philouplaine

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[FSX] Saga America - Part 2 - De Corpus Christi à Fernando de Noronha

Bonjour à tou(te)s!
Voici la seconde partie de ce nouveau récit de voyage, jour après jour. Après les continents africains et asiatiques, cette fois c'est autour des Amériques.
On part de Corpus Christi où on était arrivé la dernière fois. La première partir de ce voyage depuis Jersey est décrit ici
... et, en trois jours de vol, on se rend  dans l'île paradisiaque brésilienne de Fernando de Noronha.
Bonne lecture.
Philippe

4ème journée: Jeudi 19 Mai 2016

KCRP-MMVR-MMUN-MNPC-MPTO
De Corpus Christi à Panama, via Veracruz, Cancun et Puerto Cabezas.

Voyage entrepris aux frais de l’énigmatique homme d’affaire à la cravate rouge ... à nouveau lui ! Après l’Afrique, après l’Asie et l’Océanie, cette fois c’est le continent américain qui l’intéresse. Les escales s’enchaînent sur des journées entières de 4 à 5 étapes, avec un stop-over d’une heure 30 à chaque étape. Etape où notre client s’absente pour un mystérieux rendez-vous express, puis ne revient des bureaux de l’aéroport que pour repartir aussitôt ... Voici le compte-rendu de la 4ème journée. Un voyage à travers le Sud de l’Amérique du Nord, on atteint l’Amérique Centrale et le fameux Canal de Panama.

Etape 17: KCRP-MMVR
Arriba, arriba, Mexico !

Drapeau du Mexique

KCRP-MMVR. Flight route. Green, planned; Red, actual

Jeudi 19 Mai 2016, 7 h du matin à l’aéroport international de Corpus Christi. Nous sommes à la porte G3 et nous sommes prêts pour ce premier vol de la journée, la dix-septième étape de notre périple, qui a pour destination Veracruz. Nous quittons les Etats-Unis pour pénétrer au Mexique. C’est la mi-mai et il fait déjà un très agréable 28°C de bon matin. Ce vol sera une assez longue étape de 969 km en ligne droite.

Décollage de la piste 35 « with golf ». Le temps est clair ce matin.

Sur un cap plein sud, on passe 12 000 pieds en montée vers le FL230. On laisse Corpus Christi derrière nous. On aperçoit, à gauche, la Baie Nueces, qui est l’estuaire du fleuve Nueces et, à droite, la Baie de Corpus Christi. L’aéroport est celui le plus loin de nous. Le terrain d’aviation qu’on aperçoit juste derrière notre Lear est la Naval Air Station de Cabaniss Field qui fut, un temps, la base des Blue Angels.

Nous survolons la Laguna Madre qui s’étend de Corpus Christi à la frontière mexicaine. La lagune est séparée du Golfe du Mexique par la longue Île Padre. Avec près de 200 km de long, c’est le plus long banc de sable du monde. Avec 542 km2, c’est la deuxième plus vaste île des Etats-Unis après Long Island.

Nous atteignons notre altitude de croisière (le FL330) à 130 km au sud de Corpus Christi, à la verticale de Port Mansfield. Notre route est toujours orientée plein sud.

Nous venons d’entrer dans l’espace aérien mexicain. Vue depuis le FL330 de la double localité de Brownsville (côté USA) et de Matamoros (côté mexicain). La frontière, ici, est matérialisé par le fleuve appelé Rio Grande par les gringos et qui est appelé Rio Bravo par les mexicains. Matamoros a été établi par les colons espagnols en 1744 et s’appelait alors Saint-Jean-des-Beaux-Estuaires (San Juan de los Esteros Hermosos). La vile a été rebaptisée Matamoros en l’honneur du Père Mariano Matamoros, un héro de l’indépendance du Mexique. Brownsville est beaucoup plus récente.

Nous venons de franchir le Tropique du Cancer. Devant nous, une succession de lagunes et, à l’arrière-plan, les hauteurs de la Sierra Madre Orientale.

On survole au FL330 le port de Tampico  sur l’estuaire du Rio Panuco. Tampico est l'acteur dynamique économique essentiel du golfe du Mexique, c’est le deuxième port exportateur du Mexique en plus d’être un grand centre de raffinage du pétrole. On aperçoit aussi son aéroport international : l’aéroport General Francisco Javier Mina (MMTM).

Nous avons commencé notre descente vers Veracruz. Nous passons le FL210 en pleine purée de pois, en descente vers le FL190.

Nous passons 15 000 pieds en descente vers 13 000 pieds sur un cap sud-ouest. Sur notre droite, on aperçoit la ville de Xalapa. Cette ville, qui a gardé son nom nahuatl d’origine, est la capitale de l’Etat de Veracruz. Cette partie du Mexique fut annexée par les Aztèques un siècle avant l’arrivée des Espagnols. Le piment Jalapeño tire son nom de cette ville. On aperçoit, à l’arrière-plan, la forme bien symétrique du Pico de Orizaba, appelée Citlatépetl (la Montagne des Etoiles), le plus haut sommet de la région avec 5 636 mètres. Ce stratovolcan est le plus haut sommet du Mexique, et c’est le second plus haut stratovolcan du Monde après le Kilimandjaro. Ce volcan est dormant, pas éteint.

En finale longue pour la piste 36.

En finale courte visuelle pour la 36 par une météo assez orageuse et très brumeuse. Deux blanches, deux rouges. Bonne vitesse et bon vario, mais pas vraiment aligné. On va rectifier ça !

Parqué en porte 1 à l’aéroport General Heriberto Jara de Veracruz après un vol de près d’une heure et demi depuis Corpus Christi. Il est près de neuf heure moins le quart et il pleut des cordes! Notre client va s’absenter pour son rendez-vous habituel dans l’un des bureaux de l’aéroport. Nous l’attendons au poste !

Arrivée MMVR – RWY 36

Jeudi 19 Mai 2016

Etape 18: MMVR-MMUN
Vers le Yucatan

Drapeau du Yucatan

MMVR-MMUN. Flight route. Green, planned; Red, actual.

Jeudi 19 Mai 2016, il est dix heure cinq du matin et il pleut toujours. Notre client est revenu de son rendez-vous d’affaire et nous nous préparons pour le deuxième vol de la journée qui nous conduira à Cancún, la fameuse station balnéaire du Yucatán, l’une des destinations mondiales du tourisme de masse. C’est une assez longue étape de 995 km en ligne droite. Le vol durera bien plus d’une heure.

Décollage de la piste 36 « with whiskey ».

Nous passons les 3 000 pieds en montée vers 12 000 pieds au-dessus de la ville de Veracruz, avec une assez jolie vue sur son port et sa gare de marchandises. C’est un important port maritime depuis les Conquistadores. C’est ici qu’Hernan Cortez prit pieds pour annexer l’Empire Aztèque. Ensuite, l’axe Mexico-Veracruz était essentiel pour l’économie de la Nouvelle-Espagne. Depuis, Veracruz est resté un port primordial dans l’économie du Mexique.

Vue de la ville assez étendue de Veracruz.

Nous passons les 6 000 pieds sur un cap plein est. Nous nous apprêtons à traverser d’ouest en est le Golfe de Campêche qui nous sépare de la presqu’île du Yucatán. On distingue les îles qui ornent le littoral à cet endroit, elles sont inhabitées. La plus proche est l’Isla Verde, la plus éloignée est l’Isla de Sacrificios. Curieux nom qui rappelle sa découverte. En 1518, lors de la première reconnaissance espagnole de la région, des marins débarquèrent sur cet îlot. Ils y découvrirent des temples dans lesquels ils trouvèrent des sacrifices humains de la nuit précédente. C’était, d’après les témoins espagnols, un spectacle d’horreur. Ils décidèrent de nommer cet île, l’île des sacrificiés et ce nom lui y resté jusqu’à aujourd’hui.

On atteint notre altitude de croisière (le FL330) au-dessus des eaux du Golfe de Campêche à 170 km à l’est de Veracruz.

Nous survolons le coin nord-ouest du Yucatán avec la lagune Ceslestún bien visible et le Cap Boxcohuo qui marque l’extrémité nord-ouest de la péninsule.

Vue depuis le FL330 de la ville de Merida, la capitale de l’Etat du Yucatán. On aperçoit aussi son aéroport international (MMMD). Le conquistador Francisco de Montejo fonda Merida le 6 janvier 1542 sur le site de la ville maya T'ho (également connue sous le nom de Ichcaanzihó ou « ville des cinq collines », en référence à cinq pyramides. De ce fait, de nombreux historiens considèrent Mérida comme la plus ancienne ville continuellement occupée dans les Amériques.

Nous avons commencé notre descente vers Cancún. Nous passons le FL180 en descente vers 13 000 pieds. On longe la côte nord du Yucatan. On aperçoit les grandes lagunes du nord-est de la péninsule, l’estuiare du Rio Lagartos à gauche et la lagune Flamingos à droite. Elle est ainsi appelée à cause du très grand nombre de flamants roses qui y passe les hivers. On aperçoit aussi, sur notre gauche, un terrain criblé de petits lacs circulaires. Ce sont des cénotes, des gouffres ou avens d'effondrement, en milieu karstique, totalement ou partiellement remplis d'une couche superficielle d'eau douce et parfois d'une couche inférieure d'eau de mer s'ils communiquent avec l'océan par des failles ou autres conduits. Ils font office de puits naturels qui peuvent atteindre plusieurs dizaines de mètres de profondeur.

Nous sommes sur une trajectoire de prise de LOC pour la piste 12. On passe 2 200 pieds en descente vers 1 300 pieds. La région est une succession de forêts et de savane, ponctuée, ici et là, d’avens remplis d’eau.

En finale courte. Une blanche, une rouge. Bonne vitesse et descente à moins de 500 pieds/min. Bien dans l’axe, merci à l’ILS. On continue ! C’est brumeux ici aussi.

Parqué en porte 19 à l’aéroport international de Cancún après un vol d’1h21 depuis Veracruz. Nous attendons patiemment au poste de pilotage le retour de notre client. Il n’est pas loin d’une heure de l’après-midi et il fait un très agréable 31°C.

Arrivée MMUN – RWY 12

Jeudi 19 Mai 2016

Etape 19: MMUN-MNPC
Vers la Côte des Mosquitos

Drapeau du Nicaragua

MMUN-MNPC. Flight route. Green, planned; Red, actual.

Jeudi 19 Mai 2016, 14 h 20 en porte 19 de l’aéroport de Cancún. Nous sommes prêts pour la troisième étape de la journée en direction de la Côte des Mosquitos au Nicaragua. La Côte des Mosquitos aussi appelée La Mosquitia est une région située pour sa plus grande partie sur le littoral est du Nicaragua ainsi que sur le littoral nord-est du Honduras. Les Mosquitos (ou Miskito) sont l’ethnie amérindienne locale. Au XVIIe siècle, cette Côte était parmi les repaires de corsaires, pirates et flibustiers. A partir de 1661, et jusqu’en 1894, cette région fut un royaume indépendant, le Royaume des Mosquitos, sous protectorat de l’Empire britannique. Cette étape assez longue, de 873 km en ligne droite! Le vol durera sans aucun doute plus d’une heure.

Décollage de la piste 12 « with india ».

Sur un cap plein sud, nous passons 12 000 pieds en montée vers 14 000 pieds. Devant nous s’étend l’île de Cozumel, dont le nom est la déformation hispanisante de son nom Maya : « Cuzaam Luumil » (l’île des hirondelles). C’est une île encore asse vierge, très appréciée des plongeurs.

On passe 16 000 pieds en montée vers le FL220 à la verticale de San Miguel de Cozumel, la seule ville de l’île. On aperçoit son important aéroport international (MMCZ) relié par des vols quotidiens non seulement à Mexico mais aussi à Toronto, Montréal, Atlanta, Dallas, Miami, Minneapolis et Houston.

Nous atteignons notre altitude de croisière (le FL330) à 160 km au sud de Cancun. Nous sommes au-dessus des eaux du Golfe du Honduras que nous traversons en ligne droite vers la péninsule de La Mosquitia.

Nous longeons la côte du Honduras à 150 km sur notre droite.

Nous avons commencé notre descente vers Puerto Cabezas. Nous passons le FL300 en descente vers le FL230 au-dessus da la Lagune de Caratasca sur la côte Caribéenne du Honduras. On distingue le Rio Coco, le plus long fleuve d’Amérique Centrale, qui constitue à cet endroit la frontière entre le Honduras et la Nicaragua.

En palier à 2 100 pieds dans l’étape vent arrière d’approche visuelle de la piste 27, nous longeons la côte avec, à l’horizon, la Lagune Páhara. Notre destination est au sud de cette lagune à environ 45 km de notre position.

Longue finale pour la piste 27 au-dessus des eaux turquoise de la Mer des Antilles.

Courte finale visuelle pour la 27. Aucune aide visuelle. On est un peu trop bas, trop à gauche et trop lent … mais ça va le faire quand même !

Après un vol d’une heure et quart depuis Cancún, nous sommes parqués sur la pelouse du petit aérodrome de Puerto Cabezas, aussi appelé Aéroport de Bilwi.Curieusement, le Nicaragua est en avance d’une heure sur le Mexique bien que le Mexique soit plus à l’ouest … Bilwi est le nouveau nom de Puerto Cabezas. C’est une ville, d’ailleurs, qui a souvent changé de nom car elle s’appelait Bragman's Bluff du temps du protectorat britannique. Notre client va rejoindre les quelques personnes qui l’attendent.

Arrivée MNPC – RWY 27
Aucune carte disponible

Jeudi 19 Mai 2015

Etape 20: MNPC-MPTO
Le Panama

Drapeau du Panama

MNPC-MPTO. Flight route. Green, planned; Red, actual.

Jeudi 19 Mai, il est quatre heure un quart de l’après-midi à l’aéroport de Puerto Cabezas. Nous allons effectuer notre quatrième et dernier vol de la journée, le vingtième de notre périple. Nous rejoignons le Panama, notre destination est Panama City. C’est une étape de 701 km en ligne droite! Ce vol va durer un peu plus d’une heure.

Décollage de la piste 27, donc face à l’ouest.

Sur un cap est-sud-est, nous passons 9 000 pieds en montée vers 12 000 pieds. Nous laissons derrière nous la Côte des Mosquitos. On aperçoit le Rio Wawa qui serpente dans une plaine assez peu vallonnée et la grande Lagune de Karatá.

On atteint notre altitude de croisière (le FL330) à 160 km au sud-est de Puerto Cabezas, seize minutes près le décollage, sur une route orientée au sud-est.

Vue depuis le FL330 de l’île Colombienne de San Andres. Cette île est à 750 km de la côte colombienne et proche de la côte du Nicaragua. L’île est réputée pour ses magnifiques plages se sable blanc et fin, sa température moyenne de 27° toute l’année, ses eaux transparentes aux sept dégradés de bleus et son excellente infrastructure hôtelière. Le pirate de triste mémoire Henry Morgan résidait sur l'île, et c'est à cette place qu'il a planifié divers assauts sur les galions chargés d'or à destination de l'Europe. Son trésor serait enterré quelque part sur l’île.

On approche de la côte atlantique de l’Amérique Centrale, directement face à l’isthme de Panama.

On a commencé notre descente vers Panama City. Nous passons le FL230 en descente vers 15 000 pieds. Devant nous, le grand port de Colón situé à l’extrémité nord du Canal de Panama qui, à cet endroit, donne dans la Baie Limón (juste sous l’avion). On aperçoit la branche septentrionale du Canal, avec les gigantesques écluses de Gatún qui donnent sur le Lac artificiel de Gatún. On aperçoit les eaux du Pacifique. Le système des écluses de Gatún élève les navires venant de l’Atlantique de 27 m pour les mettre à niveau avec le Lac de Gatun dans lequel ils évoluent sur deux routes pour rejoindre les écluses de Pedro Miguel. à l’autre extrémité.

Canal de Panama

Nous passons 17 000 pieds au-dessus du Lac de Gatún. On aperçoit la Coupe Gaillard, la partie de 13 km de long du canal qui relie le lac à l’Océan Pacifique. Cette Coupe porte le nom du major David du Bose Gaillard du corps des ingénieurs de l'armée américaine qui fut responsable de la section médiane du canal après le rachat à Ferdinand de Lesseps de la société de percement du canal par les Américains. Il réalisa la percée avec un commandement efficace en dépit des nombreuses difficultés géologiques. Le lac qui s’étend perpendiculairement à la Coupe Gaillard est le lac artificiel du fleuve Chagres. Ce fleuve, du fait qu’il donne dans le Canal de Panama est le seul au monde à avoir deux estuaires : l’un dans l’Atlantique et le second dans le Pacifique.

Vue de la ville de Panama City avec l’entrée côté Pacifique du canal, la coulée Balboa sur laquelle se trouve le grand Pont des Amériques. Construit en 1962, il était le seul pont permanent connectant l'Amérique du Nord et du Sud jusqu'à l'ouverture du Pont Centenaire, au-dessus de la Coupe Gaillard, en 2004. Panama a été la première ville européenne fondée sur l’océan pacifique le 15 août 1519 par le conquistador Pedro Arias Dávila. On aperçoit aussi sur l’image la fameuse jetée Calzado de Amador qui relie la ville à un groupe de trois îles, les Îles de la Jetée, en plein centre de la Baie de Panama. On aperçoit aussi les installations de l’aéroport de Panama-Marcos A. Gelabert (MPMG) qui est affecté aux vols domestiques. C’est le site de l’ancienne base aérienne américaine Albrook Air Force Base chargée de la défense du Canal de 1932 à 1975.

On a viré plein sud au-dessus de la baie de Panama, on aperçoit les gratte-ciels de Panama City, et le Mont Sierra Minón de l’autre côté de la coulée Balboa.

Approche finale en visuel de la piste 03L. Deux rouges, deux blanches (Tiens ? Un PAPI inversé ?), raisonnablement dans l’axe, un peu lent avec un bon vario … ça devrait le faire.

Roulage vers la porte à l’aéroport de Panama-Tocumen.  American Airlines y a son propre terminal et, pourtant, ne dessert d’ici que Miami avec le Boeing 737-800 qu’on peut voir parqué.

Nous sommes parqués à la porte 31 de l’aéroport de Tocumen après un vol d’une petite heure depuis Puerto Cabezas. Il est 18h30 passés, le Panama a un décalage horaire d’une heure avec le Nicaragua. C’est la fin d’après-midi mais il fait encore un très agréable 31°C avec une petite brise toute douce du Pacifique, le bien-nommé. Il est temps de rejoindre notre hôtel pour la nuit.

Notre Lear en cold and dark pour la nuit en porte 31, avec le site Texaco d’avitaillement. Nous rejoignons notre hôtel : le Radisson Decapolis.

Arrivée MPTO – RWY 03L

Notre hôtel à Panama City

Notre hôtel : le Radisson Decapolis Hotel

Le Hall de réception de l’hôtel

La chambre

Le bar de l’hotel

Le restaurant de l’hotel

La piscine de l’hôtel

Et voilà pour ce quatrième jour devoyage autour des Amériques.
Bons (cyber)vols à tou(te)s!
Philippe

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ouaf ouaf ! bon toutou !!

philouplaine

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Re : [FSX] Saga America - Part 2 - De Corpus Christi à Fernando de Noronha

Bonjour,
Voici la suite du voyage ...
Philippe

5ème journée: Vendredi 20 Mai 2016

MPTO-SKBQ-SVMI-TTPP-SOCA
De Panama à Cayenne, via Barranquilla, Caracas et Port-of-Spain.

Voyage entrepris aux frais de l’énigmatique homme d’affaire à la cravate rouge ... à nouveau lui ! Après l’Afrique, après l’Asie et l’Océanie, cette fois c’est le continent américain qui l’intéresse. Les escales s’enchaînent sur des journées entières de 4 à 5 étapes, avec un stop-over d’une heure 30 à chaque étape. Etape où notre client s’absente pour un mystérieux rendez-vous express, puis ne revient des bureaux de l’aéroport que pour repartir aussitôt ... Voici le compte-rendu de la 5ème journée. Un voyage qui nous mène le long de la côte septentrionale de l’Amérique du Sud, jusqu’à Cayenne.

Etape 21: MPTO-SKBQ
Vers la Colombie

Drapeau de la Colombie

MPTO-SKBQ. Flight route. Green, planned; Red, actual.

Vendredi 20 Mai 2016, 6 h 30 du matin à l’aéroport international de Panama-Tocumen. Nous sommes à la porte 31 prêts pour ce premier vol de la journée, la vingt-et-unième étape de notre périple. C’est la mi-mai et il fait déjà un très agréable 28°C de bon matin. Ce vol sera une étape de 546 km en ligne droite.

A cette heure matinale, presque chacune des portes est occupée par l’un des 75 Boeing 737 de Copa Airlines, la compagnie nationale panaméenne.

Décollage de la piste 03L.

Lever de soleil sur le Panama. Nous faisons demi-tour pour aller prendre de l’altitude au-dessus de la Baie de Panama avant de reprendre al direction de l’est.

Sur un cap sud-ouest, nous passons 11 000 pieds en montée vers le FL200. Nous laissons derrière l’aéroport de Tocumen. On aperçoit à l’arrière-plan l’Océan Atlantique alors que nous survolons le Pacifique.

On passe le FL300 en montée vers notre altitude de croisière et on a pris la direction de l’est après avoir fait un second demi-tour au-dessus de la Baie de Panama qu’on laisse derrière. Sur notre gauche, c’est l’Océan Atlantique. Sur notre droite, c’est l’Océan Pacifique qu’on va bientôt quitter pour contourner l’Amérique Latine.

On atteint notre altitude de croisière (le FL330 pour ce vol) à peine un quart d’heure après voir décollé.

On entre ici dans l’espace aérien de la Colombie en traversant d’ouest en est le Golfe d’Uraba.

Toujours sur un cap plein est, on survole la côte de la Cabana. On aperçoit le grand lac salé e La Marimonda. Cette lagune est une destination touristique assez prisée en Colombie.

Une vidéo de découverte en drône de la lagune :
https://www.youtube.com/watch?v=IDqtpo27aeY

Vue depuis le FL330 de la ville colombienne de Montería sur le Rio Sinu.

Nous avons commencé notre descente, nous passons sous les 15 000 pieds end escente vers 13 000 pieds. Nous longeons le grand Fleuve Magdalena, le plus grand fleuve de la Colombie. Barranquilla, notre destination, est bâtie sur l’estuaire de la Magdalena. A l’horizon, on aperçoit les hauts sommets de la Sierra Nevada de Santa Marta. C’est le massif côtier le plus élevé du Monde.

Du même endroit, regardant vers le sud-ouest, on aperçoit les eaux de la Mer des Antilles, le relief est très particulier. C’est la région de la Colline du Saut du Singe (la Loma Salto del Mico).

Dans l’étape de base pour la piste 04, on survole la ville de Baranoa.

Finale pour la piste 04. Deux blanches, deux rouges. Bonne vitesse et bon vario. Bien dans l’axe grâce à l’ILS. On continue.

Parqué en porte Echo-2 de la zone de l’Aviation Générale, après un vol d’un tout petit peu plus d’une heure depuis Panama. Notre client va s’absenter pour son premier rendez-vous de la journée.

Arrivée SKBQ – RWY 04

Etape 22: SKBQ-SVMI
Vers Caracas

Drapeau du Venezuela

SKBQ-SVMI. Flight route. Green, planned; Red, actual.

Vendredi 20 Mai 2016, aéroport de Barranquilla- Ernesto Cortissoz, il est 9h20 du matin. Notre client est revenu de son rendez-vous d’affaire et nous nous préparons pour le deuxième vol de la journée qui nous conduira à Caracas, la capitale du Venezuela. C’est une assez longue étape de 866 km en ligne droite sur un cap plein est. Le vol durera bien plus d’une heure.

Décollage de la piste 22.

Nous passons 4 000 pieds en montée vers 8 000 pieds à la verticale de la petite ville de Polonuevo, au sud de Barranquilla. On vire vers l’est.

Nous passons 12 000 pieds en montée vers le FL190 sur un cap plein est. Nous laissons derrière nous le large delta du fleuve Magdalena. On aperçoit sur la côte les grandes lagunes enchevêtrées du Parc National de Salamanque.

On passe 15 000 pieds avec le majestueux paysage de la Grande Lagune Sainte-Marthe séparée de la Mer des Antilles par une mince flèche littorale artificielle (construite dans les années 1950)  d’une vingtaine de km de long. L’ensemble se trouve au pied du puissant massif de la Sierra Nevada se Santa Marta, le massif côtier le plus haut du monde avec des sommets à près de 6 000 m à seulement une quarantaine de km de la côte Caraïbe.

Nous passons le FL300 en montée vers le FL330 au-dessus du Massif de la Sierra Nevada de Santa Marta. On aperçoit le double sommet du Pic Simon Bolivar (5 774 m) et du Pic Christophe Colomb (5 775 m) séparés par une petite crête d’un peu moins de 2 km. Comme ces deux sommets ne diffèrent que par un tout petit mètre, on discute beaucoup de savoir lequel des deux est le point culminant de la Colombie. Cristobal l’explorateur ou Simon le libérateur ?

On atteint notre altitude de croisière (le FL330 pour ce vol) à 145 km à l’est de Barranquilla et un petit quart d’heure après avoir décollé. Nous sommes à la verticale du massif de Saint Marthe.

Sur notre droite, on aperçoit la grande ville colombienne de Valledupar, située dans la large vallée du Rio Cesar. De l’autre côté, on aperçoit la Sierra del Perija qui est la branche la plus septentrionale de la Cordillère des Andes et qui marque la frontière entre la Colombie et le Venezuela.

Vue depuis le FL330 de la grande ville vénézuélienne de Maracaibo avec le Détroit de Maracaibo qui relie le Golfe du Vénézuéla sur la Mer des Antilles (sur notre gauche) au vaste Lac Maracaibo (sur notre droite). Le lac Maracaibo est le plus grand lac de l'Amérique du Sud. Il est directement relié à la mer des Caraïbes par le Détroit de Maracaibo. Il est l'unique lac d'eau douce au monde à avoir une connexion directe et naturelle avec la mer. Ce lac a aussi la particularité d’être l’endroit le plus foudroyé au monde avec 297 jours d’orage en moyenne chaque année. On aperçoit aussi le Pont du Général Rafael Urdaneta, ou pont de Maracaibo, qui enjambe à 92 m de hauteur et sur une portée de près de 9 km les deux rives du détroit.

Vue du grand Lac Macaraibo et ses 13 210 km2 (rien que ça !) avec, sur sa rive orientale, la ville de Cabimas.

Sur un cap est-sud-est, on aperçoit sur notre droite l’extrémité orientale de la Cordillère de Mérida et, au-delà, l’immensité verte de la forêt amazonienne, une gigantesque étendue relativement plate qu’on va contourner par les côtes.

On distingue sur notre gauche, au loin, la Péninsule de Paraguaná reliée au continent par l’isthme de los Médanos, un tombolo relativement récent d’une trentaine de km de long. Cette péninsule est la région la plus aride du Venezuela.

Nous avons commencé notre descente vers l’aéroport de Caracas, nous passons le FL240 en descente vers le FL190. On aperçoit la structure caractéristique de la côte septentrionale du Venezuela à cet endroit, une chaîne de hautes montagnes qui surplombe directement la côte caraïbe, c’est la Cordillère de la Costa. Devant nous, sur la côte, la ville de Puerto Cabello et son aéroport (SVPC). Au-delà de la Cordillère de la Costa, on aperçoit, dans une haute vallée parallèle à la côte, la grande ville de Valencia et son lac.

Nous passons 5 600 pieds en descente vers 5 000 pieds sur un cap plein est. On longe la Cordillère de la Côte. Au loin on aperçoit le Pico Naiguatá qui culmine à 2 765 m. Sur son flanc côtier se trouve l’aéroport, notre destination, et sur son flanc opposé, vers la vallée intérieure, se trouve Caracas.

On approche du LOC de la piste 10. On aperçoit la bande du littoral au pied de l’imposant Pico Naiguatá, sur laquelle est située la ville de Maiquetía et l’aéroport de Caracas-Maiquetía, notre destination.

Courte finale pour la piste 10. Nous arrivons trop haut, on va rattraper ça !

Parqué en porte Golf-1 à l’aéroport de Caracas-Maiquetia Simon Bolivar, après un vol d’un peu plus d’une heure depuis Barranquilla. Notre client s’absente pour son rendez-vous dans l’un des bureaux de l’aérogare. Il fait un très agréable 31°C. Avec une petite brise marine, ça passe. Il est près de midi car, bien qu’on soit parti vers 9 h 30 de Barranquilla, le Venezuela est dans le fuseau horaire suivant par rapport à la Colombie.

Arrivée SVMI – RWY 10

Etape 23: SVMI-TTPP
Vers Trinidad

Drapeau de Trinidad and Tobago

SVMI-TTPP. Flight route. Green, planned; Red, actual.

Vendredi 20 Mai 2016, 13 h 15 en porte G1 de l’aéroport de Caracas-Maiquetia. Nous sommes prêts pour la troisième étape de la journée en direction d’une des îles des Caraïbes, Trinidad. Longtemps française, cette île est passée aux Anglais par le traité d’Amiens en 1802. Avec l’île voisine de Tobago, l’île est devenue un état indépendant en 1962. C’est une étape assez courte de 591 km en ligne droite!

Décollage de la piste 10.

On passe les 4 000 pieds en montée vers 9 000 pieds en longeant la Cordillère de la Costa. Sur une route plein est, on vient juste de survoler la ville vénézuélienne de Macuto. On devine, juste avant l’emprise de l’aéroport, le Port de La Guaira, l’un des plus importants du pays.

Deux minutes après, on atteint les 8 00 pieds et on laisse sur notre droite, le Pico Naiguatá qui surplombe de ses 2 765 m  toute la région.

On passe les 12 000 pieds, en montée vers 17 000 pieds. De l’autre côté de la crête de la Chaîne Côtière, on aperçoit la ville de Guatire, qui fait partie du Grand Caracas dont elle n’est séparée que d’une trentaine de km.

Nous passons le FL230 en montée vers le FL310 toujours sur un cap plein est. Nous approchons de la Baie de Cariaco avec, bien visible le long de la côte, les installations de la Marina de Higuerote juste sous notre avion On aperçoit plus loin sur la côte, la Lagune de Tacarigua.

On atteint notre altitude de croisière (le FL310) à 125 km à l’est de Maiquetia quatorze minutes après notre décollage. On distingue sur notre gauche l’île de la Tortue, une île vénézuélienne inhabitée, qui ne doit pas être confondue avec la très-fameuse île de la Tortue au nord d’Haïti qui servit pendant une bonne partie du XVIIème siècle de refuge et d’abri pour les pirates et flibustiers des Caraïbes.

On approche de la Péninsule d’Araya qui s’étend dans notre direction. Elle et largement séparée du continent par le Golfe de Cariaco. On aperçoit, à l’ouverture du Golfe sur la Mer Caraïbes, la ville de Cumaná.

Nous avons commence notre descente vers Port-of-Spain. Nous passons le FL280 en descente vers le FL210. Devant nous, le vaste Golfe de Paria, avec, sur notre gauche, la Péninsule de Paria qui pointe vers l’Île de Trinidad, droit devant. L’île est séparée du continent par les Bouches du Dragon (Bocas del Dragon) qui donnent sur la Mer des Antilles. Sur notre droite, on voit l’étroite Péninsule de l’Arenal qui pointe de l’île vers le continent au sud du Golfe. A cet endroit, l’île est séparée du continent par la Bouche des Serpents (serpents et dragon, c’est quelque chose !) qui donne sur le Chenal Christophe Colomb qui mène à l’Océan Atlantique.

On passe 15 000 pieds en descente vers 13 000 pieds toujours sur le même cap plein est. On laisse sur notre gauche les Bouches du Dragon avec, en leur centre, les Îles des Bocas. Il y a en tout quatre Bocas qui forment le détroit entre la Golfe de Paria, qu’on survole, et la Mer des Antilles au nord.

Vue depuis 6 000 pieds sur l’Anse Pouchet dans laquelle donne Port-of-Spain qu’on appelle aussi Port-d’Espagne car de très nombreux descendants de colons français habitent l’île. On aperçoit les installations portuaires ainsi que les gratte-ciel qui forment la skyline de la grande cité caraïbe. Tout le nord de l’île de Trinidad est occupé par un massif montagneux qui la barre d’ouest en est, le Northern Range.

Courte finale pour la piste 28. On est un peu trop haut …

Parqué en porte November-10 à l’aéroport international Piarco de Port-of-Spain après un vol d’un peu moins d’une heure depuis Caracas. Notre client s’absente. On reste dans l’avion, porte ouverte car dehors il fait un très acceptable 32°C avec une petite brise marine bien agréable.

Arrivée TTPP – RWY 28

Etape 24: TTPP-SOCA
Vers Cayenne

Drapeau de la France

TTPP-SOCA. Flight route. Green, planned; Red, actual.

Vendredi 20 Mai, il est quatre heure moins dix de l’après-midi à l’aéroport de Port of Sapin-Piarco. Nous allons effectuer notre quatrième et dernier vol de la journée, le vingtième-quatrième de notre périple depuis Jersey. Nous rejoignons momentanément la France, à savoir Cayenne et la collectivité territoriale de la Guyane Française. C’est une longue étape de 1192 km en ligne droite! Ce vol durera sans doute bien plus d’une heure.

Décollage de la piste 28 « with sierra ».

Nous passons 15 000 pieds en montée vers le FL190 à la verticale d’Ecclesville. Vue vers le sud-ouest : le Golfe de Paria, la Péninsule de l’Arenal qui pointe vers le continent de l’autre côté de la Bouche des Serpents. Le Détroit de Christophe Colomb qui aboutit dans l’Océan Atlantique. On aperçoit sur la côte de Trinidad le port de San Fernando.

Dix-sept minutes après avoir décollé, on atteint notre altitude de croisière (le FL330 pour ce vol) à 180 km au sud-est de Port-of-Spain. Notre route orientée au sud-est nous fait longer la côte sud-américaine.

Vue depuis le FL330 du gigantesque delta (25 000 km2) du fleuve Orénoque.

On approche des côtes du Surinam. On aperçoit devant l’estuaire commun des fleuves Coppename et Saramacca, découverts par des explorateurs anglais en 1598.

Vue de Paramaribo, la capitale du Surinam depuis le FL330. Bâtie sur le fleuve Surinam à une quinzaine de km à l’intérieur des terres, la ville, surnommée Parbo par ses habitants, a été établie par les hollandais et capturée par les Anglais dès le début du XVIIème siècle. Elle est redevenue hollandaise en 1815.

Nous passons 9 300 pieds end escente vers 3 000 pieds au-dessus de la forêt de l’ouest de la Guyane. On aperçoit le grand lac artificiel du Barrage de Petit-Saut construit en 1976 pour fournir en électricité le Centre Spatial Guyanais de Kourou. Avec près de 400 km2, c’est le plus vaste lac de France.

Nous prenons le LOC de la piste 08. On suit le fleuve Cayenne. On distingue, sur la côte droit devant, les collines des Montagnes du Mahury qui dominent Cayenne.

Courte finale pour la piste 08. Deux blanches, deux rouges. Bonne vitesse, descente un peu rapide, al vario n’est pas loin des 1 000 pieds/min. Grâce à l’ILS, on est dans l’axe. On continue.

Nous sommes parqués à la porte 2 de l’aéroport de Cayenne-Rochambeau, rebaptisé récemment Cayenne-Félix Eboué, après un vol d’une heure trente depuis Port-of-Spain. Il est 18h30 passé, la Guyane est en décalage horaire d’une heure avec Trinidad. C’est le début de la soirée avec le crépuscule mais il fait encore un très agréable 32°C avec une brise toute douce de l’Atlantique. Il est temps de rejoindre notre hôtel pour la nuit.

Notre Lear en cold and dark pour la nuit en porte 2. Nous rejoignons notre hôtel : le Royal Amazonia en centre-ville.

Arrivée SOCA – RWY 08

Notre hôtel à Cayenne

Notre hôtel : le Royal Amazonia

Le Hall de réception de l’hôtel

Le salon intérieur de l’hôtel

La chambre

Le bar de l’hotel

Le restaurant de l’hotel

La piscine de l’hôtel

Et voilà pour ce cinquième jour devoyage autour des Amériques.
Bons (cyber)vols à tou(te)s!
Philippe

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ouaf ouaf ! bon toutou !!

philouplaine

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Re : [FSX] Saga America - Part 2 - De Corpus Christi à Fernando de Noronha

Bonjour,
Voici la suite du voyage et la fin de cette seconde partie du Tour des Amériques ... on arrive à Fernando de Noronha!
Philippe

6ème Journée : Samedi 21 Mai 2016

SOCA-SBBE-SBFZ-SBFN
De Cayenne à Fernando de Noronha, via Belem et Fortaleza.

Voyage entrepris aux frais de l’énigmatique homme d’affaire à la cravate rouge ... à nouveau lui ! Après l’Afrique, après l’Asie et l’Océanie, cette fois c’est le continent américain qui l’intéresse. Les escales s’enchaînent sur des journées entières avec un stop-over d’une heure 30 à chaque étape et seulement trois étapes aujourd’hui. A chaque étape, notre client s’absente pour un discret rendez-vous express, puis ne revient des bureaux de l’aéroport que pour repartir aussitôt ... Voici le compte-rendu de la 6ème journée. Un voyage qui nous mène le long de la côte septentrionale du Brésil, jusqu’à l’une des plus belles de ses destinations touristiques, pourtant bien nombreuses.

Etape 25: SOCA-SBBE
Vers le Brésil

Drapeau du Brésil

SOCA-SBBE. Flight route. Green, planned; Red, actual.

Samedi 21 Mai 2016, 6 h 30 du matin à l’aéroport international de Cayenne-Rochambeau. Nous sommes à la porte 2 prêts pour ce premier vol de la journée, la vingt-cinquième étape de notre périple. Notre destination est Belém, nous pénétrons au Brésil aujourd’hui. C’est le petit matin et il fait déjà un très tropical 30°C avec pas mal d’humidité. Ce vol sera une étape assez longue de 828 km en ligne droite. C’est agréable de retrouver un appareil court-moyen courrier d’Air France. C’est curieux de trouver ici, aussi loin de l’Europe, un Boeing 737 d’Europe Airpost ?

Roulage pour la piste et lever du soleil sur la Guyane.

Décollage de la piste 08 « with kilo ». Le 737 d’Europe Airpost nous suit de près.

On passe 4 000 pieds en montée vers 13 000 pieds. On laisse derrière la ville de Cayenne qui donne sur l’estuaire du fleuve Cayenne.

Nous atteignons notre altitude de croisière (le FL330) à 145 km au sud de Cayenne. Nous entrons dans l’espace aérien du Brésil.

On passe l’équateur, juste au-dessus des nombreuses îles du delta de l’Amazone. On pénètre dans l’hémisphère sud. L’Amazone est le plus volumineux des fleuves avec un débit moyen à l’estuaire de la bagatelle de 209 000 m3 par seconde. Ce seul chiffre équivaut à la somme des débits des six fleuves suivants dans le classement ! La taille gigantesque de ce fleuve se mesure au fait que les navires de haute mer peuvent le remonter sur 3 700 km jusqu’à Iquitos.

Nous avons commencé notre descente vers Belém. On passe le FL230 en descente vers 11 000 pieds. On vire pour entrer dans le circuit d’approche à a verticale de l’Île de Marajó qui, avec ses 41 000 km2, est la plus vaste île du delta de l’Amazone et la plus vaste île deltaïque au monde.

Nous passons les 4 000 pieds en descente vers 2 000 pieds dans l’étape de base pour la piste 06. Sur notre droite, les maisons du village de Malato, sur l’Île de Marajó. En face, les eaux du vaste estuaire de plusieurs fleuves dont le principal est le Rio Tocantins qui, avec ses 2 600 km de long en plein territoire brésilien, est le plus long fleuve totalement brésilien. A cet endroit, l’estuaire s’appelle la Baie de Marajó. Belém est sur la rive opposée.

En finale longue, nous survolons l’île de Landi qui fait face à Belém qu’on voit de l’autre côté de la Baie de Guajará, qui est un estuaire de deux fleuves. Sur notre gauche, au loin, la Baie de Marajó, le vaste estuaire du Tocantins.

Finale pour la piste 06. On longe la ville de Belém. De l’autre côté de la ville, on aperçoit le fleuve Guamá qui se jette dans la Baie de Guajará qu’on survole.

Courte finale pour la piste 06. Un Boeing 727 attend que nous ayons atterri pour décoller.

Alors que nous roulons sur la piste 02/20 après avoir quitté la piste 06, le 727 qui attendait, décolle.

Parqué en porte 5 de l’aéroport international de Belém-Val de Caes, appelé désormais Júlio Cezar Ribeiro, après un vol de 1h10 depuis Cayenne. Notre client va s’absenter pour son rendez-vous habituel. Il fait très beau et déjà 30°C de bon matin.

Arrivée SBBE – RWY 06

Etape 26: SBBE-SBFZ
Vers le Nordeste

Drapeau de Fortaleza

SBBE-SBFZ. Flight route. Green, planned; Red, actual.

Samedi 21 Mai 2016, aéroport international de Belém - Val de Caes, il est 9h25 du matin. Notre client est revenu de son rendez-vous d’affaire et nous nous préparons pour le deuxième vol de la journée qui nous conduira à Fortaleza, la capitale du Nordeste. Fortaleza est la grande ville brésilienne la plus proche de l'Europe, avec Sagres au Portugal à « seulement » 5 467 km. C’est une longue étape de 1 137 km en ligne droite sur un cap plein est qui nous attend. Le vol durera bien plus d’une heure.

Décollage de la piste 06 « with uniform ».

On passe les 3 000 pieds en montée vers 5 000 pieds et on prend notre route. On laisse derrière la ville de Belém qui donne sur la Baie de Guajará, un estuaire, et plus loin à l’horizon, la Baie de Marajó qui est l’estuaire du fleuve Tocantins.

On passe les 15 000 pieds en montée vers le FL270. On suit les méandres du fleuve Guamá.

Nous atteignons notre altitude de croisière (le FL330) à 150 km à l’est de Belém. Nous sommes à la verticale de la ville brésilienne de Capitão Poço.

Vue de l’estuaire du fleuve Mearim qui se jette dans la large Baie de Saint-Marc, droit devant nous. Sur notre gauche, devant, se trouve le Centre Spatial d’Alcantara, le centre de lancement des fuses du Brésil. C’est, avec le centre spatial de Guyane, la plateforme de lancement de fusées la plus proche de l’équateur.

Vue depuis le FL330 de la ville de São Luis sur la Baie de Saint-Marc. São Luis est la seule capitale d'État du Brésil qui n'ait pas été fondée par les Portugais et dont le nom soit d'origine française. La ville fut en effet fondée le 8 Septembre 1612 par des Français sous le nom de « Saint-Louis de Maragnan ». Trois années plus tard, cependant, elle était conquise par les Portugais.

Un quart d’heure plus tard, on survole la ville de Parnaiba sur le fleuve du même nom. C’est une ville au riche passé historique qui est un centre de tourisme important pour les Brésiliens. Le Nordeste se rapproche et le terrain en-dessous devient plus aride.

Nous passons les 3 200 pieds en descente vers 2 700 pieds dans le circuit d’approche de la piste 13 à Foratleza. Sur un cap au nord-est, on survole la steppe désertique à la végétation rabougrie du Nordeste. Sur notre droite, les hauteurs du Massif de Camara. Fortaleza est de l’autre côté de cette petite chaîne montagneuse.

On prend le LOC pour la piste 13, on survole à basse altitude la crête. La grande métropole de Fortaleza se déploie de l’autre côté.

L’aéroport de Fortaleza est situé en pleine ville.

Courte finale pour la piste 13. Une blanche, une rouge. Bonne vitesse (environ 120 nœuds), bon vario (environ 400 pieds/min). On continue. Un Boeing 707 attend qu’on ait atterri et qu’on ait évacué la piste pour décoller. Ses quatre réacteurs Pratt & Whitney JT3C crachent une épaisse fumée, même à l’arrêt.

Très près derrière nous, un Boeing 737 des GOL atterrit !

Parqué en porte Alpha-3 de l’aéroport international de Fortaleza- Pinto Martins après un vol de près d’une heure et demi depuis Belém. Notre client va se rendre à son rendez-vous. Nous, on l’attend au poste car dehors, à onze heure du matin, il fait déjà un bien chaud 30°C équatorial.

Arrivée SBFZ – RWY 13

Etape 27: SBFZ-SBFN
Vers l’île Fernando de Noronha

Drapeau de l’archipel Fernando de Noronha

SBFZ-SBFN. Flight route. Green, planned; Red, actual.

Samedi 21 Mai 2016, 12 h 35 en porte A3 de l’aéroport de Fortaleza. Nous sommes prêts pour la troisième et dernière étape de la journée en direction de l’île Fernando de Noronha. Cette étape de 677 km en ligne droite … soit environ une heure de vol.

Décollage de la piste 13 « with india ».

On passe 3 500 pieds en montée vers 9 000 pieds au-dessus de la banlieue sud-est de Fortaleza. Vue vers l’ouest.

On atteint notre altitude de croisière (le FL310) à 150 km au sud-est de Fortaleza. La verdure, en-dessous, est nettement de moins en moins présente !

Vue depuis le FL310 de la ville de Natal sur l’estuaire du fleuve Potenji. Au début des années trente, Natal était une importante escale sur la voie de l’Aéropostale (le fameux tronçon Dakar-Natal). Les 12 et 13 mai 1930, Jean Mermoz relie d'un trait Saint-Louis du Sénégal à Natal au terme d'un vol de 21 heures et 10 minutes sur un hydravion Latécoère 28-3. Entre 1930 et 1936, Mermoz effectuera vingt-quatre traversées de l'Atlantique Sud. C‘est au cours de cette étape qu’il disparaitra à bord de La Croix du Sud, le 7 décembre 1936.

Le Latécoère 300 Croix du Sud au mouillage à Natal

Traversée de l’Atlantique.

En palier à 2 200 pieds, nous sommes dans le circuit d’approche de la piste 12. On aperçoit le neck volcanique typique de cette île, le Morro de Pico qui culmine à 321 m.

scenery : FERNANDO DE NORONHA SBFN FSX by HSimulators

En finale visuelle pour la piste 12, on longe l’extrémité ouest de l’île. C’est la pointe de Sapata sur laquelle est bâti un phare.

Courte finale visuelle pour la piste 12. Deux blanches, deux rouges. Bonne vitesse et bon vario. On continue. Le piton volcanique du Morro de Pico qui domine toute l’île est bien visible.

Roulage pour la porte avec, comme décor, le Morro de Pico et ses 321 mètres vu, ici, d’un autre angle.

Nous sommes au parking 2 de l’aéroport de Fernando de Noronha - Carlos Wilson, après un vol de près d’une heure dix depuis Fortaleza. Comme nous sommes une heure de plus que l’heure à Fortaleza (nous sommes plus à l’est), il est déjà 4 h de l’après-midi. Il est temps de rejoindre notre hôtel pour la nuit.

Notre allons préparer notre Lear pour le placer en cold and dark pour la nuit. Nous rejoindrons ensuite notre hôtel : la Pousada Teju-Acu. Notre client se et nous donne quartier libre ici demain dimanche. On ne repart que lundi prochain !

Arrivée SBFN – RWY 12

Notre hôtel à Fernando de Noronha

Notre hôtel : la Pousada Teju-Acu

L’extérieur de l’hôtel

La chambre

Le bar de l’hotel

La piscine de l’hôtel

Et voilà pour ce sixième jour devoyage autour des Amériques.
Bons (cyber)vols à tou(te)s!
Philippe

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ouaf ouaf ! bon toutou !!