'est mieux, (je trouve), car en cas de problème et si le fait qu'on voulait montrer que le début mais que raison X ou Y on part vraiment dedans, il vaut mieux être sur que cela sortira. Et enfin, il faut que ce soit des FI compétant. Et très honnetement, un FI qui n'a pas fait un minimum de voltige (et donc un FI voltige) c'est le minimum je pense.
Si tu prends un quadriplace bien chargé, à la limite de centrage arrière en CAT N, et si de hasard une vrille se déclenche et dépasse le premier tour, il y a très peu de chances de s'en sortir, même si il y a aux commandes Antoine, ou Saget, ou feu Eric Müller.
Un pilote formé correctement ne se retrouvera jamais dans cette situation, sauf s'il a outrepassé les règles de bon sens.
J'ai connu un gars qui possédait un Marchetti SF260. Un avion remarquable, performant, agréable à la voltige de base, qui part et sort très bien de vrille. Seulement un jour il a un peu oublié les limites d'utilisation de cet avion pour effectuer des vrilles volontaires, pour une petite dissymétrie de carburant et un centrage à peine hors limite CAT A, il est passé très près de la correctionnelle.
Un cas semblable est arrivé à un des pilotes de la patrouille de Jacques Bothelin lorsqu'ils volaient encore en Pilatus PC6, c'était pourtant un pilote très aguerri et très expert des vrilles.
On ne plaisante pas avec la vrille.
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"On n'est pas des ... quand même !" Serge Papagalli,
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