Vous n'êtes pas identifié(e).
Pages : 1
Bonjour,
si j'ai bien compris, les pilotes ne prennent pas le risque de rentrer le train après le premier toucher. Le second toucher n'est pas tendre mais l'angle de vue est un peu trompeur. Merci pour le partage.
Emmanuel
Simulateur en jachère. 2 PC en réseau, un i5 + un i9 9900KF, 32 Go RAM, 1 SSD 1to, RTX 2080 8go, 5 écrans 24 pouces. Hardware EFDE et Opencockpits.
Hors ligne
Un bon atterrissage est un atterrissage ferme , le kiss landing impressionne les foules mais présente plus de risques que d'avantages.
Jack Full 737 DSTD FDS
P3D V4 / SimAvionics I7-7700k /Win10 (sim PC) i7-4790 Quad-Core/8 Thread /Win7 (Avionics PC)
Hors ligne
Bonjour,
si j'ai bien compris, les pilotes ne prennent pas le risque de rentrer le train après le premier toucher.
Depuis la remise de gaz ratée à Doha en 777 ... (enfin normalement si, le train doit rentrer).
A+, Antoine
Mon blog : http://blog.arogues.org
Hors ligne
Un bon atterrissage est un atterrissage ferme , le kiss landing impressionne les foules mais présente plus de risques que d'avantages.
Un mécano aéro m'avait dit que les kiss landing étaient surtout de grands consommateurs de caoutchouc.
Hors ligne
Jackpilot a écrit :Un bon atterrissage est un atterrissage ferme , le kiss landing impressionne les foules mais présente plus de risques que d'avantages.
Un mécano aéro m'avait dit que les kiss landing étaient surtout de grands consommateurs de caoutchouc.
Et de piste ...
A+, Antoine
Mon blog : http://blog.arogues.org
Hors ligne
Ouais enfin, il y a posé dur et posé dur. Il faut, une fois de plus, remettre les choses à leur place, dans leur contexte, et ne pas généraliser pour généraliser. Non un posé doux n'équivaut pas à un posé long. Oui il faut poser au bon endroit, les 3000 premiers pieds de la piste pour des terrains que je qualifierais de "normaux" (au premier tiers voire quart pour les pistes courtes, étroites, et on en passe). Non, poser vraiment dur n'est pas la panacée (le train souffre plus à -300ft/min qu'à -50ft/min). Si possible, poser doux est plaisant pour tout le monde : le pilote certainement, mais aussi les passagers, les fincances de la compagnie, la durée de vie des pièces. Mais comme d'hab, il existe des cas où "poser doux", sans pour autant "poser dur", est le cadet des soucis des opérateurs. Par exemple, sur piste contaminée ou détrempée (par pitié ne venons pas avec une piste vaguement humidifiée par un petit crachin du matin), par fort vent de travers ou grosses turbulences, sur piste courte, ce genre de choses. Là , oui, il faut poser correctement, je dirais "fermement", sans pour autant apponter. Et étonnamment poser fermement aux plots est une manoeuvre plus délicate qu'un poser raisonnablement doux dans la bande des 3000ft.
Pour ce qui est maintenant de ce 737 à PRG, je suis circonspect. J'ai entendu parler d'un vent de 13kts ? Si tel est le cas je me demande ce qui a bien pu se passer pour obtenir un tel roulis, une telle chute verticale. Cela me fait en réalité penser à ce qui peut régulièrement se passer, du moins dans le même genre, sur des terrains très chauds, à plus de 35 degrés à l'ombre. Les bulles d'air chaud peuvent être plus traîtres que n'importe quel bourrasque à 35kts.
Hors ligne
......
Pour ce qui est maintenant de ce 737 à PRG, je suis circonspect. J'ai entendu parler d'un vent de 13kts ? Si tel est le cas je me demande ce qui a bien pu se passer pour obtenir un tel roulis, une telle chute verticale. Cela me fait en réalité penser à ce qui peut régulièrement se passer, du moins dans le même genre, sur des terrains très chauds, à plus de 35 degrés à l'ombre. Les bulles d'air chaud peuvent être plus traîtres que n'importe quel bourrasque à 35kts.
C'est bien la question que je me pose, le vent n'est pas très fort, l'approche est relativement paisible reste 2 hypothèses, pour avoir une telle échappée en roulis: un cisaillement de vent , ou alors une queue de turbulence de sillage..
"On n'est pas des ... quand même !" Serge Papagalli,
Hors ligne
Disons que sur la seconde approche cela donne l'impression que l'arrondi est faible (une analyse attentive de la profondeur montre un action à cabrer tardive), tandis que la première voit d'abord le nez tomber relativement longtemps avant une action franche à cabrer.
Bon, on ne connaît pas les circonstances et bien des choses peuvent expliquer de "piètres performances".
Hors ligne
Ca n'explique pas l'échappée en roulis, si on observe très attentivement on voit que le vortex du volets externe droit s'interrompt lors de cette échappée, pas de vortex = plus de portance..
Ca ressemble assez à un résidu de tourbillon de sillage, reste à savoir sa provenance, peut être un avion précédent, pas impossible avec le vent de travers, autre hypothèse, de mémoire il y a une piste transverse à la 06 à Pragues, il y aurait il eu un gros porteur au décollage sur celle ci peu avant ?
"On n'est pas des ... quand même !" Serge Papagalli,
Hors ligne
Herji85 a écrit :Bonjour,
si j'ai bien compris, les pilotes ne prennent pas le risque de rentrer le train après le premier toucher.
Depuis la remise de gaz ratée à Doha en 777 ... (enfin normalement si, le train doit rentrer).
Je disais ça car on voit l'avion en montée pendant trente secondes et le train est toujours sorti. Ce serait quoi la norme ?
Emmanuel
Simulateur en jachère. 2 PC en réseau, un i5 + un i9 9900KF, 32 Go RAM, 1 SSD 1to, RTX 2080 8go, 5 écrans 24 pouces. Hardware EFDE et Opencockpits.
Hors ligne
(...)
Je disais ça car on voit l'avion en montée pendant trente secondes et le train est toujours sorti. Ce serait quoi la norme ?
Il faut bien distinguer la procédure de remise de gaz et celle de l'atterrissage interrompu. Cette dernière procédure s'applique lorsque il est décidé de repartir à quelques pieds sol voire quand l'avion a déjà touché le sol.
La différence entre les 2 c'est que dans la remise de gaz on prend une assiette proche de celle du décollage (15°) , on met la poussée de remise de gaz et on rentre le train et 1 ou 2 crans de volets selon l'avion.
Sur l'atterrissage interrompu, le risque de prendre 15 ° d'assiette est de toucher de l'arrière du fuselage. On limite donc l'assiette à environ 7° initialement et on ne change pas la configuration (train et volets) tant que l'avion n'est pas bien en l'air et aucune urgence à rentrer le train.
Tu peux le voir sur ces 2 video: surtout la 2 ème où l'assiette n'est prise que lorsque les moteurs sont bien repartis...pas comme à Dubaï...
https://www.facebook.com/FlyingHumans/videos/vb.1389690531270653/1761329647440071/?type=2&theater
Dernière modification par bricedesmaures (11-10-2016 12:42:52)
L'expérience, c'est le nom que chacun donne à ses erreurs. Oscar Wilde
Hors ligne
Tu peux le voir sur ces 2 video: surtout la 2 ème où l'assiette n'est prise que lorsque les moteurs sont bien repartis...pas comme à Dubaï...
Merci pour les explications et les vidéos exemples. Je ne savais pas que la procédure de RMG pouvait être différente selon qu'il y avait toucher ou pas.
Emmanuel
Simulateur en jachère. 2 PC en réseau, un i5 + un i9 9900KF, 32 Go RAM, 1 SSD 1to, RTX 2080 8go, 5 écrans 24 pouces. Hardware EFDE et Opencockpits.
Hors ligne
Pages : 1