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Au dernières nouvelles, ce serait le déchapage d'un pneumatique dont les débris auraient été ingérés par le moteur gauche ce qui aurait entrainé le pompage puis l'arrêt de ce dernier par l'équipage.
C'est un incident grave similaire à celui qui avait entrainé la catastrophe de Concorde.
Dernière modification par Bee Gee (05-10-2016 15:03:57)
"On n'est pas des ... quand même !" Serge Papagalli,
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Au dernières nouvelles, ce serait le déchapage d'un pneumatique dont les débris auraient été ingérés par le moteur gauche ce qui aurait entrainé le pompage puis l'arrêt de ce dernier par l'équipage.
Je suis aussi arrêté à cela comme suite des événements.
A+, Antoine
Mon blog : http://blog.arogues.org
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La vidéo fait froid dans le dos ...
Allons nous baigner dans le ciel!
Bons vols par tout ATIS !
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Info prise auprès d'un PNT sur 777, et qui ont eu un briefing sur cet incident, incident parfaitement bien traité par l'équipage qui a fait son job dans les règles de l'art. .... La question de Fontainebleau ne se pose donc même pas dans cette équation.
"On n'est pas des ... quand même !" Serge Papagalli,
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J'avais compris que dans le cas du Concorde, les débris de pneus n'avaient pas été ingérés par le réacteur, mais qu'ils avaient perforés le ou les réservoirs à l'arrière, d'où la traînée de feu visible sur les vidéos qu'on avait vu à l'époque. L'équipage avait alors éteint le réacteur en alarme incendie, et ce tous trains sortis, ce qui a privé l'avion d'une poussée suffisante vu les traînées sorties...
Mais peut-être que je me trompe.
Panxua
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Extrait du rapport du BEA concernant Concorde:
En tout état de cause, même avec le fonctionnement des quatre moteurs, les dégâts importants causés par l'intensité du feu à la structure de l'aile et à certaines commandes de vol auraient rapidement conduit à la perte de l'avion.
C'est le feu qui a essentiellement détruit l'avion, pas directement la perte de poussée.
Rapport: https://www.bea.aero/docspa/2000/f-sc00 … 000725.pdf
Dernière modification par bede40 (05-10-2016 19:20:52)
Blédina: "Essayer c'est grandir"
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Oh que si c'est bien d'abord la perte de poussée (qui a bien été généré par l'ingestion de morceaux de pneu) car ce jour là Concorde a perdu pas seulement la poussée d' un moteur, mais aussi partiellement celle de celui qui était accolé, aggravé par le fait de la non rétraction du train..... avec le défaut majeur de l'aile delta qui est celle de générer une très forte trainée induite à basse vitesse, et donc un plage de 2eme régime très étendue,... ils sont resté coincé aux alentours de 200 kt sans aucune possibilité d'accélérer, et pire, le bilan énergétique négatif ne leur donnait aucun espoir de survie. Tout cela va dans le sens de la loi de Murphy, dite loi de l'emmerdement maximum
Sur Concorde V2 était basée sur Vzrc et non sur la vitesse minimale de sustentation comme c'est le cas des avions subsoniques actuels.
Les questions concernant Vzrc sont intéressantes sur le plan mécavol..
Dernière modification par Bee Gee (06-10-2016 08:36:05)
"On n'est pas des ... quand même !" Serge Papagalli,
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Si tu lis le rapport du BEA, les ingestions de pneu ou ferrailles diverses par les réacteurs de Concorde n'ont jamais occasionnés de perte de poussée susceptible de mettre en danger immédiat l'appareil puisqu'ils sont tous revenus au parking sauf celui-ci.
Les pertes de poussées majeures relevées sur cet accident résultent de l'ingestion de gaz chauds, parfois mêlés de carburant, générés par l'incendie par les deux moteurs. Incendie qui ne s'était jamais produit lors des précédentes perforations de réservoirs ce qui n'avait donc pas imposé la prise de mesures particulières.
Le feu est donc le responsable principal par la destruction de la structure de l'aile et des gouvernes associées, dégâts majeurs qui auraient seuls provoqué la fin certaine de l'appareil. Les gaz chauds ingérés par les moteurs n'ont eu qu'un effet accélérateur par la perte de poussée occasionnée, si on peut dire, car au vu des analyses faites et des résultats obtenus, le feu ne se serait probablement pas, de plus, cantonné à l'aile.
Ce n'est pas que je tienne à avoir raison, mais c'est ce qui est écrit dans le rapport.
Blédina: "Essayer c'est grandir"
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Tout dépend de l'interprétation qu'on fait de ce que dit le rapport, et il reste pas mal de zones d'ombres dont on n'aura jamais une explication claire et définitive ... je ne l'interprète pas de la même manière. Le 2eme régime a tué l'avion tout aussi sûrement que l'incendie, à mon sens encore plus sûrement quand on comprend bien ce qu'est Vzrc et le piège mortel que représente le 2eme régime sur un delta. Dans l'état de poussée et de trainée qu'ils ont rencontrés, même sans incendie, le résultat aurait été le même, aucun moyen d'en réchapper. C'était une des faiblesses de Concorde, les avions subsoniques sont à ce niveau bien plus robustes, leurs voilures de forte allongement fait qu'ils sortent rapidement du 2eme régime qui de toute manière est bien moins prononcé.
Alors pour mettre tout le monde d'accord c'est la combinaison des 2 et puis voilà !
"On n'est pas des ... quand même !" Serge Papagalli,
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